De nouveaux visages à la tête des équipes de conduite
Publié le 31/07/2020
Le renouvellement des compétences et la transmission des savoirs sont des réalités concrètes au service conduite… Après un été 2019 qui avait vu la nomination de 4 nouveaux chefs d’exploitation, l’été 2020 s’annonce également placé sous le signe de la passation de relais à la tête des équipes de quart (*). Olivier et Jérémy sont respectivement nommés chef d’exploitation et chef d’exploitation délégué. Après une longue période de doublure et de compagnonnage avec leur prédécesseur, ils viennent de prendre leur nouvelle fonction…
Olivier, Jérémy, pouvez-vous nous préciser les grandes lignes de votre parcours professionnel ?
Olivier : Titulaire d’un diplôme d’ingénieur en maîtrise des risques industriels option nucléaire, j’ai eu l’opportunité d’effectuer mon stage de fin d’études à la centrale EDF de Chinon (Indre et Loire) où j’ai notamment développé des formations sur le chantier école pour le service conduite. Cette expérience a renforcé mon souhait de devenir formateur process et ce vœu est devenu réalité à l’été 2010 où j’ai été embauché au sein de l’Unité de Professionnalisation pour la performance industrielle (UFPI) de Saint-Alban, comme formateur process. Je garde de très bons souvenirs de ces 4 années, où j’ai autant appris en animation des formations, qu’en développant des actions. J’ai eu l’opportunité de développer des formations pour plusieurs services, ainsi que pour les équipiers de la FARN, force d’action rapide du nucléaire… un volet passionnant et très enrichissant du métier de formateur.
En 2014, j’ai intégré le service conduite de la centrale comme opérateur en salle de commande, un passage obligé pour pouvoir occuper un poste de chef d’exploitation à terme, ce qui était mon objectif. Après le cursus de formation opérateur, j’ai passé trois ans en salle de commande et participé à plusieurs missions transverses. J’ai enchaîné ensuite avec un poste de chef d’exploitation délégué en quart puis hors quart avant d’intégrer le projet d’arrêt comme responsable de sous-projet exploitation. Ces expériences m’ont permis d’être en contact avec les métiers de maintenance, que j’avais peu l’occasion de côtoyer auparavant.
Après la validation de mon jury fin décembre 2019, j’ai débuté la formation chef d’exploitation, qui a été quelque peu perturbée par le contexte sanitaire mais j’ai pu suivre les modules obligatoires à mon habilitation.
Après près de deux semaines de doublure avec Anthony, mon prédécesseur, qui part sur un nouveau poste à la centrale, j’ai pris mon premier quart de nuit seul le 22 juillet dans ma nouvelle équipe, l’équipe G !
Jérémy : Titulaire d’un DUT mesures physiques et originaire de Lorraine, j’ai commencé ma carrière chez Dalkia à Nancy où j’ai travaillé dans la co-génération, en occupant un poste équivalent aux postes de techniciens et opérateur conduite en centrale.
J’ai été embauché à EDF en 2001 comme technicien d’exploitation à la centrale de Cattenom (Moselle) où j’ai gravi les marches jusqu’en 2017 où j’ai été muté à Saint-Alban comme chargé de consignations au service conduite. Le chargé de consignations est le garant d’une mise en configuration de l’installation permettant des intervenants en toute sécurité.
Ce premier poste sur le site m’a permis de connaître très rapidement les équipes et l’organisation du site et de la conduite. J’ai occupé ensuite un poste de pilote de tranche jusqu’en fin d’année 2019 avant de postuler comme chef d’exploitation délégué en décembre dernier.
Je serai officiellement habilité le 1er août. Jusqu’à ma prise de poste dans l’équipe E, je réalise des périodes de quart en doublure avec mon prédécesseur, Thierry, qui part en retraite mi-septembre.
Quelles sont les principales motivations qui vous ont poussé à prendre ce nouveau poste ?
Olivier : Devenir chef d’exploitation était l’enchaînement le plus logique dans mon déroulement de carrière et le poste qui conciliait le mieux mon souhait d’aller jusqu’au bout de mon expérience du process et de prendre des fonctions de management. Le poste de chef d’exploitation est un poste clé à haute responsabilité puisque l’on est garant en temps réel de la production et de la sûreté des unités, par délégation du directeur d’unité.
