Détection tardive d’un dysfonctionnement sur une vanne d’isolement de l’unité de production n°4
Publié le 19/06/2018
L'enceinte de confinement de chaque bâtiment réacteur de la centrale de Cattenom est constituée de deux parois en béton, une paroi intérieure et une paroi extérieure. Entre les deux parois se trouve un espace dit « inter-enceintes » dans lequel on trouve notamment un système de puisard et de pompage permettant de récupérer tous types d’effluents liquides. Afin de garantir le confinement du bâtiment réacteur, une vanne d’isolement située sur ce système au niveau de la paroi extérieure de l’enceinte permet de l’obturer en cas de besoin.
Le mardi 29 mai 2018, lors d’opérations d’exploitation sur ce système dans l’unité de production n°4, les équipes de la centrale ont identifié un dysfonctionnement sur la vanne d’isolement. La fermeture totale de cette vanne et donc sa fonction de confinement n’était pas garantie. Cet évènement n’a eu aucune conséquence puisque la paroi intérieure est restée intègre. La vanne a été réparée et était à nouveau pleinement opérationnelle le dimanche 3 juin 2018 conformément au délai imposé par nos règles d’exploitation.
Sur la base du diagnostic plus poussé du matériel réalisé à partir du 3 juin, la direction de la centrale a estimé de manière conservative que l’origine du dysfonctionnement pourrait potentiellement remonter à la dernière opération de maintenance menée sur la vanne, soit en avril 2016. En raison de la détection tardive de ce dysfonctionnement, la direction de la centrale a déclaré l’évènement à l’Autorité de Sûreté Nucléaire le mardi 19 Juin 2018 au niveau 1 de l’échelle internationale INES (qui compte 7 niveaux).
Le mardi 29 mai 2018, lors d’opérations d’exploitation sur ce système dans l’unité de production n°4, les équipes de la centrale ont identifié un dysfonctionnement sur la vanne d’isolement. La fermeture totale de cette vanne et donc sa fonction de confinement n’était pas garantie. Cet évènement n’a eu aucune conséquence puisque la paroi intérieure est restée intègre. La vanne a été réparée et était à nouveau pleinement opérationnelle le dimanche 3 juin 2018 conformément au délai imposé par nos règles d’exploitation.
Sur la base du diagnostic plus poussé du matériel réalisé à partir du 3 juin, la direction de la centrale a estimé de manière conservative que l’origine du dysfonctionnement pourrait potentiellement remonter à la dernière opération de maintenance menée sur la vanne, soit en avril 2016. En raison de la détection tardive de ce dysfonctionnement, la direction de la centrale a déclaré l’évènement à l’Autorité de Sûreté Nucléaire le mardi 19 Juin 2018 au niveau 1 de l’échelle internationale INES (qui compte 7 niveaux).