La force d’action rapide du nucléaire en exercice à Flamanville
Publié le 30/10/2020
Du lundi 26 au vendredi 30 octobre 2020, la centrale EDF de Flamanville a accueilli, dans le cadre d’un exercice de grande ampleur, une centaine d’équipiers de la Force d’action rapide du nucléaire (FARN).
Un exercice de 5 jours
Une centaine d’équipiers FARN en provenance de l’Etat Major et des quatre bases régionales (Civaux, Dampierre, Paluel et Bugey), regroupés en «colonnes» étaient présents à Flamanville du 26 au 30 octobre pour un exercice de grande ampleur.
Arrivée le 26 octobre, l’exercice pour la FARN débute dès le départ du convoi de la base régionale.
Un scénario de tempête à Flamanville
Les 27 et 28 octobre, les équipes ont dû faire face à une mise en situation de catastrophe naturelle exceptionnelle avec une tempête et des pointes de vent à plus de 180km/h provoquant la perte des alimentations électriques extérieures de la centrale de Flamanville et un début d’inondation.
De quoi dérouler, sur site et en extérieur, les missions phares de la FARN :
> Mission air - électricité, pour retrouver de la ventilation, de la lumière et des éléments de contrôles commandes (fonctions essentielles au pilotage du réacteur) pour les opérateurs de la centrale ;
> Mission eau à Clairefontaine, pour s’entraîner sur la mise en œuvre d’une source froide mobile avec un nouvel échangeur capable de refroidir l’eau de la piscine de stockage du combustible, via un système de pompage longue distance, capable de pomper l’eau jusqu’à 7 bars de pression sur plusieurs kilomètres.
À Flamanville, les équipes se sont également entraînées en s’approvisionnant directement depuis les bassins de rétention situés en haut de falaise et en acheminement l’eau jusqu’au bâtiment nucléaire, faisant ainsi cheminer les tuyaux tout au long des 70 mètres de la falaise ;
> Mission électricité, avec centrale électrique mobile et générateurs de 100 KW de puissance qui permettent d’alimenter les matériels essentiels pour la sûreté du réacteur tels que les diesels et le DUS (diesel d’ultime secours) ;
> Mission carburant, à l’aide de réservoirs mobiles contenant 600 litres de GNR (gazole non routier), visant notamment à ré-alimenter les DUS et l’ensemble des moyens régionaux de crise de la FARN (véhicules, matériels, moyens de manutention lourd) en mission.
Le 29 octobre, les équipiers FARN se sont entraînés aux côtés des équipiers d’astreinte dans le cadre d’un exercice de crise joué au centre de crise local (CCL). L’objectif : créer du lien entre les acteurs et mieux connaître les pratiques d’intervention de chacun.
Une force spéciale, sur place en moins de 24 heures
Depuis le 1er janvier 2016, la FARN est en mesure d’intervenir dans n’importe quelle centrale nucléaire française en difficulté en moins de 24 heures pour retrouver les moyens en eau, en air et en électricité. Les équipiers de cette force d’action rapide ont de multiples compétences en maintenance, logistique, conduite du réacteur, ...
Salariés EDF, experts du nucléaire, ce sont plus de 300 femmes et hommes volontaires, engagés au profit de la sûreté des sites et de la protection des populations qui forment la FARN. Ils sont investis à la fois dans leur métier et dans leur mission d’intervention de crise, guidés par des valeurs fortes telles que la rigueur, la solidarité et l’exemplarité.
*À la suite de l’accident de Fukushima et après la tenue d’un vaste audit sur ses centrales nucléaires (les évaluations complémentaires de sûreté), EDF a mis en place un ensemble de dispositions exceptionnelles visant à pérenniser le parc nucléaire français en garantissant son intégrité en toute situation. La Force d’Action Rapide du Nucléaire (FARN) est désormais capable d’intervenir, en cas d’urgence, dans n’importe quel site nucléaire en France et en simultané sur l’ensemble des réacteurs d’un même site en moins de 24h. Les quatre bases implantées à Civaux, Dampierre, Paluel et Bugey sont aujourd’hui pleinement opérationnelles.
