Mise à l’arrêt programmée de l’unité de production n°2 de la centrale de Chooz
Publié le 13/02/2021
Le vendredi 12 février à 22h00, les équipes de la centrale de Chooz ont procédé à la mise à l’arrêt de l’unité de production n°2 afin d’effectuer le rechargement d’une partie de son combustible et de réaliser quelques opérations de maintenance dans le cadre d’un Arrêt pour simple rechargement (ASR).
Cet arrêt, préparé par 70 personnes depuis un an et demi, durera environ 40 jours et mobilisera près de 1500 personnes qui réaliseront 3500 tâches prévues au planning.
Pour rappel, il existe trois types d’arrêts programmés :
> l’Arrêt pour simple rechargement (ASR),
> la Visite partielle (VP) qui permet le rechargement du combustible mais aussi un important programme de maintenance,
> la Visite décennale (VD) qui comporte, en plus du programme de la visite partielle, des contrôles approfondis et réglementaires de la cuve du réacteur, du circuit primaire et de l’enceinte du bâtiment réacteur.
Chacun de ces arrêts est décomposé en 7 étapes majeures :
1. Mise à l'arrêt du réacteur : L'arrêt du réacteur consiste à refroidir et dépressuriser progressivement le circuit primaire. L'eau du circuit, initialement à 155 bars de pression et 300°C, retrouve en quelques jours des conditions ambiantes.
2. Ouverture de la cuve : Pour accéder au combustible, le couvercle de la cuve du réacteur doit être dévissé à l'aide d'une machine spécifique.
3. Déchargement du combustible : Une fois extrait de la cuve, le combustible est entreposé dans la piscine du bâtiment combustible.
4. Réacteur complètement déchargé : Il n'y a plus de combustible dans la cuve, les circuits sont vidangés afin de procéder aux différentes opérations de maintenance programmées.
5. Rechargement du combustible : Le combustible, dont 1/3 est neuf, est transféré de la piscine du bâtiment combustible vers la cuve du réacteur.
6. Fermeture du circuit primaire : La cuve est refermée.
7. Redémarrage du réacteur : Après avoir effectué les essais de fonctionnement et obtenu l'accord de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), le réacteur peut être redémarré.
A l’issue de ces sept étapes, l’unité de production n°2 sera ensuite reconnectée au réseau national et produira de l'électricité décarbonée en toute sûreté.
L’unité de production n°1 est arrêtée depuis le 13 décembre 2020 pour effectuer une opération de maintenance sur un système de ventilation situé dans le bâtiment réacteur.
Cet arrêt, préparé par 70 personnes depuis un an et demi, durera environ 40 jours et mobilisera près de 1500 personnes qui réaliseront 3500 tâches prévues au planning.
Pour rappel, il existe trois types d’arrêts programmés :
> l’Arrêt pour simple rechargement (ASR),
> la Visite partielle (VP) qui permet le rechargement du combustible mais aussi un important programme de maintenance,
> la Visite décennale (VD) qui comporte, en plus du programme de la visite partielle, des contrôles approfondis et réglementaires de la cuve du réacteur, du circuit primaire et de l’enceinte du bâtiment réacteur.
Chacun de ces arrêts est décomposé en 7 étapes majeures :
1. Mise à l'arrêt du réacteur : L'arrêt du réacteur consiste à refroidir et dépressuriser progressivement le circuit primaire. L'eau du circuit, initialement à 155 bars de pression et 300°C, retrouve en quelques jours des conditions ambiantes.
2. Ouverture de la cuve : Pour accéder au combustible, le couvercle de la cuve du réacteur doit être dévissé à l'aide d'une machine spécifique.
3. Déchargement du combustible : Une fois extrait de la cuve, le combustible est entreposé dans la piscine du bâtiment combustible.
4. Réacteur complètement déchargé : Il n'y a plus de combustible dans la cuve, les circuits sont vidangés afin de procéder aux différentes opérations de maintenance programmées.
5. Rechargement du combustible : Le combustible, dont 1/3 est neuf, est transféré de la piscine du bâtiment combustible vers la cuve du réacteur.
6. Fermeture du circuit primaire : La cuve est refermée.
7. Redémarrage du réacteur : Après avoir effectué les essais de fonctionnement et obtenu l'accord de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), le réacteur peut être redémarré.
A l’issue de ces sept étapes, l’unité de production n°2 sera ensuite reconnectée au réseau national et produira de l'électricité décarbonée en toute sûreté.
L’unité de production n°1 est arrêtée depuis le 13 décembre 2020 pour effectuer une opération de maintenance sur un système de ventilation situé dans le bâtiment réacteur.