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Les événements significatifs déclarés à l’ASN en juillet 2020

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Publié le 21/08/2020

Les événements significatifs de niveau 0 de la centrale nucléaire de Saint-Laurent font l’objet d’une communication mensuelle sur son site internet, dans le cadre de son devoir de transparence.

Cinq événements significatifs sûreté, de niveau 0 (échelle INES), sans conséquence sur la sûreté des installations ont été déclarés par la direction de la centrale de Saint-Laurent à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) entre le 1er et le 31 juillet 2020.

Evénement déclaré le 01/07/2020
Le 29 juin 2020, dans le cadre d’une opération de maintenance, un ventilateur est arrêté par erreur, conduisant à l’indisponibilité partielle pendant 40 minutes d’une fonction de filtration de l’air de la salle de commande de l’unité de production n°2. Cet événement n’a eu aucun impact sur la sécurité du personnel ni sur la sûreté des installations.

Evénement déclaré le 03/07/2020
Le 26 juin 2020, lors d’une opération d’exploitation, un salarié détecte une diminution du niveau d’eau dans le circuit primaire, provoquée par une fuite, supérieure aux valeurs autorisées. Cet événement n’a pas eu d’impact sur la sûreté des installations, la fuite ayant été collectée dans une rétention prévue à cet effet, et un appoint automatique d’un autre circuit a compensé la perte liquide.

Evénement déclaré le 09/07/2020
Le 15 juin 2020, lors d’une visite de contrôle, un salarié détecte la présence de corrosion sur plusieurs tuyauteries du circuit de refroidissement de la centrale. Leur non-tenue an cas de « séisme maximal historiquement vraisemblable » est avérée. Cet événement n’a pas eu d’impact sur la sûreté des installations, le circuit dans sa totalité est toujours resté disponible. De plus une nouvelle opération d’exploitation serait à déployer en cas de séisme, pour éviter l’indisponibilité de ce matériel.

Evénement déclaré le 22/07/2020
Le 18 juillet 2020, un défaut matériel rend indisponible, pendant 11h40, la retransmission automatique en salle de commande d’une alarme de détection incendie d’un diesel de secours. Dans cette situation, une ronde de surveillance aurait dû être effectuée une fois par heure. Cet événement n’a pas eu de conséquence sur la sécurité du personnel ou la sûreté des installations.

Evénement déclaré le 31/07/2020
Le 19 juillet 2020, les équipes du site détectent que la mauvaise installation d’un SAS a impliqué la perte du confinement, pendant plusieurs semaines, de certains locaux situés en zone nucléaire. Cet événement n’a pas eu de conséquence sur la sécurité du personnel, sur la sûreté des installations ou sur l’environnement.
 
Deux événements significatifs sûreté, de niveau 0 (échelle INES), sans conséquence sur la sûreté des installations ont été déclarés par la direction de la centrale de Saint-Laurent A (en démantèlement) à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) le 1er et le 31 juillet 2020.

Evénement déclaré le 10/07/2020
Le 02 juillet 2020, les équipes de la centrale de Saint-Laurent A détectent qu’un défaut matériel a rendu indisponible la retransmission automatique, hors heures ouvrées, d’une alarme de détection incendie. Cet événement n’a pas eu de conséquence sur la sécurité du personnel ou la sûreté des installations.
 
Evénement déclaré le 31/07/2020
Le 29 juillet, lors de la prise en charge d’un fût, un intervenant constate que ce dernier est vide contrairement aux informations transmises. Il aperçoit deux éclats dont un perforant sur les parois. Aucune contamination n’est détectée à l’extérieur du fût, ni dans la rétention. Cet événement n’a pas eu de conséquence sur la sécurité du personnel, sur la sûreté des installations ou sur l’environnement.
 
De plus, trois événements significatifs sûreté dits génériques, car communs à plusieurs centrales, ont été déclarés par la direction du groupe EDF.

Déclaration d’un événement significatif de sûreté générique de niveau 0
La montée en puissance après rechargement s’accompagne d’essais physiques du cœur. Le flux neutronique est mesuré au milieu du réacteur par des détecteurs (instrumentation interne du cœur). Ces mesures constituent une carte de flux neutronique, une image de la puissance et de sa répartition dans le cœur. Cela permet notamment de vérifier plusieurs critères de sûreté définis dans les règles générales d’exploitation.
D’autre part, les essais physiques permettent de calibrer les éléments du système qui assure notamment la surveillance de la puissance thermique du réacteur.
Deux écarts ont été détectés sur ces sujets :
  • Le premier suite à des questionnements de l’IRSN dans le cadre de l’instruction de la quatrième visite décennale de BUGEY. Il est apparu que le critère figurant dans les règles d’essais physiques et qui permet d’appréhender la répartition du flux neutronique dans le cœur du réacteur n’était pas cohérent avec les études de sûreté.
  • Le second sur l’unité n° 2 de Chooz à la suite d’une perte de production. Il concerne le calcul du coefficient permettant de calibrer l’instrumentation de mesure de la puissance thermique du cœur du réacteur.
Les actions curatives impliquant notamment une mise à jour documentaire ont été réalisées et l'analyse de ces écarts a conclu en l'absence d'impacts réels et potentiels sur la sûreté.
En raison de défauts organisationnels entraînant l’utilisation de données d’entrée imprécises, EDF a déclaré un événement significatif du domaine sûreté générique de niveau 0 sous l’échelle INES auprès de l’ASN le 2 juillet 2020 pour tous les réacteurs du parc nucléaire.

