L’unité de production n°4 de nouveau connectée au réseau électrique
Publié le 11/08/2020
L'untité de production n°4 est de nouveau connectée, à pleine puissance, au réseau électrique national depuis ce mardi 11 août 2020.
Elle avait été mise à l’arrêt de manière programmée le 30 mai dernier. Il s'agissait du 2nd arrêt programmé pour rechargement de combustible de l'année.
Il a intégré le retour d'expérience de gestion des mesures sanitaires acquises lors du précédent arrêt de Gravelines qui a démarré juste après le confinement.
Outre le rechargement d'un quart du combustible, des opérations de maintenance et de contrôle de matériel (activités de robinetterie, chaudronnerie, contrôles d'étanchéité, installation de détecteurs d'incendie, changement de tête de soupapes...) ont également été effectuées.
Pour rappel, il existe trois types d’arrêts programmés, assurés par les équipes d’EDF et des entreprises prestataires : les arrêts « pour simple rechargement » du combustible, avec peu ou pas de maintenance ; les « visites partielles » avec rechargement du combustible et maintenance ; et les visites décennales durant lesquelles sont réalisés le rechargement du combustible, la maintenance et les actions d’amélioration de la sûreté de la centrale ainsi que les grands contrôles des différents composants.
Concrètement, l’arrêt d’une unité de production nucléaire pour maintenance ou rechargement de combustible respecte une procédure bien définie organisée autour de sept étapes clés : la mise à l’arrêt du réacteur tout d’abord, c’est à dire son refroidissement progressif (l’eau est à plus de 300°C) ; l’ouverture de la cuve à l’aide d’une machine spécifique permettant de dévisser le couvercle de la cuve et d’accéder au combustible ; le déchargement du combustible et son transfert dans une piscine installée dans le bâtiment combustible réservé à cet effet ; la maintenance du réacteur lui-même ; le rechargement du combustible transféré en sens inverse de la piscine du bâtiment combustible vers la piscine du bâtiment réacteur ; la fermeture de la cuve et la mise sous vide du circuit primaire qui permet d’extraire l’air emprisonné dans les tubes des générateurs vapeurs et de remplir complètement l’ensemble du circuit primaire avant chauffage ; et enfin, le redémarrage du réacteur après avoir effectué les nombreux essais de fonctionnement et obtenu l’accord de l’ASN.
Elle avait été mise à l’arrêt de manière programmée le 30 mai dernier. Il s'agissait du 2nd arrêt programmé pour rechargement de combustible de l'année.
Il a intégré le retour d'expérience de gestion des mesures sanitaires acquises lors du précédent arrêt de Gravelines qui a démarré juste après le confinement.
Outre le rechargement d'un quart du combustible, des opérations de maintenance et de contrôle de matériel (activités de robinetterie, chaudronnerie, contrôles d'étanchéité, installation de détecteurs d'incendie, changement de tête de soupapes...) ont également été effectuées.
Pour rappel, il existe trois types d’arrêts programmés, assurés par les équipes d’EDF et des entreprises prestataires : les arrêts « pour simple rechargement » du combustible, avec peu ou pas de maintenance ; les « visites partielles » avec rechargement du combustible et maintenance ; et les visites décennales durant lesquelles sont réalisés le rechargement du combustible, la maintenance et les actions d’amélioration de la sûreté de la centrale ainsi que les grands contrôles des différents composants.
Concrètement, l’arrêt d’une unité de production nucléaire pour maintenance ou rechargement de combustible respecte une procédure bien définie organisée autour de sept étapes clés : la mise à l’arrêt du réacteur tout d’abord, c’est à dire son refroidissement progressif (l’eau est à plus de 300°C) ; l’ouverture de la cuve à l’aide d’une machine spécifique permettant de dévisser le couvercle de la cuve et d’accéder au combustible ; le déchargement du combustible et son transfert dans une piscine installée dans le bâtiment combustible réservé à cet effet ; la maintenance du réacteur lui-même ; le rechargement du combustible transféré en sens inverse de la piscine du bâtiment combustible vers la piscine du bâtiment réacteur ; la fermeture de la cuve et la mise sous vide du circuit primaire qui permet d’extraire l’air emprisonné dans les tubes des générateurs vapeurs et de remplir complètement l’ensemble du circuit primaire avant chauffage ; et enfin, le redémarrage du réacteur après avoir effectué les nombreux essais de fonctionnement et obtenu l’accord de l’ASN.