Jérémy : Le rôle et le positionnement du chef d’exploitation délégué ont beaucoup évolué ces dernières années. Cet acteur est désormais beaucoup plus en recul de l’équipe et du temps réel, avec une vision moyen terme et une interaction beaucoup plus forte avec les métiers. Le chef d’exploitation délégué doit toujours avoir une longueur d’avance sur les activités de maintenance et d’exploitation à venir sur les deux unités de production. Il doit mettre à profit sa proximité avec les métiers pour mettre de l’huile dans les rouages … Ce sont toutes ces composantes qui m’attiraient dans ce poste.
Olivier (sur la photo ci-dessus) a pris ses fonctions de chef d’exploitation le 22 juillet où il a assuré son 1er quart de nuit seul dans sa nouvelle équipe, après une période de doublure avec Anthony, son prédécesseur.

La passation de relais s’achève dans quelques jours entre Thierry (à gauche, qui part en retraite en septembre) et Jérémy (à droite), qui s’apprête à prendre son poste de chef d’exploitation délégué le 1er août. Le compagnonnage entre les « sortants » et leurs successeurs est une pratique systématique au service conduite lors des mouvements à la tête des équipes de quart.
Le saviez-vous ? Compte-tenu des longues périodes de formation avant habilitation, qui peuvent s’échelonner sur deux ans pour certains métiers, l’anticipation des mouvements et le renouvellement des compétences sont des priorités constantes pour le service conduite qui constitue des « pépinières » pour permettre la formation et l’accompagnement des nouveaux avant leur prise de poste. C’est le cas pour les chefs d’exploitation, les chefs d’exploitation délégués, mais aussi pour tous les autres métiers d’exploitation, dont celui d’opérateur.
(*) le pilotage et la surveillance des deux unités de production sont assurés 24 H/24, 365 jours par an par 7 équipes qui se relaient, en salle de commande et sur le terrain. Chaque équipe est composée d’un chef d’équipe, le chef d’exploitation, qui est responsable en temps réel de la production et de la sûreté nucléaire. Le chef d’exploitation est secondé par un chef d’exploitation délégué. En salle de commande (une par unité de production), des pilotes et des opérateurs assurent le pilotage et la surveillance des paramètres de l’installation. Sur le terrain, des techniciens assurent la surveillance en local et effectuent les manœuvres d’exploitation (ouverture et fermeture de vannes, relevés des paramètres de fonctionnement des pompes…).
Olivier, Jérémy, pouvez-vous nous préciser les grandes lignes de votre parcours professionnel ?
Olivier : Titulaire d’un diplôme d’ingénieur en maîtrise des risques industriels option nucléaire, j’ai eu l’opportunité d’effectuer mon stage de fin d’études à la centrale EDF de Chinon (Indre et Loire) où j’ai notamment développé des formations sur le chantier école pour le service conduite. Cette expérience a renforcé mon souhait de devenir formateur process et ce vœu est devenu réalité à l’été 2010 où j’ai été embauché au sein de l’Unité de Professionnalisation pour la performance industrielle (UFPI) de Saint-Alban, comme formateur process. Je garde de très bons souvenirs de ces 4 années, où j’ai autant appris en animation des formations, qu’en développant des actions. J’ai eu l’opportunité de développer des formations pour plusieurs services, ainsi que pour les équipiers de la FARN, force d’action rapide du nucléaire… un volet passionnant et très enrichissant du métier de formateur.
En 2014, j’ai intégré le service conduite de la centrale comme opérateur en salle de commande, un passage obligé pour pouvoir occuper un poste de chef d’exploitation à terme, ce qui était mon objectif. Après le cursus de formation opérateur, j’ai passé trois ans en salle de commande et participé à plusieurs missions transverses. J’ai enchaîné ensuite avec un poste de chef d’exploitation délégué en quart puis hors quart avant d’intégrer le projet d’arrêt comme responsable de sous-projet exploitation. Ces expériences m’ont permis d’être en contact avec les métiers de maintenance, que j’avais peu l’occasion de côtoyer auparavant.
Après la validation de mon jury fin décembre 2019, j’ai débuté la formation chef d’exploitation, qui a été quelque peu perturbée par le contexte sanitaire mais j’ai pu suivre les modules obligatoires à mon habilitation.
