Déclaration d’un événement lié à une incohérence entre deux analyses d’un même prélèvement
Publié le 12/07/2018
Dans le cadre de la mise en brassage d’un déshuileur (équipement qui permet de séparer les traces d’hydrocarbures de l’eau), le laboratoire de la centrale a prélevé un échantillon pour réaliser deux mesures distinctes concernant la composition de l’effluent.
Le 14 juin 2018, le laboratoire externe chargé de réaliser les deux analyses transmet au CNPE les résultats de la première mesure. La concentration en hydrocarbure de l’échantillon est de 6,90 mg/L pour un seuil règlementaire à ne pas dépasser de 10 mg/L. Les équipes sont autorisées à rejeter l’effluent dans la Meuse sur la base de ces résultats.
Le 6 juillet 2018, les résultats de la deuxième mesure, réalisée selon une méthode différente, indiquent une concentration en hydrocarbures de 14 mg/L, supérieure au seuil réglementaire de 10 mg/L.
Les équipes de la centrale procèdent alors à une analyse de l’incohérence entre les deux résultats, et en déduisent que la quantité d’hydrocarbures potentiellement rejetée au-delà de la limite autorisée est au maximum de 500 g.
Compte-tenu du débit du réseau d’égout et du faible débit de rejet du déshuileur, cet événement n’a pas eu d’impact sur l’environnement.
Conformément à nos procédures, cet évènement a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 12 juillet 2018 comme significatif pour l’environnement.
Le 14 juin 2018, le laboratoire externe chargé de réaliser les deux analyses transmet au CNPE les résultats de la première mesure. La concentration en hydrocarbure de l’échantillon est de 6,90 mg/L pour un seuil règlementaire à ne pas dépasser de 10 mg/L. Les équipes sont autorisées à rejeter l’effluent dans la Meuse sur la base de ces résultats.
Le 6 juillet 2018, les résultats de la deuxième mesure, réalisée selon une méthode différente, indiquent une concentration en hydrocarbures de 14 mg/L, supérieure au seuil réglementaire de 10 mg/L.
Les équipes de la centrale procèdent alors à une analyse de l’incohérence entre les deux résultats, et en déduisent que la quantité d’hydrocarbures potentiellement rejetée au-delà de la limite autorisée est au maximum de 500 g.
Compte-tenu du débit du réseau d’égout et du faible débit de rejet du déshuileur, cet événement n’a pas eu d’impact sur l’environnement.
Conformément à nos procédures, cet évènement a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 12 juillet 2018 comme significatif pour l’environnement.