Portrait métier : Hermann M’Boudou, chargé des contrôles vibratoires sur les machines tournantes au service travaux
Publié le 09/03/2018
Tel un médecin avec son stéthoscope, Hermann M’Boudou, équipé de son contrôleur vibratoire, ausculte les machines tournantes du site. Les vibrations des matériels sont en effet un bon révélateur de leur état de santé. Suivre l’évolution de ces vibrations dans le temps permet d’identifier les risques de dérive et d’anticiper la maintenance en conséquence. Hermann est chargé d’intervention « collecte vibratoire » au sein du pôle Intervention Surveillance du service travaux. Rencontre…
Hermann, peux-tu nous expliquer ton parcours, ton expérience professionnelle avant de rejoindre la centrale de Saint-Alban ?
Après un bac technologique, je suis entré dans la vie active avec un premier emploi chez Hewlett Packard, puis dans une entreprise spécialisé dans la climatisation. J’ai ensuite été embauché chez Photowatt à Bourgoin Jallieu pour la fabrication de panneaux photovoltaïques. Lors du rachat de Photowatt par EDF, j’ai rejoint la centrale de Saint-Alban en mai 2012.
Je partais de zéro et j’avais tout à découvrir : le site, les acronymes propres au nucléaire, les collègues… j’ai eu la chance de suivre le cursus de l’Académie des métiers savoirs communs. Cette formation m’a beaucoup apporté et beaucoup appris, j’ai pu faire de nombreuses connaissances. C’est vraiment un très bon moyen pour s’intégrer et acquérir rapidement des compétences.
J’ai intégré la section maintenance conditionnelle du service travaux en 2014 où j’ai bénéficié d’un accompagnement par compagnonnage avec mon prédécesseur.
En quoi consiste ton métier précisément ?
Je suis chargé de la collecte et de l’analyse en direct du niveau des vibrations des machines tournantes. L’étude des vibrations repose sur 3 mesures : l’amplitude du déplacement en microns, sa vitesse en mm/s et le facteur défauts qui peut donner une idée sur l’état des roulements. Concrètement, j’utilise un collecteur vibratoire pour effectuer les mesures en des points précis des machines. Le collecteur garde en mémoire l’historique des mesures et les critères attendus. Une première lecture directe me permet donc de savoir s’il y a une dérive de la mesure par rapport à la précédente et si les résultats sont conformes. Nous pouvons ainsi assurer un suivi de tendance des paramètres.
De retour au bureau après ma ronde, je décharge les données collectées sur un logiciel pour réaliser si besoin un suivi de tendance voir une analyse spectrale. Mon collègue réalise une seconde analyse, plus poussée. En fonction de l’évolution des vibrations, il donne un avis au propriétaire du matériel sur la maintenance préventive à envisager. C’est donc un travail d’équipe.
Qu’est-ce qui te plait plus particulièrement dans ton métier ?
J’apprécie beaucoup le côté « terrain » et le contact avec l’installation. La recherche de la cause d’un défaut est très intéressante et très enrichissante. Autre source de satisfaction : je souhaitais me professionnaliser dans un domaine précis et c’est le cas aujourd’hui. Grâce aux formations initiales et aux actions de perfectionnement que j’ai suivies dans le domaine des contrôles vibratoires, je me sens désormais assez compétent pour exercer mon métier avec confiance et sérénité. C’est vraiment valorisant de contribuer au suivi de l’état des matériels et de pouvoir donner notre avis sur le choix de maintenance conditionnelle.
J’apprécie enfin beaucoup l’autonomie que me permet mon travail, notamment pour l’organisation de mes rondes de collecte sur la journée.
Hermann, peux-tu nous expliquer ton parcours, ton expérience professionnelle avant de rejoindre la centrale de Saint-Alban ?
Après un bac technologique, je suis entré dans la vie active avec un premier emploi chez Hewlett Packard, puis dans une entreprise spécialisé dans la climatisation. J’ai ensuite été embauché chez Photowatt à Bourgoin Jallieu pour la fabrication de panneaux photovoltaïques. Lors du rachat de Photowatt par EDF, j’ai rejoint la centrale de Saint-Alban en mai 2012.
Je partais de zéro et j’avais tout à découvrir : le site, les acronymes propres au nucléaire, les collègues… j’ai eu la chance de suivre le cursus de l’Académie des métiers savoirs communs. Cette formation m’a beaucoup apporté et beaucoup appris, j’ai pu faire de nombreuses connaissances. C’est vraiment un très bon moyen pour s’intégrer et acquérir rapidement des compétences.
J’ai intégré la section maintenance conditionnelle du service travaux en 2014 où j’ai bénéficié d’un accompagnement par compagnonnage avec mon prédécesseur.
En quoi consiste ton métier précisément ?
Je suis chargé de la collecte et de l’analyse en direct du niveau des vibrations des machines tournantes. L’étude des vibrations repose sur 3 mesures : l’amplitude du déplacement en microns, sa vitesse en mm/s et le facteur défauts qui peut donner une idée sur l’état des roulements. Concrètement, j’utilise un collecteur vibratoire pour effectuer les mesures en des points précis des machines. Le collecteur garde en mémoire l’historique des mesures et les critères attendus. Une première lecture directe me permet donc de savoir s’il y a une dérive de la mesure par rapport à la précédente et si les résultats sont conformes. Nous pouvons ainsi assurer un suivi de tendance des paramètres.
De retour au bureau après ma ronde, je décharge les données collectées sur un logiciel pour réaliser si besoin un suivi de tendance voir une analyse spectrale. Mon collègue réalise une seconde analyse, plus poussée. En fonction de l’évolution des vibrations, il donne un avis au propriétaire du matériel sur la maintenance préventive à envisager. C’est donc un travail d’équipe.
Qu’est-ce qui te plait plus particulièrement dans ton métier ?
J’apprécie beaucoup le côté « terrain » et le contact avec l’installation. La recherche de la cause d’un défaut est très intéressante et très enrichissante. Autre source de satisfaction : je souhaitais me professionnaliser dans un domaine précis et c’est le cas aujourd’hui. Grâce aux formations initiales et aux actions de perfectionnement que j’ai suivies dans le domaine des contrôles vibratoires, je me sens désormais assez compétent pour exercer mon métier avec confiance et sérénité. C’est vraiment valorisant de contribuer au suivi de l’état des matériels et de pouvoir donner notre avis sur le choix de maintenance conditionnelle.
J’apprécie enfin beaucoup l’autonomie que me permet mon travail, notamment pour l’organisation de mes rondes de collecte sur la journée.