Déclaration d'un événement significatif de sûreté de niveau 1 sur une injection involontaire de bore lors d'un essai périodique sur l'unité n°2
Publié le 07/11/2019
Le 31 octobre 2019, un essai périodique doit être réalisé sur un système de sauvegarde du réacteur* de l’unité n°2. Le réacteur est en pleine puissance.
Suite à une manœuvre inappropriée lors de la réalisation de l’essai, du bore a été injecté dans les tuyauteries situées en amont du circuit primaire. La vanne a été refermée immédiatement. Afin d’éviter la cristallisation du bore dans les tuyauteries, les procédures imposent un arrêt du réacteur.
Ces conséquences, identifiées tardivement, ont conduit à l’arrêt du réacteur n°2 au-delà du délai prescrit par les procédures (cet arrêt a fait en conséquence l’objet d’une communication externe dédiée).
Cet écart de Sûreté n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations, ni sur l’environnement a été déclaré le 4 novembre 2019 à l’Autorité de sûreté nucléaire au niveau 1, sur l’échelle INES.
* Le circuit d’injection de sécurité (RIS) permet, en cas d'accident, d'introduire de l'eau borée sous pression dans le circuit primaire. Le but de cette manœuvre est d'étouffer la réaction nucléaire et d'assurer le refroidissement du cœur.
Suite à une manœuvre inappropriée lors de la réalisation de l’essai, du bore a été injecté dans les tuyauteries situées en amont du circuit primaire. La vanne a été refermée immédiatement. Afin d’éviter la cristallisation du bore dans les tuyauteries, les procédures imposent un arrêt du réacteur.
Ces conséquences, identifiées tardivement, ont conduit à l’arrêt du réacteur n°2 au-delà du délai prescrit par les procédures (cet arrêt a fait en conséquence l’objet d’une communication externe dédiée).
Cet écart de Sûreté n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations, ni sur l’environnement a été déclaré le 4 novembre 2019 à l’Autorité de sûreté nucléaire au niveau 1, sur l’échelle INES.
* Le circuit d’injection de sécurité (RIS) permet, en cas d'accident, d'introduire de l'eau borée sous pression dans le circuit primaire. Le but de cette manœuvre est d'étouffer la réaction nucléaire et d'assurer le refroidissement du cœur.