4e visite décennale de l’unité de production n°2
Publié le 06/02/2021
L’unité de production n°2 de la centrale nucléaire du Tricastin a été découplée du réseau électrique national dans la nuit du 5 au 6 février et mise à l’arrêt. Après l’unité de production n°1, c’est au tour de l’unité n°2 de réaliser sa 4e visite décennale. Cet arrêt de grande ampleur permettra d’atteindre les standards de sûreté internationaux les plus exigeants. De plus, il a pour objectif d’autoriser, après avis de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), la poursuite d’exploitation des réacteurs pour 10 ans supplémentaires, et ainsi continuer à produire une électricité bas-carbone.
La visite décennale se distingue des autres arrêts de maintenance notamment par les contrôles réglementaires qui sont effectués et dont la réussite, validée par l’ASN, est déterminante pour redémarrer le réacteur.
- Le contrôle de la cuve du réacteur : son intégrité et sa résistance sont contrôlées millimètre par millimètre avec un robot perfectionné appelé « machine d’inspection en service ».
- L’épreuve enceinte du bâtiment réacteur : la pression dans le bâtiment est augmentée afin de contrôler sa résistance et son étanchéité.
- L’épreuve hydraulique des circuits primaire et secondaire : la pression est augmentée pour contrôler la résistance des tuyauteries et des soudures.
50 % des modifications sont dédiées à la protection contre les agressions climatiques
Des améliorations significatives seront faites pour garantir la sûreté de l’installation notamment en cas d’agressions climatiques extrêmes (inondation, tornade…) et renforcer la tenue au séisme. De nouveaux moyens techniques seront installés par exemple, des alimentations électriques et en eau supplémentaires, un système de refroidissement, un dispositif de récupérateur de corium sous la cuve du réacteur...
Contrôle exhaustif des installations
Durant cet arrêt, les intervenants contrôleront dans les moindres détails les équipements et réaliseront des opérations de maintenance et des modifications pour améliorer le niveau de sûreté. Au-delà du remplacement de matériels tels que robinets, pompes, matériels électriques ou encore tuyauteries, de grands chantiers se dérouleront :
Un arrêt mené par des professionnels rigoureux
Aux côtés des 1 400 salariés EDF, près de 5 000 salariés d’entreprises prestataires associés en amont à la préparation seront mobilisés durant quelques mois.
Plusieurs années de travail ont été consacrées par les acteurs à la préparation de cet arrêt. De nombreux échanges et partages d’expérience ont été menés avec les entreprises partenaires, les services d’ingénierie d’EDF et les autres centrales nucléaires françaises. La totalité du retour d’expérience réalisé lors de la 4e visite décennale de l’unité n°1 a été intégré lors de la préparation de la 4e visite décennale de l’unité n°2.
Quelques chiffres
3 chefs de projet pilotent et coordonnent les 13 000 activités
80 chantiers d’ampleur
120 entreprises partenaires et 5 000 intervenants
250* millions d’investissement (*base du montant réalisé lors de la 4e visite décennale du n°1)
La visite décennale se distingue des autres arrêts de maintenance notamment par les contrôles réglementaires qui sont effectués et dont la réussite, validée par l’ASN, est déterminante pour redémarrer le réacteur.
- Le contrôle de la cuve du réacteur : son intégrité et sa résistance sont contrôlées millimètre par millimètre avec un robot perfectionné appelé « machine d’inspection en service ».
- L’épreuve enceinte du bâtiment réacteur : la pression dans le bâtiment est augmentée afin de contrôler sa résistance et son étanchéité.
- L’épreuve hydraulique des circuits primaire et secondaire : la pression est augmentée pour contrôler la résistance des tuyauteries et des soudures.
50 % des modifications sont dédiées à la protection contre les agressions climatiques
Des améliorations significatives seront faites pour garantir la sûreté de l’installation notamment en cas d’agressions climatiques extrêmes (inondation, tornade…) et renforcer la tenue au séisme. De nouveaux moyens techniques seront installés par exemple, des alimentations électriques et en eau supplémentaires, un système de refroidissement, un dispositif de récupérateur de corium sous la cuve du réacteur...
Contrôle exhaustif des installations
Durant cet arrêt, les intervenants contrôleront dans les moindres détails les équipements et réaliseront des opérations de maintenance et des modifications pour améliorer le niveau de sûreté. Au-delà du remplacement de matériels tels que robinets, pompes, matériels électriques ou encore tuyauteries, de grands chantiers se dérouleront :
- Travaux sur les tambours filtrants de la station de pompage,
- Changement de certains mécanismes de grappes de commande,
- Changement des pôles du transformateur principal qui permettent l’évacuation de l’énergie sur le réseau de transport d’électricité,
- Le renforcement de la robustesse mécanique du pont de manutention dans le bâtiment réacteur.
Un arrêt mené par des professionnels rigoureux
Aux côtés des 1 400 salariés EDF, près de 5 000 salariés d’entreprises prestataires associés en amont à la préparation seront mobilisés durant quelques mois.
Plusieurs années de travail ont été consacrées par les acteurs à la préparation de cet arrêt. De nombreux échanges et partages d’expérience ont été menés avec les entreprises partenaires, les services d’ingénierie d’EDF et les autres centrales nucléaires françaises. La totalité du retour d’expérience réalisé lors de la 4e visite décennale de l’unité n°1 a été intégré lors de la préparation de la 4e visite décennale de l’unité n°2.
Quelques chiffres
3 chefs de projet pilotent et coordonnent les 13 000 activités
80 chantiers d’ampleur
120 entreprises partenaires et 5 000 intervenants
250* millions d’investissement (*base du montant réalisé lors de la 4e visite décennale du n°1)