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Pour Jean-Yves, 52 ans, responsable Solidarité à EDF, la solidarité se conjugue au pluriel. Car son parcours rime aussi avec Joséphine, sa fille atteinte d’une maladie rare, pour qui il a monté, il y a quatre ans, un restaurant d’insertion. Portrait à deux visages.
Sophie GUICHARD
« J’ai un secret… je dors très peu ! » Jean-Yves, 52 ans, a l’habitude d’appeler Youtube à la rescousse pour s’endormir bercé par le bruit de la pluie sur la tente. Une mélodie bien connue de cet engagé de la première heure : « Chez nous, c’est dans les gênes, je suis né dans une famille qui a baigné dans le milieu associatif : mon père chez les scouts, ma mère au Secours catholique. Mais pour moi, il y a deux types d’engagement, l’engagement associatif et celui qui s’impose à toi parce que la vie a fait que tu n’as pas le choix... » Le regard doux, Jean-Yves n’aime pas trop parler de lui. S’il le fait, c’est pour sa fille, Joséphine.
Joséphine, 25 ans, un beau sourire, nous reçoit dans sa « cantine » : 40 couverts, une déco colorée et vintage, bois, brique, et fleurs. Cette entreprise d’insertion, Jean-Yves l’a lancée en 2015, pour sa fille, atteinte d’une maladie orpheline « tellement compliquée qu’on n’en citera pas le nom ». Ce que Jean-Yves raconte avec pudeur, c’est un combat de chaque instant, pour trouver une place à l’école, contre des procédures souvent ineptes… A 18 ans, « alors qu’elle a toujours progressé, » elle se retrouve soudain sans projet professionnel : « Nous nous sommes dit que l’énergie que l’on avait pour elle, nous pouvions la mettre au service des autres » En 2013, Jean-Yves et son épouse, professeur d’économie sociale et familiale, décident de créer « Handélice », une association pour aider de jeunes adultes avec un handicap à s’insérer dans la société par le travail, mais aussi par la culture et les loisirs. « D’où cette cantine, même si c’était de la folie… », glisse Jean-Yves, qui, malgré les « fins de mois difficiles » de la structure, continue à imaginer l’avenir en mode projets. Responsable solidarité chez EDF, ses engagements dans la vie et dans le travail ne font désormais plus qu’un. Tel n’a pas été toujours le cas…
Une maîtrise administration économique et sociale des entreprises en poche, il débute chez EDF en 1991, aux ressources humaines de Lille et bascule vite vers le volet commercial à EDF GDF Services, à Valenciennes, où il est né et où il vit toujours: « Je n’ai pas très bien vécu cette période car je me disais : « Je ne suis pas mobile, donc je ne ferai jamais carrière. Aujourd’hui, je vois les choses autrement : « Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends », comme disait Mandela… moi, j’ai beaucoup appris ! ».
Jean-Yves décide alors de prendre un congé pour création d’entreprise et crée en 1996 une entreprise de chauffage, « cela n’a pas duré longtemps, je pensais qu’il suffisait d’être honnête et travailleur, mon côté Don Quichotte ! », plaisante-t-il. En 2007, il fonde un bureau d’études de diagnostics en performance énergétique dans l’immobilier. Et se retrouve face à une concurrence qui « fait de l’abattage sur les prix » : « C’était une fuite en avant, je craignais de ne pas trouver ma place dans l’entreprise. Dans le même temps, la santé de Joséphine déclinait. Au bout de trois ans je suis revenu ». Et lorsqu’en 2015, son service ferme et que se profile un poste à la solidarité, il postule en imaginant rester peu de temps.
Aujourd’hui, Jean-Yves n’a plus qu’un agenda et a trouvé sa place chez EDF : en quatre ans il est devenu responsable régional de la solidarité pour toute la région Nord-Ouest et manage une équipe de 34 personnes : « La solidarité, on peut y arriver par hasard, mais on n’y reste pas par hasard ! », s’enthousiasme-t-il. Sa mission ? Assurer les liens avec les travailleurs sociaux du territoire, les élus et gérer la situation des clients précaires. « Mon intégration dans le milieu associatif me sert pour le travail et mon travail m’aide à monter des projets d’insertion. » Il se dit fier de travailler pour ce service tourné vers les clients les plus fragiles : « EDF a fait ce choix et c’est un facteur de différenciation très fort, qui fait sens à l’heure actuelle ». Son aventure auprès de Joséphine, il la partage avec les élus, qu’il sensibilise en matière d’insertion. En plus de son travail, il développe un service traiteur, « La Cantine mobile de Joséphine ». Et met en place un nouveau projet, « La Colloc’ de Joséphine », une maison qui sera partagée par sept jeunes en situation de handicap qui apprendront à vivre ensemble, de manière autonome. Bien sûr, Joséphine est impliquée. Comme ses trois frères et sœurs et l’épouse de Jean-Yves, aujourd’hui Directrice bénévole des trois structures et sans qui « rien n’aurait été possible ». Tous font partie de la même aventure : bénévoles et pour certains salariés de la Cantine. C’est sûr, tout seul, on va plus vite, mais ensemble… on va plus loin !