L’unité de production n°4 réussi la première étape réglementaire de sa visite décennale : la cuve du réacteur inspectée !
Publié le 01/07/2020
Comme nous l'évoquions dans notre publication du 19 juin 2020, l’inspection de la cuve du réacteur par la machine d’inspection en service (MIS) est une des grandes activités marquantes réalisée pendant la visite décennale d'une centrale nucléaire. Cette inspection s’est clôturée avec succès pour l'unité de production n°4 vendredi dernier, le 26 juin 2020.
La cuve du réacteur ne peut pas être remplacée mais elle est inspectée en profondeur grâce à la Machine d’Inspection en Service ou « MIS » (voir photo ci-dessus). La MIS est arrivée en kit à la centrale EDF de Chinon (il en existe seulement trois sur le parc nucléaire français dont une spécialement dédiée à l'EPR). Il a donc fallu assembler les 12 tonnes de ce matériel, haut de 12 mètres et composé de trois bras articulés d’environ 2,5 mètres chacun.
Des contrôles minutieux
L’inspection de la cuve consiste à vérifier la bonne qualité du revêtement, des tuyauteries et des soudures. Pour cela, trois types de contrôles sont effectués :
- un contrôle visuel effectué par l’intermédiaire de caméras ;
- des analyses par ultrasons pour contrôler l’épaisseur du métal ;
- des contrôles par gammagraphie, pour analyser la cuve en profondeur.
Les inspections de la MIS représentent plus de 200 heures de travail. Quatre équipes de 2 personnes : un opérateur et un analyste, se sont relayés en 3x8, 7/7 jours, tout au long des contrôles.
Des analyses poussées
Les résultats obtenus à l’issu de ces contrôles font l'objet d’analyses par une unité d’ingénierie d’EDF. Dès l’assurance de leur conformité, ils sont ensuite envoyés à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Cette intervention est une des conditions nécessaires pour obtenir l’autorisation de faire fonctionner l’unité de production n°4 une nouvelle décennie.
La cuve du réacteur ne peut pas être remplacée mais elle est inspectée en profondeur grâce à la Machine d’Inspection en Service ou « MIS » (voir photo ci-dessus). La MIS est arrivée en kit à la centrale EDF de Chinon (il en existe seulement trois sur le parc nucléaire français dont une spécialement dédiée à l'EPR). Il a donc fallu assembler les 12 tonnes de ce matériel, haut de 12 mètres et composé de trois bras articulés d’environ 2,5 mètres chacun.
Des contrôles minutieux
L’inspection de la cuve consiste à vérifier la bonne qualité du revêtement, des tuyauteries et des soudures. Pour cela, trois types de contrôles sont effectués :
- un contrôle visuel effectué par l’intermédiaire de caméras ;
- des analyses par ultrasons pour contrôler l’épaisseur du métal ;
- des contrôles par gammagraphie, pour analyser la cuve en profondeur.
Les inspections de la MIS représentent plus de 200 heures de travail. Quatre équipes de 2 personnes : un opérateur et un analyste, se sont relayés en 3x8, 7/7 jours, tout au long des contrôles.
Des analyses poussées
Les résultats obtenus à l’issu de ces contrôles font l'objet d’analyses par une unité d’ingénierie d’EDF. Dès l’assurance de leur conformité, ils sont ensuite envoyés à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Cette intervention est une des conditions nécessaires pour obtenir l’autorisation de faire fonctionner l’unité de production n°4 une nouvelle décennie.