C’est mon métier : Julien, ingénieur ensemblier – Du suivi des indications au triathlon, une même exigence de rigueur
Publié le 15/06/2020
Surveiller l’intégrité des tuyauteries, traquer le moindre petit défaut, garantir la qualité des soudures dans le temps, telle est la responsabilité quotidienne de Julien, ingénieur ensemblier à la section chaudronnerie du service travaux de la centrale (à droite sur la photo ci-dessus). Un métier qui nécessite méthode et rigueur, deux qualités qu’il applique également dans le sport, son autre passion… Rencontre.
Julien, peux-tu nous décrire les grandes lignes de ton parcours professionnel ?
Originaire de Montluçon dans l’Allier, j’ai intégré l’ENISE (Ecole nationale des ingénieurs de Saint-Etienne) où j’ai obtenu mon diplôme d’ingénieur en mécanique en 2009. J’ai été embauché à l’APAVE de Lyon, dans la branche « équipements sous pression ». Je suis arrivé à EDF Saint-Alban en 2012 au sein du service inspection reconnu comme inspecteur. J’ai suivi tout le cursus de formation me permettant de passer inspecteur niveau 1, puis niveau 2, jusqu’en septembre 2018.
Après six années d’expérience, j’ai eu envie de changer de poste, sans forcément opérer un changement à 360°. Quand l’opportunité de rejoindre la section chaudronnerie comme ingénieur ensemblier s’est présentée, j’ai tout de suite été séduit par le poste, qui à mon sens constitue une suite logique à mon parcours. Les domaines de compétences requis : soudage, métallurgie, volet règlementation sont très proches de ceux du service inspection reconnu, de sorte que je pouvais mettre à profit les connaissances acquises au travers du cursus d’inspecteur, qui est très complet.
En quoi consiste ton métier ?
Nous sommes 2 à exercer ce métier à la centrale [Julien, à droite sur la photo, et son collègue Michel, à gauche]. Il consiste à définir les stratégies de traitement appropriées aux indications qui sont identifiées sur les installations lors de la mise en œuvre d’examens non destructifs de type ultrasons ou autre procédé de radiographie. Sous le terme « indication », on retrouve plusieurs familles de défauts potentiels (sous-épaisseurs, micro-fissures, défauts de fabrication, etc …), qu’il faut caractériser, en définir l’impact ainsi qu’une stratégie de traitement.
En fonction de différentes données à ma disposition (modes de dégradation des matériaux, cinétique de corrosion, technologies des matériels….) je dois définir la meilleure solution de traitement à adopter. Des acquisitions supplémentaires sont parfois nécessaires, ou encore des examens complémentaires, comme des répliques métallographies, qui vont nous aider à caractériser une indication linéaire par exemple.
Les stratégies de traitement peuvent être un maintien en l’état moyennant une surveillance ultérieure périodique, une réparation immédiate ou un report de réparation dont il faudra donner l’échéance.
Qu’est-ce qui te plait dans ton job ?
J’apprécie la forte dominante technique du poste et le périmètre. On s’intéresse à tous les matériels, sur tous les circuits…
Le volet règlementaire, déjà abordé dans mon ancien métier, est toujours très présent. Mais ce qui me plait également, ce sont les recherches qu’il faut parfois faire sur un matériel pour comprendre les phénomènes mis en évidence : il faut réussir à compiler et exploiter un maximum de données de conception, de calculs, de fabrication, ré-analyser l’historique du matériel et son exploitation. Il n’y a pas vraiment de cas-type, chaque indication est différente et nécessite une analyse spécifique et c’est ce qui rend notre travail passionnant et diversifié.
J’apprécie également les interactions avec les autres métiers et le travail en équipe pour partager nos analyses.
C’est un poste où l’on se sent vraiment utile en apportant des solutions concrètes.
As-tu des hobbies, des passions dans la vie ?
Ma grande passion, c’est incontestablement le sport … le triathlon en particulier que je pratique en compétition depuis 2013, avec 3 épreuves par an en moyenne.
J’aime cette discipline parce qu’elle est complète, exigeante, et qu’elle cultive la notion du dépassement de soi. Aussi, chaque course est différente : les lieux, les formats, les profils, etc... Et parfois les courses se jouent en équipe. En amoureux de montagne que je suis, je sélectionne majoritairement des épreuves qui se tiennent sur nos massifs, et qui offrent des paysages toujours grandioses.
Depuis le 11 mai, comme beaucoup, j’ai pu reprendre les sorties au grand air… quel plaisir ! Cap sur mon prochain triathlon fin août dans le Vercors !
Entre mon travail, ma vie de famille avec mes jeunes enfants et le sport… les journées ne sont jamais assez longues !!!
