Revue de presse
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tendances et marché de l'énergie
Nice Côte d’Azur : les priorités de la métropole en matière d’énergie
Dans une interview accordée à Green Univers, le vice-président de la métropole Nice Côte d'Azur en charge de la transition écologique et de la santé, Richard Chemla, a détaillé les priorités de la collectivité face à la crise énergétique. L’objectif est « d’être moins gourmand pour essayer de passer ces difficultés sans réduire les services publics », souligne-t-il. Pour cela, « nous travaillons sur le développement de la récupération de chaleur et des réseaux thermiques, comme celui du quartier Méridia exploité par Idex, ou celui de Dalkia, filiale du groupe EDF, en cours de construction et qui valorisera l’énergie des eaux usées », explique Richard Chemla. Il rappelle aussi que le président de la métropole Nice Côte d'Azur, Christian Estrosi, a présenté en septembre 2022 un plan de sobriété énergétique qui prévoit notamment de diminuer les surfaces de bureaux de 18 000 m2 en trois ans. Il est également prévu de faire passer de 60% à 90% la part de véhicules électriques dans le parc. La collectivité ambitionne en outre d’investir davantage dans le photovoltaïque, a conclu l’élu.
Décarbonation : l’objectif de 2050 nécessite plus de production d’électricité
Dans l’Hexagone, 26,6% de la consommation finale d’énergie a été assuré par l’électricité en 2019. La production d’électricité y serait le principal vecteur de décarbonation à condition d’augmenter la proportion des énergies renouvelables au détriment des combustibles fossiles. L’Académie des technologies a estimé dans un avis publié en mars 2021 qu’il est nécessaire d’augmenter la production d’électricité de 55 à 85% entre 1990 et 2050. Ainsi, l’électricité bas carbone deviendrait l’un des outils majeurs de réduction des émissions dans les secteurs du bâtiment, du transport et de l’industrie. D’autant que le mix électrique français est déjà fortement décarboné. Par ailleurs, l’Académie des technologies indique que si la consommation d’énergie finale baisse de 2 100 TWh à 1 050 TWh dans le contexte actuel, la consommation d’électricité devrait progresser de 470 TWh en 2019 à 730, voire à 840 TWh suivant la place de l’hydrogène en 2050. Ces chiffres soulignent l’importance de développer des capacités de production et d’infrastructures pour répondre à ce futur besoin.
Lutte contre la précarité énergétique : les collectivités mettent en place des dispositifs d’aide aux contribuables
Les collectivités s’attendent à une hausse des factures d’énergie impayées. Selon Départements de France, c’est « un sujet d’inquiétude, compte tenu du contexte ». « Dans le cadre de nos discussions budgétaires, nous essayons de gonfler le fonds de solidarité pour le logement (FSL), notamment le FSL « maintien », car on craint une sortie de l’hiver avec trop d’impayés. L’idée est de l’augmenter de 30%, et d’augmenter de 10 à 12% le FSL énergie », explique, de son côté, Renaud Payre, vice-président de la métropole de Lyon, chargé de l’habitat. À Évian-les-Bains, le Centre communal d'action sociale (CCAS) propose des ateliers de sensibilisation et d’information sur les questions énergétiques. Parmi les intervenants figurent un conseiller technicien d’EDF, spécialisé dans les écogestes, deux travailleuses sociales du pôle médicosocial du département, deux conseillers numériques de la maison France Services, une assistante sociale de la caisse d’allocations familiales et un conseiller numérique du département. La question du non-recours au chèque-énergie a également été abordée. D’après Vivianne Viollaz, adjointe à la maire d’Évian-les-Bains, chargée des solidarités et du logement, ce dernier est évalué à 30%.
La Banque des Territoires et InvestEU lancent « PVD+ »
Avec le soutien de la plateforme de conseil InvestEU de la Commission européenne, la Banque des Territoires a présenté une nouvelle offre « PVD+ » lors du Salon des Maires et des Collectivités Locales. Dotée de 6 millions d’euros, cette offre s’inscrit dans le cadre du programme national Petites villes de demain (PVD). Elle vise à promouvoir les investissements dans les projets de revitalisation durables en apportant à près de 450 villes labellisées PVD les moyens techniques et financiers pour concrétiser leurs projets. Valable jusqu’en 2026, PVD+ ambitionne à plus long terme d’aider les petites villes dans la conduite de nouveaux projets de transformation écologique et énergétique. Ce premier accord signé entre l’Union européenne et la Caisse des Dépôts dans le cadre du programme InvestEU « confirme l’engagement de la Banque des Territoires au service de l’objectif de neutralité climatique pour 2050 fixé par l’UE », souligne Olivier Sichel, directeur général délégué de la Caisse des Dépôts et directeur de la Banque des Territoires. « Je me réjouis de ce premier accord qui intervient en soutien direct des collectivités où les moyens humains et budgétaires sont les plus comptés », se félicite la cheffe de la représentation de la Commission européenne en France, Valérie Drezet-Humez.
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