Economies d'énergie et émissions carbone

Réduction des émissions de CO2 : Air Liquide fixe des objectifs complémentaires

Vendredi 24 mars 2023, Air Liquide a présenté ses objectifs complémentaires en matière de développement durable, parmi lesquels figurent des objectifs de réductions d’émission de gaz à effet de serre en amont de la production et en aval. Le groupe s’engage ainsi à ce qu’en 2025, 75% de ses 50 plus grands clients soient engagés en faveur de la neutralité carbone en 2050 et 100% d’ici à 2035. Air Liquide compte également réduire de 30% son intensité carbone d’ici à 2025 et renforcer ses critères d’évaluation liés à la biodiversité dans ses processus d’investissement. Le groupe français a souligné que « les émissions absolues de CO2 du groupe sont restées stables en 2022 pour la seconde année consécutive alors qu'Air Liquide a continué à développer ses activités ». Ces objectifs complémentaires ont été dévoilés alors que le 23 mars 2023, un groupe d’investisseurs pesant plus de 4 000 milliards de dollars a lancé un appel pour demander aux plus importants groupes chimistes européens de redoubler d’efforts dans la lutte pour le climat.

investir.lesechos.fr - Publié le 24/03/2023

Energies renouvelables

Énergies renouvelables : signature d’un protocole d’accord pour le secteur agricole

Le 22 mars, la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA) et le Syndicat des énergies renouvelables (SER) ont signé un protocole d’accord visant à promouvoir « le développement des renouvelables en conciliation avec les intérêts de la filière agricole ». « Face au double défi de la transition énergétique et du dérèglement climatique qui affecte particulièrement le monde rural, (…) le développement (des énergies renouvelables) doit s’accélérer, c’est une opportunité pour le monde agricole », a déclaré Christiane Lambert, la présidente de la FNSEA se félicitant d’une initiative qui « permettra de renforcer le dialogue entre les deux secteurs ». Selon la FNSEA, le secteur agricole produit actuellement 20% des énergies renouvelables en France, une production qui pourrait être multipliée par deux d’ici 2030 et par trois d’ici 2050, selon l’Ademe. Pour Jules Nyssen, président du SER, ce protocole représente « un signal politique qui dit qu’on peut s’entendre, qu’il n’y a pas d’opposition entre production alimentaire et d’énergie ». Parmi les sujets sur lesquels les signataires seront appelés à échanger figurent notamment le développement de l’agrivoltaïsme et celui de la biomasse.

lemondedelenergie.com - Publié le 24/03/2023

Tendances et acteurs

Les sites des JO 2024 seront alimentés par de l’énergie 100% renouvelable

Lors d’une conférence de presse donnée le 22 mars, Frédéric Lebrun, directeur délégué énergie pour les prochains Jeux Olympiques (JO) a indiqué que « l’ensemble des sites de compétition pour Paris 2024, les Jeux Olympiques et paralympiques, seront alimentés par le réseau électrique ». Les seuls groupes électrogènes dont seront équipés les sites fonctionneront aux biocarburants et ne seront utilisés qu’en cas de panne de l’alimentation. Alors que la logique inverse prévaut dans bon nombre de gros événements tels que les matchs de football, les concerts ou les festivals, les organisateurs des JO de 2024 ont fait ce choix pour limiter les émissions de CO2 de la manifestation. En recourant au réseau électrique, « on réduit de 90% les émissions de CO2 par rapport à une alimentation diesel », a calculé Catherine Lescure, directrice communication et RSE d’Enedis, le gestionnaire du réseau de distribution d'électricité. « EDF va fournir 100% d'électricité renouvelable pour les Jeux », indique pour sa part Gaëlle Salaün, directrice commerce Ile-de-France EDF. Des « garanties d’origine » permettront en effet de certifier qu’une quantité d’électricité éolienne ou solaire équivalente à la quantité consommée sera injectée sur le réseau électrique. Pour rappel, la feuille de route des JO2024 prévoit de limiter les émissions de l’événement à environ 1,58 million de tonnes équivalent CO2, loin de la moyenne des 3,5 millions de tonnes émises lors des JO de Londres ou ceux de Rio.

connaissancedesenergies.org - Publié le 22/03/2023

Publicités lumineuses : les gares, aéroports et stations de métro s’engagent pour davantage de sobriété

Le 27 mars, les opérateurs des gares, stations de métro et aéroports ont signé une charte d’engagement destinée à limiter la consommation des publicités lumineuses. Ce texte prévoit que les écrans numériques et autres affiches rétroéclairées puissent être « éteints ou à défaut mis en veille pendant les horaires de fermeture au public ». Les gares s’engagent à réduire de 71% la consommation de ses publicités lumineuses et de réduire de 45% les émissions carbones liées à ces écrans d’ici 2031 par rapport à 2022. Selon l’agence nationale de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), les 1400 écrans publicitaires numériques parisiens présents dans le métro en 2020 représentaient « autant que les émissions dues à l’utilisation du métro parisien par 20 millions de passagers ».

Connaissancedesenergies.org - Publié le 27/03/2023