La force d'action rapide du nucléaire (FARN), un groupe d'intervention unique au monde
Publié le 17/12/2020
Composée de 300 équipiers répartis sur 5 sites en France, la force spéciale EDF est préparée pour intervenir en moins de 24h sur n’importe quelle centrale nucléaire du parc français. Les « pompiers du nucléaire » sont aussi formés pour intervenir sur des sites accidentés lors d’évènements type catastrophe naturelle.
Un dispositif né d’un retour d’expérience
Suite à l’accident de Fukushima, EDF a créé la FARN en 2011 afin de garantir en tout temps la disponibilité de moyens matériels robustes et de ressources humaines qualifiées pour éviter tout rejet dans l’environnement dans le cas d’un accident grave survenu sur une centrale nucléaire. Leur mission en situation de crise est de réalimenter la centrale en eau, en air et en électricité de manière à maintenir le bon fonctionnement des installations.
Un mois d’octobre 2020 chargé
Seulement deux jours après le passage de la tempête Alex, la FARN s’est rendue dans les Alpes Maritimes afin d’apporter du soutien aux équipes d’EDF Hydro et aux populations locales. Entre opérations de sécurisation des installations hydrauliques d’EDF et activités de déblaiement des terrains accidentés, au total : 109 équipiers FARN dont 17 de Paluel et 15 véhicules FARN ont été mobilisés pendant 20 jours. Les équipes ont entrepris un important travail de dégagement d’itinéraires et de désobstruction de prise d’eau, bouchée par des débris et éléments projetés. Elles ont également œuvré à l’alimentation en électricité de foyers alentours. Des interventions menées collectivement avec solidarité et esprit d’équipe.
De retour des Alpes Maritimes, la FARN n’a pas tardé à retourner sur le terrain mais cette fois-ci dans le cadre d’un exercice national. Pendant cinq jours, une centaine d’équipiers FARN venus des bases régionales de Paluel, Dampierre, Civaux et Bugey, et de l’État-major, se sont regroupés en « colonnes » sur le site de Flamanville. Ils s’y sont entraînés en situation fictive de catastrophe naturelle avec des vents à plus de 180km/h provoquant la perte des alimentations électriques extérieures de la centrale de Flamanville et un début d’inondation. L’exercice a débuté dès le départ des convois depuis les bases régionales et consistait à rétablir les sources d’alimentations essentielles au maintien en état sûr des installations. Un exercice de grande ampleur dont l’objectif était de créer du lien entre les nombreux acteurs et d’évaluer les pratiques d’intervention.
Un important volume de formation
Pour être à même d’intervenir en tout temps, la FARN a mis en œuvre un vaste programme de formation dans le cadre duquel plus de 50 000 heures de formation sont dispensées par an et l’équivalent de 10 semaines d’entraînement par an sont réalisées en situations critiques et complexes à l’échelle nationale. Plus de 40 exercices de grande ampleur ont été réalisés depuis 2016. Les équipiers s’entraînent quotidiennement, pour maintenir le plus haut niveau de qualification pour intervenir en cas de crise.
Un dispositif né d’un retour d’expérience
Suite à l’accident de Fukushima, EDF a créé la FARN en 2011 afin de garantir en tout temps la disponibilité de moyens matériels robustes et de ressources humaines qualifiées pour éviter tout rejet dans l’environnement dans le cas d’un accident grave survenu sur une centrale nucléaire. Leur mission en situation de crise est de réalimenter la centrale en eau, en air et en électricité de manière à maintenir le bon fonctionnement des installations.
Un mois d’octobre 2020 chargé
Seulement deux jours après le passage de la tempête Alex, la FARN s’est rendue dans les Alpes Maritimes afin d’apporter du soutien aux équipes d’EDF Hydro et aux populations locales. Entre opérations de sécurisation des installations hydrauliques d’EDF et activités de déblaiement des terrains accidentés, au total : 109 équipiers FARN dont 17 de Paluel et 15 véhicules FARN ont été mobilisés pendant 20 jours. Les équipes ont entrepris un important travail de dégagement d’itinéraires et de désobstruction de prise d’eau, bouchée par des débris et éléments projetés. Elles ont également œuvré à l’alimentation en électricité de foyers alentours. Des interventions menées collectivement avec solidarité et esprit d’équipe.
De retour des Alpes Maritimes, la FARN n’a pas tardé à retourner sur le terrain mais cette fois-ci dans le cadre d’un exercice national. Pendant cinq jours, une centaine d’équipiers FARN venus des bases régionales de Paluel, Dampierre, Civaux et Bugey, et de l’État-major, se sont regroupés en « colonnes » sur le site de Flamanville. Ils s’y sont entraînés en situation fictive de catastrophe naturelle avec des vents à plus de 180km/h provoquant la perte des alimentations électriques extérieures de la centrale de Flamanville et un début d’inondation. L’exercice a débuté dès le départ des convois depuis les bases régionales et consistait à rétablir les sources d’alimentations essentielles au maintien en état sûr des installations. Un exercice de grande ampleur dont l’objectif était de créer du lien entre les nombreux acteurs et d’évaluer les pratiques d’intervention.
Un important volume de formation
Pour être à même d’intervenir en tout temps, la FARN a mis en œuvre un vaste programme de formation dans le cadre duquel plus de 50 000 heures de formation sont dispensées par an et l’équivalent de 10 semaines d’entraînement par an sont réalisées en situations critiques et complexes à l’échelle nationale. Plus de 40 exercices de grande ampleur ont été réalisés depuis 2016. Les équipiers s’entraînent quotidiennement, pour maintenir le plus haut niveau de qualification pour intervenir en cas de crise.