Episode caniculaire : quelles conséquences ?
Publié le 07/05/2019
Un épisode caniculaire a touché la France fin juin, avec des températures de l’air qui dépassaient les normales saisonnières de plusieurs degrés. Pour la centrale nucléaire de Fessenheim, ces fortes chaleurs n’ont pas eu de conséquences, ni sur la sûreté des installations, ni sur la continuité de la fourniture d’électricité.
Une centrale nucléaire a besoin d’eau afin d’assurer le refroidissement des installations. Cette eau, prélevée dans la mer, un fleuve ou une rivière, est rejetée après utilisation. Ces rejets font l’objet d’autorisations délivrées à l’exploitant par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui prévoient des limites à ne pas dépasser.
Le principal impact d’une canicule peut être l’échauffement et/ou la baisse du débit de l’eau. Les centrales adaptent alors leur production pour respecter les limites réglementaires. Si la sûreté du réseau l’exige, un certain niveau de production peut être maintenu, en dépassant faiblement les limites de température autorisées, ce qui est prévu par la réglementation. Il s’agit de concilier deux obligations faites à EDF : assurer la continuité du service public de l’électricité, tout en préservant l’environnement.
Si la fonte des bassins alpins a pris du retard du fait de la fraicheur du mois de mai, elle est maintenant bien engagée, entrainant des débits élevés, notamment pour le Rhin, et limitant l’échauffement de l’eau. Parallèlement, les travaux de maintenance en cours sur le réacteur 2 de la centrale réduisent les besoins de refroidissement. Les experts d’EDF restent vigilants sur la poursuite possible de cet épisode de canicule pour les semaines à venir. Une surveillance de la météo et de l’hydrométrie est effectuée en continu pour anticiper les périodes de canicule et de forte sécheresse, évaluer les ressources en eau disponibles et adapter la production d’électricité.
Le saviez-vous ?
Les pointes de consommations lors des fortes chaleurs sont sans commune mesure avec celles de la saison hivernale. Si en été, 1 degré en plus correspond à une augmentation de l’ordre de 500 MW de la consommation électrique, en hiver, 1 degré en moins équivaut à une augmentation de l’ordre de 2 400 MW.
Une centrale nucléaire a besoin d’eau afin d’assurer le refroidissement des installations. Cette eau, prélevée dans la mer, un fleuve ou une rivière, est rejetée après utilisation. Ces rejets font l’objet d’autorisations délivrées à l’exploitant par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui prévoient des limites à ne pas dépasser.
Le principal impact d’une canicule peut être l’échauffement et/ou la baisse du débit de l’eau. Les centrales adaptent alors leur production pour respecter les limites réglementaires. Si la sûreté du réseau l’exige, un certain niveau de production peut être maintenu, en dépassant faiblement les limites de température autorisées, ce qui est prévu par la réglementation. Il s’agit de concilier deux obligations faites à EDF : assurer la continuité du service public de l’électricité, tout en préservant l’environnement.
Si la fonte des bassins alpins a pris du retard du fait de la fraicheur du mois de mai, elle est maintenant bien engagée, entrainant des débits élevés, notamment pour le Rhin, et limitant l’échauffement de l’eau. Parallèlement, les travaux de maintenance en cours sur le réacteur 2 de la centrale réduisent les besoins de refroidissement. Les experts d’EDF restent vigilants sur la poursuite possible de cet épisode de canicule pour les semaines à venir. Une surveillance de la météo et de l’hydrométrie est effectuée en continu pour anticiper les périodes de canicule et de forte sécheresse, évaluer les ressources en eau disponibles et adapter la production d’électricité.
Le saviez-vous ?
Les pointes de consommations lors des fortes chaleurs sont sans commune mesure avec celles de la saison hivernale. Si en été, 1 degré en plus correspond à une augmentation de l’ordre de 500 MW de la consommation électrique, en hiver, 1 degré en moins équivaut à une augmentation de l’ordre de 2 400 MW.