Plénière en CLI : retour sur les temps forts.
Publié le 01/10/2020
Une plénière organisée par la Commission Locale d’Information (CLI) s’est tenue vendredi 25 septembre dernier à l’espace Jean Monnet de Bourbourg. Cette instance présidée par Paul Christophe, réunissait autour de la table la centrale nucléaire de Gravelines et l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN). Trois représentants du site dont le directeur Emmanuel Villard, ont pris la parole sur trois thématiques spécifiques : l’organisation pendant la crise sanitaire, un point d’avancement sur les chantiers du Programme Industriel en cours et la fin des travaux de protection des moteurs des six tambours filtrants.
Une mobilisation exceptionnelle pendant la crise sanitaire.
La centrale nucléaire de Gravelines et plus largement le Groupe EDF bénéficiait du retour d’expérience de l’épidémie de la grippe aviaire de 2004. Un plan de continuité d’activité établit et mis à jour a permis au site d’être réactif dès le début de la pandémie de la COVID-19. L’objectif : maintenir les activités en lien avec la sûreté, la production et arrêts d’unités, la sécurisation des ressources en personnel prioritaire (astreinte, équipes de quart) et la sacralisation de la salle des commandes. Ainsi dès le 17 mars, date du confinement, le travail à distance a été mis en place pour 60% des salariés, les équipes de quart sont passées de 7 à 5 et les gestes barrières à appliquer sont devenus obligatoires sur le site. Le bilan de cette période comptabilise 60 cas confirmés sur le site de Gravelines, (dont 50 d’entre eux n’ont pas été testés), 2 personnes hospitalisées et 0 cluster.
Des chantiers dans les délais malgré la crise sanitaire.
Le Programme Industriel de la centrale de Gravelines dont une majeure partie s’aligne sur les quatrièmes visites décennales, courre jusque 2028. Trois chantiers d’envergure, classés Post-Fukushima, affichait des échéances en 2020.
Sur le premier semestre, le site devait finaliser la mise en service des Diesels d’Ultime Secours N°1 et N° 2 (les 4 autres ayant été mis en service en 2019). Ce fût le cas. Le jeudi 18 juin dernier, un ultime essai à vide a confirmé le bon fonctionnement du groupe électrogène. Le chef d’exploitation a ainsi autorisé ainsi la mise en exploitation des DUS 1 et 2.Depuis cette date, les 6 DUS de la centrale nucléaire de Gravelines sont officiellement mis en exploitation. Un projet pharaonique qui aura mobilisé près de 1000 intervenants, aura fait couler environ 6000 m3 de béton et aura duré 5 années complètes.
Sur le second semestre, le lancement de la construction de la protection périphérique anti-inondation (PPINO) a bien débuté le 6 aout dernier. La première phase de construction de la PPINO consiste d’abord à rendre étanche la partie souterraine. Comme le précise Stéphane Commelin, chef de mission du Programme Industriel de Gravelines , « la partie souterraine de notre future installation doit être tout aussi étanche que la partie visible ». Et pour cause, en cas d’inondation, l’eau, bloquée par la future digue en remblais, s’infiltrerait alors par le sol. « C’est un phénomène physique naturel » poursuit-il. Ainsi, pour rendre étanche le sol, des écrans en béton sont en train d’être coulés dans les tranchées préalablement terrassées et blindées. Depuis l’ouest du site en passant par la route des enrochements et jusqu’à la dune pare-feu, près de près de 1100m d’écrans étanches doivent être réalisés, soit environ 12 000 m3 de béton à couler dans le sol d’ici la fin de l’année.
Pour finir, la phase préparatoire du chantier APU consistant à disposer sur site d’un apport en eau supplémentaire pour refroidir les générateurs de vapeur, le circuit primaire et la piscine d’entreposage des combustibles, a débuté comme prévu cet été par la phase préparatoire, la recherche de réseaux enterrés.
Fin de la construction de 12 casemates.
Le 5 juin dernier, l’ASN a adressé une mise en demeure à la centrale nucléaire de Gravelines au sujet du traitement d’un Écart de Conformité. Celui-ci concernait les conséquences potentielles qu’aurait une explosion d’origine externe sur les moteurs qui permettent la rotation des tambours filtrants, dans les stations de pompage des 6 unités de production. Aujourd’hui, les 12 moteurs de tambours filtrants dont dispose le site sont déjà tous équipés de leurs casemates protectrices.