En cette période d’arrêt pour maintenance de l’unité n°1, Julien joue un rôle particulièrement important. En effet, il doit constituer puis transmettre à l’Autorité de sûreté nucléaire, un dossier complet comprenant les analyses menées sur les installations, les décisions prises et les réparations éventuelles engagées. La qualité de ce dossier constitue, entre autres, un des éléments sur lesquels se base l’ASN pour autoriser la centrale à redémarrer l’installation après la visite partielle en cours.
Julien, peux-tu nous décrire les grandes lignes de ton parcours professionnel ?
Originaire de Montluçon dans l’Allier, j’ai intégré l’ENISE (Ecole nationale des ingénieurs de Saint-Etienne) où j’ai obtenu mon diplôme d’ingénieur en mécanique en 2009. J’ai été embauché à l’APAVE de Lyon, dans la branche « équipements sous pression ». Je suis arrivé à EDF Saint-Alban en 2012 au sein du service inspection reconnu comme inspecteur. J’ai suivi tout le cursus de formation me permettant de passer inspecteur niveau 1, puis niveau 2, jusqu’en septembre 2018.
Après six années d’expérience, j’ai eu envie de changer de poste, sans forcément opérer un changement à 360°. Quand l’opportunité de rejoindre la section chaudronnerie comme ingénieur ensemblier s’est présentée, j’ai tout de suite été séduit par le poste, qui à mon sens constitue une suite logique à mon parcours. Les domaines de compétences requis : soudage, métallurgie, volet règlementation sont très proches de ceux du service inspection reconnu, de sorte que je pouvais mettre à profit les connaissances acquises au travers du cursus d’inspecteur, qui est très complet.
En quoi consiste ton métier ?
Nous sommes 2 à exercer ce métier à la centrale [Julien, à droite sur la photo, et son collègue Michel, à gauche]. Il consiste à définir les stratégies de traitement appropriées aux indications qui sont identifiées sur les installations lors de la mise en œuvre d’examens non destructifs de type ultrasons ou autre procédé de radiographie. Sous le terme « indication », on retrouve plusieurs familles de défauts potentiels (sous-épaisseurs, micro-fissures, défauts de fabrication, etc …), qu’il faut caractériser, en définir l’impact ainsi qu’une stratégie de traitement.
En fonction de différentes données à ma disposition (modes de dégradation des matériaux, cinétique de corrosion, technologies des matériels….) je dois définir la meilleure solution de traitement à adopter. Des acquisitions supplémentaires sont parfois nécessaires, ou encore des examens complémentaires, comme des répliques métallographies, qui vont nous aider à caractériser une indication linéaire par exemple.
Les stratégies de traitement peuvent être un maintien en l’état moyennant une surveillance ultérieure périodique, une réparation immédiate ou un report de réparation dont il faudra donner l’échéance.
Qu’est-ce qui te plait dans ton job ?
J’apprécie la forte dominante technique du poste et le périmètre. On s’intéresse à tous les matériels, sur tous les circuits…
Le volet règlementaire, déjà abordé dans mon ancien métier, est toujours très présent. Mais ce qui me plait également, ce sont les recherches qu’il faut parfois faire sur un matériel pour comprendre les phénomènes mis en évidence : il faut réussir à compiler et exploiter un maximum de données de conception, de calculs, de fabrication, ré-analyser l’historique du matériel et son exploitation. Il n’y a pas vraiment de cas-type, chaque indication est différente et nécessite une analyse spécifique et c’est ce qui rend notre travail passionnant et diversifié.
J’apprécie également les interactions avec les autres métiers et le travail en équipe pour partager nos analyses.
C’est un poste où l’on se sent vraiment utile en apportant des solutions concrètes.
As-tu des hobbies, des passions dans la vie ?
Ma grande passion, c’est incontestablement le sport … le triathlon en particulier que je pratique en compétition depuis 2013, avec 3 épreuves par an en moyenne.
J’aime cette discipline parce qu’elle est complète, exigeante, et qu’elle cultive la notion du dépassement de soi. Aussi, chaque course est différente : les lieux, les formats, les profils, etc... Et parfois les courses se jouent en équipe. En amoureux de montagne que je suis, je sélectionne majoritairement des épreuves qui se tiennent sur nos massifs, et qui offrent des paysages toujours grandioses.
Depuis le 11 mai, comme beaucoup, j’ai pu reprendre les sorties au grand air… quel plaisir ! Cap sur mon prochain triathlon fin août dans le Vercors !
Entre mon travail, ma vie de famille avec mes jeunes enfants et le sport… les journées ne sont jamais assez longues !!!
En cette période d’arrêt pour maintenance de l’unité n°1, Julien joue un rôle particulièrement important. En effet, il doit constituer puis transmettre à l’Autorité de sûreté nucléaire, un dossier complet comprenant les analyses menées sur les installations, les décisions prises et les réparations éventuelles engagées. La qualité de ce dossier constitue, entre autres, un des éléments sur lesquels se base l’ASN pour autoriser la centrale à redémarrer l’installation après la visite partielle en cours.