C mon métier : Margaux Ribeyre : chef d’exploitation au féminin
Publié le 10/01/2019
Elles occupent un poste de technicien d'exploitation, d'opérateur en salle de commande ou de chef d’exploitation. Comme c’est le cas pour de nombreux emplois techniques sur le site, les métiers de la conduite se déclinent aussi au féminin, comme en témoigne l’intégration récente de Margaux Ribeyre, en tant que chef d’exploitation. Rencontre avec une jeune femme d’expérience et de terrain, qui est aussi à l’aise avec son casque sur les unités de production qu’avec son kimono sur un tatami…
Margaux, peux-tu nous dire quelques mots sur ton parcours professionnel ?
Originaire de Saint-Etienne, j’ai passé un diplôme d’ingénieur en sciences et génie des matériaux à l’INSA de Lyon. C’est en participant à un forum des métiers que l’on m’a proposé de postuler chez EDF, via la plateforme edfrecrute. J’ai donc tenté ma chance et j’ai eu l’opportunité d’être embauchée à la centrale de Belleville en 2009 comme ingénieur exploitation.
Après le cursus de formation initiale, j’ai été habilitée opérateur, avec des missions sur les arrêts programmés pour maintenance, avant d’être nommée chef d’exploitation délégué, poste que j’ai occupé pendant 6 mois. J’ai été habilitée chef d’exploitation en juillet 2013 et exercé cette fonction pendant 5 ans.
J’ai rejoint la centrale de Saint-Alban à l’été 2018 comme chef d’exploitation, et j’intègre le collectif en tant que 8ème chef d’exploitation. Je suis ravie de cette nouvelle opportunité, qui me permet de découvrir un autre site, un autre mode de fonctionnement.
En quoi consiste le rôle de 8ème chef d’exploitation ?
Contrairement à mes 7 collègues qui travaillent en 3x8, je ne suis pas rattachée à une équipe de quart. Je travaille essentiellement en journée, et en poste de matin ou d’après-midi et ma mission principale est « l’effacement » du chef d’exploitation de quart en lui apportant mon appui dans la réalisation des très nombreuses missions qui lui sont confiées pendant son quart. Grâce à mon appui, le chef d’exploitation peut ainsi passer plus de temps avec son équipe, être davantage à l’écoute de ses besoins et de ses difficultés sur le terrain.
J’anime plusieurs groupes de travail au sein du service conduite et je suis également sollicitée pour rédiger des analyses de sûreté, participer à des réunions techniques avec les métiers de maintenance et la filière indépendante de sûreté. Autant de missions transverses d’appui variées et passionnantes !
Le fait d’être une femme dans un environnement professionnel très majoritairement masculin a t’il une incidence dans l’exercice de ta fonction ?
Absolument aucune ! je n’ai jamais eu de difficulté pour m’intégrer, ni à Belleville ni à Saint-Alban. Je n’ai jamais eu l’impression d’avoir à faire mes preuves ni au contraire de bénéficier d’un régime de faveur parce que j’étais une femme et c’est très bien comme ça !
Qu’apprécies-tu particulièrement dans ce nouveau poste ?
Le métier de chef d’exploitation est déjà passionnant à la base. Il permet de concilier le management d’une équipe et la gestion du temps réel. C’est un job qui bouge en permanence et j’apprécie ce type de challenge.
L’intérêt du poste de 8ème chef d’exploitation, c’est la prise de recul qu’il permet par rapport au temps réel, la richesse des échanges qu’implique l’animation des collectifs.
Ma plus grande satisfaction est de me sentir utile pour le collectif et pour tout le service conduite, mais aussi de pouvoir aider les métiers qui sollicitent mon appui.
As-tu des passions, des hobbies dans la vie ?
Je pratique le judo depuis 24 ans et suis également professeur de judo. Un sport et une passion que nous vivons en famille avec mon mari et mon petit garçon de 3 ans.
Je fais bien sûr des compétitions, mais aujourd’hui, ce n’est plus la performance que je recherche mais surtout l’envie de me faire plaisir.
