
Si l’attractivité territoriale du Grand Dijon a le vent en poupe – regain de dynamisme économique, accroissement démographique – c’est à sa nouvelle politique énergétique qu’il le doit. L’analyse de l’élu communautaire du Grand Dijon, Jean-Patrick Masson, délégué au patrimoine, à l’environnement et aux réseaux, par ailleurs adjoint au maire de Dijon.
Mon expérience d’élu régulièrement en contact avec des entreprises m’a amené à constater que l’orientation énergétique prise par le Grand Dijon avait envoyé un message fort aux entreprises : un message d’ouverture à la nouveauté et de grande capacité d’accueil aux projets innovants. En 2008, en effet, la communauté urbaine (CU) du Grand Dijon a fait le choix d’une nouvelle politique énergétique pour développer des réseaux de chaleur généralistes et y raccorder les bâtiments de l’ensemble de son territoire. Ces réseaux de chaleur sont alimentés à 60 % par de la biomasse et à 20 % par la récupération d’énergie fatale provenant de l’usine d’incinération. Quand c’est nécessaire, du gaz y est injecté.
Ce faisant, la CU a prouvé qu’elle avait une vision pour elle-même, et qu’elle était capable de la défendre auprès de ses partenaires ERDF, GRDF, et de la société Dalkia qui l’a aidée à mettre en place le réseau de chaleur. L’adoption d’une politique énergétique à la fois adaptée au contexte géographique particulier du Grand Dijon et respectueuse de la qualité de l’environnement a démontré la détermination de la CU à se tourner vers des solutions d’avenir. C’est, là encore, un réel facteur d’attractivité du territoire pour des entreprises.
Ce faisant, la CU a prouvé qu’elle avait une vision pour elle-même, et qu’elle était capable de la défendre auprès de ses partenaires ERDF, GRDF, et de la société Dalkia qui l’a aidée à mettre en place le réseau de chaleur. L’adoption d’une politique énergétique à la fois adaptée au contexte géographique particulier du Grand Dijon et respectueuse de la qualité de l’environnement a démontré la détermination de la CU à se tourner vers des solutions d’avenir. C’est, là encore, un réel facteur d’attractivité du territoire pour des entreprises.
Le choix politique de nous orienter vers la production d’une énergie locale a été fondamental.
Cela a adressé un signal aux habitants et aux investisseurs. Un territoire qui prend son avenir en main est attractif car rassurant.
Par ailleurs, en choisissant de développer un réseau de chaleur principalement alimenté par de la biomasse, la CU a permis à la filière bois, importante dans la région, de prendre de l’envergure en se structurant et en s’organisant différemment. Cela a eu un impact sur l’emploi local, ce qui a par conséquent attiré de nouveaux habitants.
La région a également fait le choix d’investir dans le transport collectif, notamment dans son réseau de TER. Cela a été un autre gage de confiance dans l’avenir. En permettant aux habitants d’utiliser plus régulièrement les transports en commun, la région a montré que la qualité de l’environnement faisait partie de ses priorités. Politique environnementale et attractivité territoriale sont donc liées.
Résultat : Dijon, géographiquement excentrée par rapport au territoire de la Bourgogne, s’y retrouve, grâce à son dynamisme, en plein centre.
Cela a adressé un signal aux habitants et aux investisseurs. Un territoire qui prend son avenir en main est attractif car rassurant.
Par ailleurs, en choisissant de développer un réseau de chaleur principalement alimenté par de la biomasse, la CU a permis à la filière bois, importante dans la région, de prendre de l’envergure en se structurant et en s’organisant différemment. Cela a eu un impact sur l’emploi local, ce qui a par conséquent attiré de nouveaux habitants.
La région a également fait le choix d’investir dans le transport collectif, notamment dans son réseau de TER. Cela a été un autre gage de confiance dans l’avenir. En permettant aux habitants d’utiliser plus régulièrement les transports en commun, la région a montré que la qualité de l’environnement faisait partie de ses priorités. Politique environnementale et attractivité territoriale sont donc liées.
Résultat : Dijon, géographiquement excentrée par rapport au territoire de la Bourgogne, s’y retrouve, grâce à son dynamisme, en plein centre.
C’est une aubaine à plusieurs titres. D’abord, la loi sur la transition énergétique leur permet de prendre leur place dans la politique climatique engagée par l’Union européenne. Avec sa politique énergétique, le territoire du Grand Dijon a démontré qu’il avait des ressources pour se remettre en question et développer des actions rapides répondant aux objectifs des 3 x 20(1).
Ensuite, c’est une aubaine sur le plan technique. La possibilité de produire localement de l’énergie favorise les innovations technologiques, également importantes pour l’attractivité territoriale de la région. Dans le Grand Dijon, nous avons par exemple, développé un turbo alternateur pour notre usine d’incinération.
Atout également sur le plan économique, le développement des énergies renouvelables a permis de créer des emplois et de faire venir de nouveaux entrepreneurs.
Enfin, c’est une aubaine sur le plan environnemental. Selon vers quelle stratégie énergétique un territoire s’oriente, il peut pérenniser la qualité de l’environnement, qui, de plus en plus, constitue un facteur d’attractivité territoriale pour les investisseurs.
(1) Le paquet climat-énergie de 2008 a pour objectif de permettre la réalisation de l’objectif « 20-20-20 » ou « 3 x 20 » visant à :
Ensuite, c’est une aubaine sur le plan technique. La possibilité de produire localement de l’énergie favorise les innovations technologiques, également importantes pour l’attractivité territoriale de la région. Dans le Grand Dijon, nous avons par exemple, développé un turbo alternateur pour notre usine d’incinération.
Atout également sur le plan économique, le développement des énergies renouvelables a permis de créer des emplois et de faire venir de nouveaux entrepreneurs.
Enfin, c’est une aubaine sur le plan environnemental. Selon vers quelle stratégie énergétique un territoire s’oriente, il peut pérenniser la qualité de l’environnement, qui, de plus en plus, constitue un facteur d’attractivité territoriale pour les investisseurs.
(1) Le paquet climat-énergie de 2008 a pour objectif de permettre la réalisation de l’objectif « 20-20-20 » ou « 3 x 20 » visant à :
- faire passer la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique européen à 20 % ;
- réduire les émissions de CO2 des pays de l’Union de 20 % ;
- accroître l’efficacité énergétique de 20 % d’ici à 2020.