Célia De La Porte, gardienne du temps

 
La planification consiste à construire un planning qui intègre et organise les activités programmées ou fortuites des différents métiers en toute sûreté. Tout en s’assurant de l’ensemble des contraintes d’enchaînement et de ressources.
Célia, planificatrice des chantiers lors des arrêts pour maintenance des réacteurs explique son métier : « c’est difficile de décrire une journée type car nos missions sont très diversifiées selon la phase dans laquelle se trouve le projet. Par exemple, pour un arrêt de maintenance, il y a la phase de préparation où l’on construit le planning avec tous les acteurs du projet jusqu’à 1 an avant l’arrêt du réacteur. Durant cette phase, les réunions s’enchainent avec les pilotes qui coordonnent les activités par domaine, les métiers et le service conduite, qui pilote le réacteur nucléaire.
Sans oublier l’intégration de toutes les contraintes liées à la sûreté des installations, la durée, les ressources, les pièces de rechange, etc. La bonne réalisation de cette phase préparatoire délivrera aux intervenants un planning réaliste des activités à venir. Vient ensuite la phase de réalisation où l’on suit et modifie le planning au plus proche de la réalité du terrain, ce qui offre une lecture juste de la charge de travail et aide à la prise de décision. Le planning est fédérateur, il offre une vue d’ensemble aux métiers de leurs activités respectives.»
 
Le planificateur est l’interlocuteur privilégié des pilotes et des métiers par sa connaissance du contenu des plannings. « Il est la porte d’entrée des sollicitations des acteurs de l’arrêt. Au-delà des connaissances techniques du logiciel de planification, le relationnel est un atout très important pour mettre du lien entre tous les métiers » ajoute Célia.
« Ce sont toutes ces activités variées qui rendent ce métier si intéressant ! » conclut Célia.