Non-respect des règles générales d’exploitation lors d’opérations de vidange du circuit primaire de l’unité de production n°2
Publié le 11/10/2019
Depuis le samedi 5 octobre, l’unité de production n°2 est à l’arrêt pour procéder au renouvellement d’une partie de son combustible et réaliser des opérations de maintenance. Lors d’un arrêt, plusieurs phases sont respectées et se succèdent. Elles sont liées au niveau d’eau dans le circuit primaire.
Le 8 octobre, les opérations de vidange de l’eau du circuit primaire débutent. Elles sont nécessaires pour procéder aux activités de déchargement du combustible situé dans le bâtiment réacteur.
Pour mener à bien la vidange du circuit primaire, un salarié de la centrale doit manœuvrer une vanne située sur un évent* du pressuriseur**. Cependant, peu avant la réalisation de son activité, le salarié est interrompu et il ne manœuvre pas la vanne. Les opérations de vidange du pressuriseur ont été engagées sans l’ouverture de l’évent, et donc dans une phase inappropriée de l’arrêt. Conformément aux procédures, un contrôle a été réalisé. Il a permis d’identifier que la vanne de l’évent était fermée.
Dès détection de l’écart, les équipes de la centrale ont cessé les opérations de vidange et ouvert l’évent. Toutefois, la vidange du circuit primaire et du pressuriseur a été réalisée dans une phase de l’arrêt inappropriée, ce qui constitue un écart aux règles générales d’exploitation. L’alarme de détection du niveau d’eau minimum n’a pas été atteinte.
Cet événement n’a eu aucune conséquence sur la sûreté des installations, sur la sécurité du personnel, ni sur l’environnement. Cependant, le non-respect des règles générales d’exploitation a conduit la direction de la centrale nucléaire de Golfech à déclarer un événement significatif sûreté, le 11 octobre 2019, à l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) au niveau 1 de l’échelle INES, qui en compte 7.
*Un évent est un matériel qui permet une entrée ou sortie d’air.
**Le pressuriseur a pour rôle de maintenir l'eau du circuit primaire sous forte pression (155 bars) afin d'empêcher l'ébullition de l'eau, portée à plus de 310°C.
Le 8 octobre, les opérations de vidange de l’eau du circuit primaire débutent. Elles sont nécessaires pour procéder aux activités de déchargement du combustible situé dans le bâtiment réacteur.
Pour mener à bien la vidange du circuit primaire, un salarié de la centrale doit manœuvrer une vanne située sur un évent* du pressuriseur**. Cependant, peu avant la réalisation de son activité, le salarié est interrompu et il ne manœuvre pas la vanne. Les opérations de vidange du pressuriseur ont été engagées sans l’ouverture de l’évent, et donc dans une phase inappropriée de l’arrêt. Conformément aux procédures, un contrôle a été réalisé. Il a permis d’identifier que la vanne de l’évent était fermée.
Dès détection de l’écart, les équipes de la centrale ont cessé les opérations de vidange et ouvert l’évent. Toutefois, la vidange du circuit primaire et du pressuriseur a été réalisée dans une phase de l’arrêt inappropriée, ce qui constitue un écart aux règles générales d’exploitation. L’alarme de détection du niveau d’eau minimum n’a pas été atteinte.
Cet événement n’a eu aucune conséquence sur la sûreté des installations, sur la sécurité du personnel, ni sur l’environnement. Cependant, le non-respect des règles générales d’exploitation a conduit la direction de la centrale nucléaire de Golfech à déclarer un événement significatif sûreté, le 11 octobre 2019, à l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) au niveau 1 de l’échelle INES, qui en compte 7.
*Un évent est un matériel qui permet une entrée ou sortie d’air.
**Le pressuriseur a pour rôle de maintenir l'eau du circuit primaire sous forte pression (155 bars) afin d'empêcher l'ébullition de l'eau, portée à plus de 310°C.