Après près de deux semaines de doublure avec Anthony, mon prédécesseur, qui part sur un nouveau poste à la centrale, j’ai pris mon premier quart de nuit seul le 22 juillet dans ma nouvelle équipe, l’équipe G !
Jérémy : Titulaire d’un DUT mesures physiques et originaire de Lorraine, j’ai commencé ma carrière chez Dalkia à Nancy où j’ai travaillé dans la co-génération, en occupant un poste équivalent aux postes de techniciens et opérateur conduite en centrale.
J’ai été embauché à EDF en 2001 comme technicien d’exploitation à la centrale de Cattenom (Moselle) où j’ai gravi les marches jusqu’en 2017 où j’ai été muté à Saint-Alban comme chargé de consignations au service conduite. Le chargé de consignations est le garant d’une mise en configuration de l’installation permettant des intervenants en toute sécurité.
Ce premier poste sur le site m’a permis de connaître très rapidement les équipes et l’organisation du site et de la conduite. J’ai occupé ensuite un poste de pilote de tranche jusqu’en fin d’année 2019 avant de postuler comme chef d’exploitation délégué en décembre dernier.
Je serai officiellement habilité le 1er août. Jusqu’à ma prise de poste dans l’équipe E, je réalise des périodes de quart en doublure avec mon prédécesseur, Thierry, qui part en retraite mi-septembre.
Quelles sont les principales motivations qui vous ont poussé à prendre ce nouveau poste ?
Olivier : Devenir chef d’exploitation était l’enchaînement le plus logique dans mon déroulement de carrière et le poste qui conciliait le mieux mon souhait d’aller jusqu’au bout de mon expérience du process et de prendre des fonctions de management. Le poste de chef d’exploitation est un poste clé à haute responsabilité puisque l’on est garant en temps réel de la production et de la sûreté des unités, par délégation du directeur d’unité.
Jérémy : Le rôle et le positionnement du chef d’exploitation délégué ont beaucoup évolué ces dernières années. Cet acteur est désormais beaucoup plus en recul de l’équipe et du temps réel, avec une vision moyen terme et une interaction beaucoup plus forte avec les métiers. Le chef d’exploitation délégué doit toujours avoir une longueur d’avance sur les activités de maintenance et d’exploitation à venir sur les deux unités de production. Il doit mettre à profit sa proximité avec les métiers pour mettre de l’huile dans les rouages … Ce sont toutes ces composantes qui m’attiraient dans ce poste.
Olivier (sur la photo ci-dessus) a pris ses fonctions de chef d’exploitation le 22 juillet où il a assuré son 1er quart de nuit seul dans sa nouvelle équipe, après une période de doublure avec Anthony, son prédécesseur.

La passation de relais s’achève dans quelques jours entre Thierry (à gauche, qui part en retraite en septembre) et Jérémy (à droite), qui s’apprête à prendre son poste de chef d’exploitation délégué le 1er août. Le compagnonnage entre les « sortants » et leurs successeurs est une pratique systématique au service conduite lors des mouvements à la tête des équipes de quart.
Le saviez-vous ? Compte-tenu des longues périodes de formation avant habilitation, qui peuvent s’échelonner sur deux ans pour certains métiers, l’anticipation des mouvements et le renouvellement des compétences sont des priorités constantes pour le service conduite qui constitue des « pépinières » pour permettre la formation et l’accompagnement des nouveaux avant leur prise de poste. C’est le cas pour les chefs d’exploitation, les chefs d’exploitation délégués, mais aussi pour tous les autres métiers d’exploitation, dont celui d’opérateur.
(*) le pilotage et la surveillance des deux unités de production sont assurés 24 H/24, 365 jours par an par 7 équipes qui se relaient, en salle de commande et sur le terrain. Chaque équipe est composée d’un chef d’équipe, le chef d’exploitation, qui est responsable en temps réel de la production et de la sûreté nucléaire. Le chef d’exploitation est secondé par un chef d’exploitation délégué. En salle de commande (une par unité de production), des pilotes et des opérateurs assurent le pilotage et la surveillance des paramètres de l’installation. Sur le terrain, des techniciens assurent la surveillance en local et effectuent les manœuvres d’exploitation (ouverture et fermeture de vannes, relevés des paramètres de fonctionnement des pompes…).