Les quatre groupes électrogènes d’ultime secours de la centrale du Bugey sont en service
Publié le 29/11/2019
Depuis le 25 novembre dernier, les quatre diesels d’ultime secours (DUS) de la centrale du Bugey sont pleinement opérationnels. C’est une étape majeure dans le déploiement du programme post-Fukushima*, qui ponctue des mois de travaux d’envergure, débutés à Bugey en 2016.
Les DUS, des équipements hors norme au service de la sûreté des installations
Les diesels d’ultime secours permettront de disposer d’une alimentation électrique supplémentaire en cas de défaillance des quatre alimentations électriques externes et internes déjà existantes sur chaque réacteur.
L’installation, dans des bâtiments bunkérisés, de ces nouveaux groupes électrogènes de 4000cv et délivrant une puissance électrique de 3MW permettrait notamment, en cas de perte totale des alimentations électriques, de rétablir le fonctionnement des systèmes requis pour le refroidissement du cœur du réacteur. Disposant de près de 120 000 litres de réserve de carburant chacun, les DUS seraient en mesure d’assurer en toute autonomie leur fonction d’alimentation électrique pendant 72h.
Les diesels d’ultime secours en quelques chiffres :
Les DUS de la centrale du Bugey représentent un investissement d’environ 145 millions d’euros.
Chaque bâtiment mesure 27m de long, 12m de large et 26m de hauteur.
340 tonnes d’acier et 1800m3 de béton, soit près de 300 camions toupies, ont été nécessaires par bâtiment pour les activités de génie civil principal qui ont fait appel à plusieurs entreprises locales (les coulages bétons ont par exemple été confiés aux cimenteries de Meximieux et d'Ambérieu en Bugey).
Chaque bâtiment est coiffé de deux charpentes métalliques anti-tornade pesant respectivement 44 et 68 tonnes et capables de résister à des vents de 300km/h.
Les activités de raccordement de ces équipements aux unités de production ont également nécessité d’important travaux de voirie et réseaux : plus de 800m de tranchées ont ainsi été creusés et 21 km de fourreaux ont été installés pour abriter les différents câbles (électriques, informatiques…).
Au pic des activités, les travaux DUS auront vu intervenir plus d'une centaine d’intervenants.
*Un chantier emblématique du programme post-Fukushima
Suite à l’accident de la centrale de Fukushima-Daiichi en mars 2011, EDF a réalisé sur l’ensemble de son parc des évaluations complémentaires de sûreté (ECS) avec pour objectif de vérifier la robustesse des installations face aux situations extrêmes, dépassant les niveaux retenus à la conception.
Elles ont donné lieu à un plan d’action, approuvé par l’ASN, comprenant des dispositions organisationnelles, matérielles et humaines. Ce programme représente un investissement total de 10 milliards d’euros à l’échelle du parc nucléaire. C’est dans le cadre de ce programme (qui comprend aussi la mise en place de la Force d’Action Rapide du Nucléaire, achevée à la centrale du Bugey fin 2015) qu’EDF a engagé la construction des diesels d'ultime secours.
Les DUS, des équipements hors norme au service de la sûreté des installations
Les diesels d’ultime secours permettront de disposer d’une alimentation électrique supplémentaire en cas de défaillance des quatre alimentations électriques externes et internes déjà existantes sur chaque réacteur.
L’installation, dans des bâtiments bunkérisés, de ces nouveaux groupes électrogènes de 4000cv et délivrant une puissance électrique de 3MW permettrait notamment, en cas de perte totale des alimentations électriques, de rétablir le fonctionnement des systèmes requis pour le refroidissement du cœur du réacteur. Disposant de près de 120 000 litres de réserve de carburant chacun, les DUS seraient en mesure d’assurer en toute autonomie leur fonction d’alimentation électrique pendant 72h.
Les diesels d’ultime secours en quelques chiffres :
Les DUS de la centrale du Bugey représentent un investissement d’environ 145 millions d’euros.
Chaque bâtiment mesure 27m de long, 12m de large et 26m de hauteur.
340 tonnes d’acier et 1800m3 de béton, soit près de 300 camions toupies, ont été nécessaires par bâtiment pour les activités de génie civil principal qui ont fait appel à plusieurs entreprises locales (les coulages bétons ont par exemple été confiés aux cimenteries de Meximieux et d'Ambérieu en Bugey).
Chaque bâtiment est coiffé de deux charpentes métalliques anti-tornade pesant respectivement 44 et 68 tonnes et capables de résister à des vents de 300km/h.
Les activités de raccordement de ces équipements aux unités de production ont également nécessité d’important travaux de voirie et réseaux : plus de 800m de tranchées ont ainsi été creusés et 21 km de fourreaux ont été installés pour abriter les différents câbles (électriques, informatiques…).
Au pic des activités, les travaux DUS auront vu intervenir plus d'une centaine d’intervenants.
*Un chantier emblématique du programme post-Fukushima
Suite à l’accident de la centrale de Fukushima-Daiichi en mars 2011, EDF a réalisé sur l’ensemble de son parc des évaluations complémentaires de sûreté (ECS) avec pour objectif de vérifier la robustesse des installations face aux situations extrêmes, dépassant les niveaux retenus à la conception.
Elles ont donné lieu à un plan d’action, approuvé par l’ASN, comprenant des dispositions organisationnelles, matérielles et humaines. Ce programme représente un investissement total de 10 milliards d’euros à l’échelle du parc nucléaire. C’est dans le cadre de ce programme (qui comprend aussi la mise en place de la Force d’Action Rapide du Nucléaire, achevée à la centrale du Bugey fin 2015) qu’EDF a engagé la construction des diesels d'ultime secours.