Rencontre avec Noëlie, appui chef de colonne FARN et chargée de crise à la centrale de Paluel
Publié le 18/12/2020
Noëlie, peux-tu nous présenter ton parcours ?
Noëlie Gondin : Diplômée d’une école d’ingénieurs, j’ai intégré pendant une année l’IRSN (l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) avant de rejoindre EDF. J’ai travaillé pendant 7 ans et demi en tant que formatrice au centre de formation de la centrale de Paluel. Puis, j’ai rejoint le service sécurité qualité (SSQ) de la centrale à 50 % et la FARN à 50 % également. Au sein du SSQ, j’exerce le métier de chargée de crise. À la FARN (Force d’action rapide du nucléaire), je suis appui chef de colonne.
Tu as deux casquettes. En quoi consistent tes missions dans ces deux services ?
Au SSQ, le pôle chargé de crise, j’organise les formations, je planifie les entrainements et je gère les astreintes des équipiers de crise (les personnes intervenant en cas de crise nucléaire). Cela permet d’assurer leur maintien en compétences.
À la FARN, j’aide le chef de colonne à préparer les entrainements et les exercices que nous réaliserons pendant notre semaine d’astreinte. Ces entrainements nous permettent de maintenir nos équipiers FARN opérationnels, de façon à être prêts à intervenir.
Existe-t-il une journée type à la FARN ?
À la FARN nous parlons surtout d’une semaine type : c’est notre semaine d’astreinte qui revient toutes les 5 semaines. Pendant cette semaine, nous réalisons les différentes missions. Ces entrainements simulent des situations réelles d’intervention et nous permettent de vérifier nos véhicules et notre matériel.
Qu’est-ce qui te plaît le plus dans tes missions ?
Ce qui me plait le plus, c’est la relation sociale avec mes coéquipiers et l’évolution en équipe. D’ailleurs, ce qui m’a poussé à rejoindre à la FARN, c’est son côté opérationnel et le fait que j’y retrouve des valeurs qui me tiennent à cœur : l’esprit d’équipe et la solidarité.
Y a-t-il un évènement qui t’a particulièrement marqué lors de tes interventions FARN ?
Cette année quand nous sommes intervenus en Alpes-Maritimes pour venir en aide aux sinistrés après le passage de la tempête Alex. Avec mon équipe nous avons participé au déblaiement de l’usine hydraulique de Paganin qui était ensevelie sous 10 mètres de débris. J’ai été touchée par la résilience des hydrauliciens et par le grand élan de solidarité qui s’est tout de suite mis en place grâce à une alliance nucléaire-hydraulique. Voir cette entraide entre les différentes entités EDF m’a beaucoup émue.
Retrouvez l'interview vidéo de Noëlie sur le compte Twitter de la centrale de Paluel 👉 @EDF_Paluel 🖱️
Noëlie Gondin : Diplômée d’une école d’ingénieurs, j’ai intégré pendant une année l’IRSN (l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) avant de rejoindre EDF. J’ai travaillé pendant 7 ans et demi en tant que formatrice au centre de formation de la centrale de Paluel. Puis, j’ai rejoint le service sécurité qualité (SSQ) de la centrale à 50 % et la FARN à 50 % également. Au sein du SSQ, j’exerce le métier de chargée de crise. À la FARN (Force d’action rapide du nucléaire), je suis appui chef de colonne.
Tu as deux casquettes. En quoi consistent tes missions dans ces deux services ?
Au SSQ, le pôle chargé de crise, j’organise les formations, je planifie les entrainements et je gère les astreintes des équipiers de crise (les personnes intervenant en cas de crise nucléaire). Cela permet d’assurer leur maintien en compétences.
À la FARN, j’aide le chef de colonne à préparer les entrainements et les exercices que nous réaliserons pendant notre semaine d’astreinte. Ces entrainements nous permettent de maintenir nos équipiers FARN opérationnels, de façon à être prêts à intervenir.
Existe-t-il une journée type à la FARN ?
À la FARN nous parlons surtout d’une semaine type : c’est notre semaine d’astreinte qui revient toutes les 5 semaines. Pendant cette semaine, nous réalisons les différentes missions. Ces entrainements simulent des situations réelles d’intervention et nous permettent de vérifier nos véhicules et notre matériel.
Qu’est-ce qui te plaît le plus dans tes missions ?
Ce qui me plait le plus, c’est la relation sociale avec mes coéquipiers et l’évolution en équipe. D’ailleurs, ce qui m’a poussé à rejoindre à la FARN, c’est son côté opérationnel et le fait que j’y retrouve des valeurs qui me tiennent à cœur : l’esprit d’équipe et la solidarité.
Y a-t-il un évènement qui t’a particulièrement marqué lors de tes interventions FARN ?
Cette année quand nous sommes intervenus en Alpes-Maritimes pour venir en aide aux sinistrés après le passage de la tempête Alex. Avec mon équipe nous avons participé au déblaiement de l’usine hydraulique de Paganin qui était ensevelie sous 10 mètres de débris. J’ai été touchée par la résilience des hydrauliciens et par le grand élan de solidarité qui s’est tout de suite mis en place grâce à une alliance nucléaire-hydraulique. Voir cette entraide entre les différentes entités EDF m’a beaucoup émue.
Retrouvez l'interview vidéo de Noëlie sur le compte Twitter de la centrale de Paluel 👉 @EDF_Paluel 🖱️