Revue de presse
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tendances et marché de l'énergie
Aides à la rénovation énergétique : un budget général revu à la hausse
Le 24 janvier 2023, le président de l’Agence nationale de l’habitat (Anah), Thierry Repentin, a annoncé qu’en 2022 cette dernière avait financé la rénovation de 718 555 logements. Grâce à MaPrimeRénov’, 669 890 rénovations énergétiques ont été réalisées sur la période, soit au total 5,2 TWh d’économies annuelles d’énergie. Par ailleurs, le gain énergétique constaté sur les 66 000 rénovations globales financées par MaPrimeRénov' Sérénité en 2022 a atteint les 50%, dépassant largement l’objectif fixé de 35%. Les aides vont en outre augmenter en 2023 : 2,4 milliards d’euros seront ainsi alloués à MaPrimeRénov’ « classique », 596 millions d’euros à MaPrimeRénov' Sérénité et 455 millions d’euros à MaPrimeRénov' Copropriété.
Biomasse : l’état de la filière en France
La biomasse est la principale source d’énergie renouvelable en France, suivie de l’hydraulique et de l’éolien. Elle désigne l’ensemble des matières organiques pouvant devenir des sources d’énergie. Deuxième pays producteur d’énergie primaire renouvelable en Europe, la France se positionne au 17ème rang européen en termes de consommation finale brute d’énergies renouvelables. Des recherches sont actuellement menées par l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae) dans le domaine de la bioéconomie et de la mobilisation de la biomasse. L’objectif est de produire de l’énergie tout en veillant aux équilibres entre ses différents usages. L’Inrae s’intéresse également aux autres énergies renouvelables et à la sobriété énergétique.
Climat : Turku et Dijon visent la neutralité carbone d’ici à 2050
Alors que l’Europe souhaite devenir le premier continent neutre pour le climat à l’horizon 2050, les villes de Turku et de Dijon, respectivement en Finlande et en France, veulent atteindre cet objectif d’ici 2030. Elles sont membres phares du projet RESPONSE. Financé par l’Union européenne (UE), ce dernier vise à soutenir les villes dans leur transition vers les énergies renouvelables. Ce programme ambitionne de créer des « quartiers à énergie positive » dans ces villes, ce qui veut dire qu’il doit y avoir plus de production d’énergie que de consommation. À terme, ces quartiers doivent produire 20% d’énergie de plus qu’ils n’en consomment par an. Dans le cadre de ce projet, de nombreuses solutions de production d’énergie propre adaptées à la communauté sont testées à Turku et Dijon. L’année 2024 permettra d’identifier les solutions qui ont donné les meilleurs résultats. David Goujon et Monjur Murshed, coordinateurs de RESPONSE, estiment que les objectifs d’énergie positive du programme seront atteints d’ici 2024. Pour les porteurs du projet, les deux villes doivent donner envie à leurs homologues européennes de suivre leur exemple. Par ailleurs, l’UE finance un autre projet intitulé XPRESS, qui vise à inciter les urbanistes à utiliser davantage de solutions d’énergie propre en réunissant des PME, les pouvoirs publics et des utilisateurs des technologies.
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