Revue de presse
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tendances et marché de l'énergie
Autoconsommation solaire : hausse de la demande
Le 7 novembre 2022, le gestionnaire du réseau de distribution électrique a révélé que la France comptait 600 000 installations photovoltaïques à fin septembre 2022, soit une hausse de 20% en un an. Il a constaté « une nette accélération du nombre d’autoconsommateurs », « et pas uniquement dans les régions les plus ensoleillées ». Sur le territoire métropolitain, le nombre d’installations en autoconsommation individuelle est passé de 108 664 à fin mars 2021 à 208 000 à fin septembre 2022, avec des puissances de moins de 36 kilovoltampères (kVa). L’open data de l’entreprise précise que l’ensemble de ces installations produit au total plus de 13 gigawatts (GW). Au troisième trimestre 2022, les demandes de raccordement au réseau atteignent près de 1,1 GW, contre 0,8 GW sur la même période en 2021.
Pompes à chaleur et énergie solaire : Bruxelles souhaite simplifier les autorisations
Le projet législatif visant à renforcer le déploiement des énergies renouvelables présenté en juillet 2021 par Bruxelles fait actuellement l’objet de négociations entre les Parlementaires et les États membres. Le 2 novembre 2022, Bruxelles a proposé un texte d’urgence, valable pour un an, pour simplifier et accélérer les autorisations pour les pompes à chaleur et l’énergie solaire. Selon la Commission européenne, le but est de cibler « les technologies spécifiques et projets qui ont le plus grand potentiel de déploiement rapide et le moins d’impact sur l’environnement, pour contribuer à notre sécurité énergétique ». Ce texte d’urgence permettra d’autoriser automatiquement les connexions au réseau des pompes jusqu’à 12 kW. Pour le processus concernant l’installation de panneaux photovoltaïques sur des bâtiments ou structures existantes et leur connexion au réseau, Bruxelles suggère de restreindre le délai à un mois maximum. L’application de ces mesures d’urgence pourra être prolongée, d’ici juillet 2023, si la Commission le juge nécessaire. Avec cette proposition, « nous pourrons débloquer une myriade de projets d’énergies renouvelables dès les douze prochains mois », a souligné Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne.
De nouvelles capacités solaires coûteraient moins cher que le gaz
Selon une étude récente menée par la société de veille économique Rystad Energy, continuer à faire fonctionner les centrales au gaz coûterait dix fois plus cher, à long terme, que construire de nouvelles capacités solaires en Europe. D’ici à 2030, le coût moyen actualisé de l’énergie (LCOE) devrait s’établir à près de 150 euros/MWh pour les centrales au gaz existantes, selon l’entreprise norvégienne. « Cela reste trois fois supérieur au LCOE de nouvelles installations solaires PV. Pour que les centrales au gaz restent compétitives, il faudrait que le prix du gaz descende à près de 17 euros/MWh et que le prix du carbone tombe à 10 euros la tonne, ce qui est impensable actuellement », a expliqué Rystad Energy dans un communiqué. « Le gaz va continuer à jouer un rôle de premier ordre dans le mix énergétique européen pendant quelque temps encore, mais à moins d’un changement d’orientation radical, les aspects d’ordre purement économique ainsi que les inquiétudes en matière de climat feront pencher la balance en faveur des énergies renouvelables », a déclaré Carlos Torres Diaz, chef de l’unité électricité chez Rystad Energy. D’après la société, le solaire et l’éolien terrestre pourraient assurer la production d’électricité en Europe d’ici à 2028 si les énergies renouvelables recevaient les financements destinés au gaz.
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