Le chantier consistait à installer des casemates en acier galvanisé, préfabriquées en usine, sur les moteurs des tambours filtrants. L’objectif était d’améliorer la sûreté puisque les moteurs sont ainsi protégés en cas de chute de la superstructure du bâtiment ou de projection de projectiles issus de vents violents.
Une mobilisation exceptionnelle pendant la crise sanitaire.
La centrale nucléaire de Gravelines et plus largement le Groupe EDF bénéficiait du retour d’expérience de l’épidémie de la grippe aviaire de 2004. Un plan de continuité d’activité établit et mis à jour a permis au site d’être réactif dès le début de la pandémie de la COVID-19. L’objectif : maintenir les activités en lien avec la sûreté, la production et arrêts d’unités, la sécurisation des ressources en personnel prioritaire (astreinte, équipes de quart) et la sacralisation de la salle des commandes. Ainsi dès le 17 mars, date du confinement, le travail à distance a été mis en place pour 60% des salariés, les équipes de quart sont passées de 7 à 5 et les gestes barrières à appliquer sont devenus obligatoires sur le site. Le bilan de cette période comptabilise 60 cas confirmés sur le site de Gravelines, (dont 50 d’entre eux n’ont pas été testés), 2 personnes hospitalisées et 0 cluster.
Des chantiers dans les délais malgré la crise sanitaire.
Le Programme Industriel de la centrale de Gravelines dont une majeure partie s’aligne sur les quatrièmes visites décennales, courre jusque 2028. Trois chantiers d’envergure, classés Post-Fukushima, affichait des échéances en 2020.
Sur le premier semestre, le site devait finaliser la mise en service des Diesels d’Ultime Secours N°1 et N° 2 (les 4 autres ayant été mis en service en 2019). Ce fût le cas. Le jeudi 18 juin dernier, un ultime essai à vide a confirmé le bon fonctionnement du groupe électrogène. Le chef d’exploitation a ainsi autorisé ainsi la mise en exploitation des DUS 1 et 2.Depuis cette date, les 6 DUS de la centrale nucléaire de Gravelines sont officiellement mis en exploitation. Un projet pharaonique qui aura mobilisé près de 1000 intervenants, aura fait couler environ 6000 m3 de béton et aura duré 5 années complètes.
Sur le second semestre, le lancement de la construction de la protection périphérique anti-inondation (PPINO) a bien débuté le 6 aout dernier. La première phase de construction de la PPINO consiste d’abord à rendre étanche la partie souterraine. Comme le précise Stéphane Commelin, chef de mission du Programme Industriel de Gravelines , « la partie souterraine de notre future installation doit être tout aussi étanche que la partie visible ». Et pour cause, en cas d’inondation, l’eau, bloquée par la future digue en remblais, s’infiltrerait alors par le sol. « C’est un phénomène physique naturel » poursuit-il. Ainsi, pour rendre étanche le sol, des écrans en béton sont en train d’être coulés dans les tranchées préalablement terrassées et blindées. Depuis l’ouest du site en passant par la route des enrochements et jusqu’à la dune pare-feu, près de près de 1100m d’écrans étanches doivent être réalisés, soit environ 12 000 m3 de béton à couler dans le sol d’ici la fin de l’année.
Pour finir, la phase préparatoire du chantier APU consistant à disposer sur site d’un apport en eau supplémentaire pour refroidir les générateurs de vapeur, le circuit primaire et la piscine d’entreposage des combustibles, a débuté comme prévu cet été par la phase préparatoire, la recherche de réseaux enterrés.
Fin de la construction de 12 casemates.
Le 5 juin dernier, l’ASN a adressé une mise en demeure à la centrale nucléaire de Gravelines au sujet du traitement d’un Écart de Conformité. Celui-ci concernait les conséquences potentielles qu’aurait une explosion d’origine externe sur les moteurs qui permettent la rotation des tambours filtrants, dans les stations de pompage des 6 unités de production. Aujourd’hui, les 12 moteurs de tambours filtrants dont dispose le site sont déjà tous équipés de leurs casemates protectrices.
Le chantier consistait à installer des casemates en acier galvanisé, préfabriquées en usine, sur les moteurs des tambours filtrants. L’objectif était d’améliorer la sûreté puisque les moteurs sont ainsi protégés en cas de chute de la superstructure du bâtiment ou de projection de projectiles issus de vents violents.