L’EPR de Flamanville a débuté ses essais à chaud
Publié le 25/09/2019
Samedi 21 septembre, la seconde phase des essais à chaud de Flamanville 3 a été lancée. Pendant environ trois mois, les équipes vont se relayer jour et nuit pour mener à bien ces essais qui permettront de tester le fonctionnement du réacteur EPR Flamanville 3 dans des conditions similaires à celles de l’exploitation.
Les essais dits « à chaud » constituent une étape importante dans la phase d’essais d’ensemble du réacteur EPR puisqu’il s’agit de la répétition générale du fonctionnement de la centrale avant le chargement du combustible nucléaire et sa mise en service.
Le circuit primaire va ainsi être rempli d’eau jusqu’à atteindre les 155 bars, pression en fonctionnement normal. Le pressuriseur sera mis en service pour la première fois. Il permettra d’établir et de maintenir la pression dans le circuit primaire. Grâce au démarrage des quatre groupes motopompes primaires, la température de l’eau à l’intérieur des circuits va s’élever pour atteindre 310 degrés.
Le circuit secondaire va également être rempli d’eau. Par échange de chaleur, au niveau des générateurs de vapeur, l’eau du circuit secondaire va se transformer en vapeur. Dans le cadre des essais à chaud, la vapeur produite sera directement dirigée vers le condenseur. Grâce à cet appareil formé de milliers de tubes dans lesquels circule de l’eau froide en provenance de la mer, la vapeur se retransformera en eau. En fin de séquence, un premier lancement de la turbine, grâce à la vapeur produite, sera également réalisé.
Pendant toute la durée des essais à chaud, les critères de sûreté seront observés et analysés. Des tests de régulation et d’automatismes seront également effectués pour valider le comportement et le bon fonctionnement de l’ensemble des matériels. Au total, ce sont plus de 250 procédures d’essais qui seront testées, 12 000 critères de sûreté et de performance qui seront validés et près de 160 systèmes mis en service.
Pour tout comprendre des essais à chaud cliquez ici :

Les essais dits « à chaud » constituent une étape importante dans la phase d’essais d’ensemble du réacteur EPR puisqu’il s’agit de la répétition générale du fonctionnement de la centrale avant le chargement du combustible nucléaire et sa mise en service.
Le circuit primaire va ainsi être rempli d’eau jusqu’à atteindre les 155 bars, pression en fonctionnement normal. Le pressuriseur sera mis en service pour la première fois. Il permettra d’établir et de maintenir la pression dans le circuit primaire. Grâce au démarrage des quatre groupes motopompes primaires, la température de l’eau à l’intérieur des circuits va s’élever pour atteindre 310 degrés.
Le circuit secondaire va également être rempli d’eau. Par échange de chaleur, au niveau des générateurs de vapeur, l’eau du circuit secondaire va se transformer en vapeur. Dans le cadre des essais à chaud, la vapeur produite sera directement dirigée vers le condenseur. Grâce à cet appareil formé de milliers de tubes dans lesquels circule de l’eau froide en provenance de la mer, la vapeur se retransformera en eau. En fin de séquence, un premier lancement de la turbine, grâce à la vapeur produite, sera également réalisé.
Pendant toute la durée des essais à chaud, les critères de sûreté seront observés et analysés. Des tests de régulation et d’automatismes seront également effectués pour valider le comportement et le bon fonctionnement de l’ensemble des matériels. Au total, ce sont plus de 250 procédures d’essais qui seront testées, 12 000 critères de sûreté et de performance qui seront validés et près de 160 systèmes mis en service.
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