Déclaration d’un événement significatif sûreté générique de niveau 0 (échelle INES) relatif à un seuil d’alarme inadapté pour certains réacteurs du palier CPY**
Les réacteurs nucléaires sont équipés d’outil de mesure pour surveiller le flux neutronique issu de la fission dans le cœur du réacteur et ainsi s’assurer de son bon équilibre.
En cas d’alarme, des mesures de température sont réalisées au-dessus du cœur du réacteur afin d’en identifier l’origine (défaillance des outils de mesure ou réel déséquilibre). Si un réel déséquilibre est identifié, les équipes d’EDF mènent alors des mesures plus précises conformément aux Spécifications techniques d’exploitation (STE).
En 2020, EDF détecte que le seuil utilisé pour déclencher les mesures plus précises requises par les STE en cas de déséquilibre azimutal* n’est pas adapté pour les réacteurs du palier CPY** utilisant du combustible MOX***.
La note technique définissant ce seuil a été mise à jour.
Les analyses menées a posteriori par les équipes d’EDF ont conclu à une absence d’impact réel sur la sûreté des installations. Toutefois, cela constitue un défaut d’assurance qualité dans l’élaboration d’une note technique.
Par conséquent, EDF a déclaré cet événement  le 17 juillet 2020 comme Evènement significatif sûreté générique pour les sites du palier CPY** utilisant du combustible MOX***, au niveau 0 de l’échelle INES qui en compte 7.
* Il existe trois types de déséquilibre du flux neutronique : axial, radial et azimutal
** Vingt-huit réacteurs de 900 MWe au Blayais, à Chinon, à Cruas-Meysse, à Dampierre-en-Burly, à Gravelines, à Saint-Laurent-des-Eaux et au Tricastin.
*** Le combustible nucléaire dit MOX (pour Mélange d’OXyde de plutonium et d’OXyde d’uranium) permet de recycler une partie des matières nucléaires issues du traitement des combustibles à Uranium naturel enrichi (UNE) à l’issue de leur utilisation dans les réacteurs électronucléaires. Il est aujourd’hui utilisé sur vingt-deux réacteurs de 900 MWe : au Blayais, à Chinon, à Dampierre-en-Burly, à Gravelines, à Saint-Laurent-des-Eaux et au Tricastin.

Déclaration d’un événement significatif sûreté générique de niveau 0 (échelle INES) relatif au paramétrage d’un référentiel inadapté dans un outil de calcul sur certains réacteurs du palier CPY*
Afin de déterminer la capacité des réacteurs à fonctionner à puissance intermédiaire dans la durée, les équipes d’EDF utilisent un outil de calcul qui précise, les possibilités et durées autorisées  de fonctionnement à puissance réduite. Cet outil propose à l’utilisateur un choix entre plusieurs référentiels en cohérence avec les Spécification techniques d’exploitation (STE). 
En 2020, EDF identifie qu’un des référentiel proposés dans l’outil pour les réacteurs du palier CPY* utilisant du combustible MOX** n’était pas décrit dans les STE (bien qu’il ait été préalablement instruit et approuvé il n’a jamais été mis en œuvre ni intégré aux STE). Il a depuis été supprimé dans l’outil de calcul.
Il n’y a eu aucun impact réel sur la sûreté. Toutefois, une utilisation inadaptée de l’outil aurait pu conduire, dans certains états,  à fonctionner à puissance intermédiaire sur un nombre de jours plus important que celui autorisé par les STE.
Cet événement a été déclaré le 17/07/20 à l’Autorité de sûreté nucléaire pour les réacteurs du palier CPY* utilisant du combustible MOX**, au niveau 0 de l’échelle INES qui en compte 7.
 
* Vingt-huit réacteurs de 900 MWe au Blayais, à Chinon, à Cruas-Meysse, à Dampierre-en-Burly, à Gravelines, à Saint-Laurent-des-Eaux et au Tricastin.
** Le combustible nucléaire dit MOX (pour Mélange d’OXyde de plutonium et d’OXyde d’uranium) permet de recycler une partie des matières nucléaires issues du traitement des combustibles à Uranium naturel enrichi (UNE) à l’issue de leur utilisation dans les réacteurs électronucléaires. Il est aujourd’hui utilisé sur vingt-deux réacteurs de 900 MWe : au Blayais, à Chinon, à Dampierre-en-Burly, à Gravelines, à Saint-Laurent-des-Eaux et au Tricastin.
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