Un exercice de 5 jours
Une centaine d’équipiers FARN en provenance de l’Etat Major et des quatre bases régionales (Civaux, Dampierre, Paluel et Bugey), regroupés en «colonnes» étaient présents à Flamanville du 26 au 30 octobre pour un exercice de grande ampleur.
Arrivée le 26 octobre, l’exercice pour la FARN débute dès le départ du convoi de la base régionale.
Un scénario de tempête à Flamanville
Les 27 et 28 octobre, les équipes ont dû faire face à une mise en situation de catastrophe naturelle exceptionnelle avec une tempête et des pointes de vent à plus de 180km/h provoquant la perte des alimentations électriques extérieures de la centrale de Flamanville et un début d’inondation.
De quoi dérouler, sur site et en extérieur, les missions phares de la FARN :
> Mission air - électricité, pour retrouver de la ventilation, de la lumière et des éléments de contrôles commandes (fonctions essentielles au pilotage du réacteur) pour les opérateurs de la centrale ;
> Mission eau à Clairefontaine, pour s’entraîner sur la mise en œuvre d’une source froide mobile avec un nouvel échangeur capable de refroidir l’eau de la piscine de stockage du combustible, via un système de pompage longue distance, capable de pomper l’eau jusqu’à 7 bars de pression sur plusieurs kilomètres.
À Flamanville, les équipes se sont également entraînées en s’approvisionnant directement depuis les bassins de rétention situés en haut de falaise et en acheminement l’eau jusqu’au bâtiment nucléaire, faisant ainsi cheminer les tuyaux tout au long des 70 mètres de la falaise ;
> Mission électricité, avec centrale électrique mobile et générateurs de 100 KW de puissance qui permettent d’alimenter les matériels essentiels pour la sûreté du réacteur tels que les diesels et le DUS (diesel d’ultime secours) ;
> Mission carburant, à l’aide de réservoirs mobiles contenant 600 litres de GNR (gazole non routier), visant notamment à ré-alimenter les DUS et l’ensemble des moyens régionaux de crise de la FARN (véhicules, matériels, moyens de manutention lourd) en mission.
Le 29 octobre, les équipiers FARN se sont entraînés aux côtés des équipiers d’astreinte dans le cadre d’un exercice de crise joué au centre de crise local (CCL). L’objectif : créer du lien entre les acteurs et mieux connaître les pratiques d’intervention de chacun.
Une force spéciale, sur place en moins de 24 heures
Depuis le 1er janvier 2016, la FARN est en mesure d’intervenir dans n’importe quelle centrale nucléaire française en difficulté en moins de 24 heures pour retrouver les moyens en eau, en air et en électricité. Les équipiers de cette force d’action rapide ont de multiples compétences en maintenance, logistique, conduite du réacteur, ...
Salariés EDF, experts du nucléaire, ce sont plus de 300 femmes et hommes volontaires, engagés au profit de la sûreté des sites et de la protection des populations qui forment la FARN. Ils sont investis à la fois dans leur métier et dans leur mission d’intervention de crise, guidés par des valeurs fortes telles que la rigueur, la solidarité et l’exemplarité.
*À la suite de l’accident de Fukushima et après la tenue d’un vaste audit sur ses centrales nucléaires (les évaluations complémentaires de sûreté), EDF a mis en place un ensemble de dispositions exceptionnelles visant à pérenniser le parc nucléaire français en garantissant son intégrité en toute situation. La Force d’Action Rapide du Nucléaire (FARN) est désormais capable d’intervenir, en cas d’urgence, dans n’importe quel site nucléaire en France et en simultané sur l’ensemble des réacteurs d’un même site en moins de 24h. Les quatre bases implantées à Civaux, Dampierre, Paluel et Bugey sont aujourd’hui pleinement opérationnelles.