Recouplage de l'unité de production n°3
Publié le 05/07/2019
L’unité de production n°3 de la centrale nucléaire du Bugey fournit à nouveau des kilowattheures sur le réseau électrique national depuis le 28 juin 2019. Elle avait été arrêtée le 23 mars 2019 pour réaliser des activités de maintenance, des contrôles préventifs et des essais règlementaires.
Lors de cet arrêt, d’importantes opérations de maintenance ont été réalisées et un tiers du combustible a été remplacé, soit une cinquantaine d’éléments combustible sur les 157 que comporte le cœur du réacteur. Le redémarrage de l’unité de production n°3 marque la fin d’un cycle débuté en 2018 et qui a vu se succéder 4 visites partielles* sur les 4 unités de production de la centrale du Bugey.
Au cours de cet arrêt, les opérations liées à la robinetterie (contrôles de bon fonctionnement, expertises, remplacement de certains matériels, etc.) ont mobilisé les intervenants pendant près de 22 000 heures. Les examens et activités de contrôle de différents matériels ont, quant-à-eux, représenté près de 20 000 heures d’intervention.
Au plus fort des activités, près de 3 000 salariés sont intervenus simultanément sur les installations.
Dans le cadre de cet arrêt, la centrale du Bugey a consacré plus de 35 millions d’euros d’investissements pour le maintien de la performance et un haut niveau de sûreté de l’installation.
Les temps forts de l’arrêt
Parmi les opérations de maintenance d’envergure de cet arrêt programmé, les intervenants ont procédé, à titre préventif, à l’échange du stator de l’alternateur et d’un rotor basse pression de la turbine. Ces éléments transforment l’énergie mécanique en électricité. Ils ont également remplacé groupe électrogène de secours. Planifiée dans toutes les centrales, cette opération vise à prolonger la durée de fonctionnement des installations en toute sûreté.Lors de cet arrêt, d’importantes opérations de maintenance ont été réalisées et un tiers du combustible a été remplacé, soit une cinquantaine d’éléments combustible sur les 157 que comporte le cœur du réacteur. Le redémarrage de l’unité de production n°3 marque la fin d’un cycle débuté en 2018 et qui a vu se succéder 4 visites partielles* sur les 4 unités de production de la centrale du Bugey.
Au cours de cet arrêt, les opérations liées à la robinetterie (contrôles de bon fonctionnement, expertises, remplacement de certains matériels, etc.) ont mobilisé les intervenants pendant près de 22 000 heures. Les examens et activités de contrôle de différents matériels ont, quant-à-eux, représenté près de 20 000 heures d’intervention.
Au plus fort des activités, près de 3 000 salariés sont intervenus simultanément sur les installations.
Dans le cadre de cet arrêt, la centrale du Bugey a consacré plus de 35 millions d’euros d’investissements pour le maintien de la performance et un haut niveau de sûreté de l’installation.
Les temps forts de l’arrêt
De nombreux matériels et circuits ont été vérifiés, notamment lors d’épreuves hydrauliques** et des activités de maintenance ont été réalisées selon un programme établi plusieurs mois avant l’arrêt.
Dans le cadre des modifications de l’installation appelées « grands chauds », la climatisation de certains locaux a également été modifiée.
*Les visites partielles sont réalisées en alternance avec les arrêts pour simple rechargement et sont consacrées au rechargement du combustible ainsi qu’à un important programme de maintenance.
**Une épreuve hydraulique consiste à soumettre un circuit à une pression supérieure à sa pression de fonctionnement pour tester sa résistance et garantir son étanchéité.