Sinon, quand il me reste un peu de temps, j’aime également beaucoup la cuisine et la photo.
Margaux et ses collègues chefs d’exploitation sont des acteurs-clé du service conduite. A la tête de l’équipe de quart, ils sont garants en temps réel, de la disponibilité et de la sûreté des 2 unités de production.
Margaux, peux-tu nous dire quelques mots sur ton parcours professionnel ?
Originaire de Saint-Etienne, j’ai passé un diplôme d’ingénieur en sciences et génie des matériaux à l’INSA de Lyon. C’est en participant à un forum des métiers que l’on m’a proposé de postuler chez EDF, via la plateforme edfrecrute. J’ai donc tenté ma chance et j’ai eu l’opportunité d’être embauchée à la centrale de Belleville en 2009 comme ingénieur exploitation.
Après le cursus de formation initiale, j’ai été habilitée opérateur, avec des missions sur les arrêts programmés pour maintenance, avant d’être nommée chef d’exploitation délégué, poste que j’ai occupé pendant 6 mois. J’ai été habilitée chef d’exploitation en juillet 2013 et exercé cette fonction pendant 5 ans.
J’ai rejoint la centrale de Saint-Alban à l’été 2018 comme chef d’exploitation, et j’intègre le collectif en tant que 8ème chef d’exploitation. Je suis ravie de cette nouvelle opportunité, qui me permet de découvrir un autre site, un autre mode de fonctionnement.
En quoi consiste le rôle de 8ème chef d’exploitation ?
Contrairement à mes 7 collègues qui travaillent en 3x8, je ne suis pas rattachée à une équipe de quart. Je travaille essentiellement en journée, et en poste de matin ou d’après-midi et ma mission principale est « l’effacement » du chef d’exploitation de quart en lui apportant mon appui dans la réalisation des très nombreuses missions qui lui sont confiées pendant son quart. Grâce à mon appui, le chef d’exploitation peut ainsi passer plus de temps avec son équipe, être davantage à l’écoute de ses besoins et de ses difficultés sur le terrain.
J’anime plusieurs groupes de travail au sein du service conduite et je suis également sollicitée pour rédiger des analyses de sûreté, participer à des réunions techniques avec les métiers de maintenance et la filière indépendante de sûreté. Autant de missions transverses d’appui variées et passionnantes !
Le fait d’être une femme dans un environnement professionnel très majoritairement masculin a t’il une incidence dans l’exercice de ta fonction ?
Absolument aucune ! je n’ai jamais eu de difficulté pour m’intégrer, ni à Belleville ni à Saint-Alban. Je n’ai jamais eu l’impression d’avoir à faire mes preuves ni au contraire de bénéficier d’un régime de faveur parce que j’étais une femme et c’est très bien comme ça !
Qu’apprécies-tu particulièrement dans ce nouveau poste ?
Le métier de chef d’exploitation est déjà passionnant à la base. Il permet de concilier le management d’une équipe et la gestion du temps réel. C’est un job qui bouge en permanence et j’apprécie ce type de challenge.
L’intérêt du poste de 8ème chef d’exploitation, c’est la prise de recul qu’il permet par rapport au temps réel, la richesse des échanges qu’implique l’animation des collectifs.
Ma plus grande satisfaction est de me sentir utile pour le collectif et pour tout le service conduite, mais aussi de pouvoir aider les métiers qui sollicitent mon appui.
As-tu des passions, des hobbies dans la vie ?
Je pratique le judo depuis 24 ans et suis également professeur de judo. Un sport et une passion que nous vivons en famille avec mon mari et mon petit garçon de 3 ans.
Je fais bien sûr des compétitions, mais aujourd’hui, ce n’est plus la performance que je recherche mais surtout l’envie de me faire plaisir.
Sinon, quand il me reste un peu de temps, j’aime également beaucoup la cuisine et la photo.
Margaux et ses collègues chefs d’exploitation sont des acteurs-clé du service conduite. A la tête de l’équipe de quart, ils sont garants en temps réel, de la disponibilité et de la sûreté des 2 unités de production.