Réalisation de l'épreuve enceinte de l'Unité de Production n°2 de la centrale de Chooz
Publié le 12/06/2019
Les équipes de la centrale nucléaire de Chooz sont actuellement mobilisées sur les chantiers de la deuxième Visite Décennale de l’Unité de Production n°2 , qui a commencé le 15 mars dernier.
Cet arrêt hors norme apporte notamment des améliorations supplémentaires en matière de sûreté. À ce titre, plus de 20 000 activités, dont trois examens règlementaires propres à la Visite Décennale, sont programmés. Ces trois examens approfondis, qui concernent les pièces que l’on ne peut pas remplacer dans une centrale, sont les suivants :
Réalisé tous les 10 ans, il s’agit d’un essai périodique qui consiste à augmenter la pression à l’intérieur du bâtiment réacteur dans le but de repérer et comptabiliser d’éventuelles fuites, et de s’assurer du bon vieillissement du béton.
Pour rappel, le bâtiment réacteur est une enceinte cylindrique de 56 m de hauteur et de 37 m de diamètre, composée d’une paroi en béton précontraint d’environ 1 m d’épaisseur, revêtue d’une peau d’étanchéité en acier, dont le rôle est d’empêcher la diffusion des produits radioactifs en cas d’accident. L’épreuve enceinte a pour objectif de garantir la fonction de confinement, même en situation accidentelle. Pour simuler les conditions les plus pénalisantes, l’enceinte est soumise à une épreuve en air de 3,8 bar, soit près de 5 fois la pression normale.
Dans la cadre de la réalisation de cet examen, une batterie de 12 compresseurs a été installée à proximité du bâtiment réacteur. Leur exploitation pour les besoins de montée en pression du bâtiment réacteur peut potentiellement engendrer des nuisances sonores ponctuelles. Certains riverains sont donc susceptibles d’entendre du bruit à proximité de la centrale pendant le déroulement de cet examen, bruit dont la portée peut être plus ou moins conséquente en fonction des conditions météorologiques, qui peuvent influencer la propagation et la perception du son.
Cet arrêt hors norme apporte notamment des améliorations supplémentaires en matière de sûreté. À ce titre, plus de 20 000 activités, dont trois examens règlementaires propres à la Visite Décennale, sont programmés. Ces trois examens approfondis, qui concernent les pièces que l’on ne peut pas remplacer dans une centrale, sont les suivants :
- Le contrôle de la cuve, à l’aide d’un matériel appelé «machine d’inspection en service» (MIS). Ce robot, commandé à distance à l’aide de câbles de fibre optique, permet de scruter chaque centimètre carré de la cuve du réacteur.
- L’épreuve hydraulique du circuit primaire, qui a pour but de vérifier son étanchéité en montant la pression du circuit de 155 bars à 200 bars.
- L’épreuve enceinte du bâtiment réacteur, qui consiste à augmenter la pression à 3,8 bars dans le bâtiment afin de contrôler sa résistance et son étanchéité.
Réalisé tous les 10 ans, il s’agit d’un essai périodique qui consiste à augmenter la pression à l’intérieur du bâtiment réacteur dans le but de repérer et comptabiliser d’éventuelles fuites, et de s’assurer du bon vieillissement du béton.
Pour rappel, le bâtiment réacteur est une enceinte cylindrique de 56 m de hauteur et de 37 m de diamètre, composée d’une paroi en béton précontraint d’environ 1 m d’épaisseur, revêtue d’une peau d’étanchéité en acier, dont le rôle est d’empêcher la diffusion des produits radioactifs en cas d’accident. L’épreuve enceinte a pour objectif de garantir la fonction de confinement, même en situation accidentelle. Pour simuler les conditions les plus pénalisantes, l’enceinte est soumise à une épreuve en air de 3,8 bar, soit près de 5 fois la pression normale.
Dans la cadre de la réalisation de cet examen, une batterie de 12 compresseurs a été installée à proximité du bâtiment réacteur. Leur exploitation pour les besoins de montée en pression du bâtiment réacteur peut potentiellement engendrer des nuisances sonores ponctuelles. Certains riverains sont donc susceptibles d’entendre du bruit à proximité de la centrale pendant le déroulement de cet examen, bruit dont la portée peut être plus ou moins conséquente en fonction des conditions météorologiques, qui peuvent influencer la propagation et la perception du son.