Détection d’un temps de démarrage trop long d’un diesel de secours sur l’unité n°4
Publié le 13/06/2018
L’unité de production n°4 est en arrêt programmé depuis le 24 mars dernier.
Le 6 juin 2018, dans le cadre d’essais liés au redémarrage de cette unité, les équipes de la centrale ont détecté un temps de démarrage trop long d’un moteur diesel, une des sources d’alimentation électrique de secours*, situé en partie non nucléaire de l’installation. En raison de ce démarrage différé, le matériel a été considéré indisponible.
Trois autres sources d’alimentation électriques étaient alors disponibles lors de cet évènement, comme le prescrivent les règles générales d’exploitation.
Les équipes de la centrale ont procédé aussitôt à des opérations de vérification et constaté un desserrage d’une vis sur l’un des vérins du moteur. L’équipement a immédiatement été remis en conformité et un nouvel essai a permis de confirmer le démarrage du moteur dans les délais attendus.
Cet événement n’a eu aucune conséquence sur la sûreté de l’installation ni sur l’environnement
En raison du caractère tardif de la détection de ce décalage de démarrage du moteur diesel, la direction de la centrale a donc déclaré un évènement à l’Autorité de sûreté nucléaire le 12 juin 2018 au niveau 1 sur l’échelle INES qui en compte 7.
(*) Sur une centrale nucléaire, les circuits contribuant à la sûreté des installations sont redondants et régulièrement éprouvés par des essais de bon fonctionnement. Chaque unité de production dispose ainsi de 4 alimentations électriques de secours pour garantir le maintien des fonctions de sûreté du réacteur.
Le 6 juin 2018, dans le cadre d’essais liés au redémarrage de cette unité, les équipes de la centrale ont détecté un temps de démarrage trop long d’un moteur diesel, une des sources d’alimentation électrique de secours*, situé en partie non nucléaire de l’installation. En raison de ce démarrage différé, le matériel a été considéré indisponible.
Trois autres sources d’alimentation électriques étaient alors disponibles lors de cet évènement, comme le prescrivent les règles générales d’exploitation.
Les équipes de la centrale ont procédé aussitôt à des opérations de vérification et constaté un desserrage d’une vis sur l’un des vérins du moteur. L’équipement a immédiatement été remis en conformité et un nouvel essai a permis de confirmer le démarrage du moteur dans les délais attendus.
Cet événement n’a eu aucune conséquence sur la sûreté de l’installation ni sur l’environnement
En raison du caractère tardif de la détection de ce décalage de démarrage du moteur diesel, la direction de la centrale a donc déclaré un évènement à l’Autorité de sûreté nucléaire le 12 juin 2018 au niveau 1 sur l’échelle INES qui en compte 7.
(*) Sur une centrale nucléaire, les circuits contribuant à la sûreté des installations sont redondants et régulièrement éprouvés par des essais de bon fonctionnement. Chaque unité de production dispose ainsi de 4 alimentations électriques de secours pour garantir le maintien des fonctions de sûreté du réacteur.