Actualités
Test des sirènes d’alerte
Publié le 19/10/2020
Des essais de fonctionnement des sirènes d'alerte* de la centrale nucléaire de Saint-Laurent seront réalisés le mercredi 21 octobre, entre 8h et 16h.
Il n’y a pas de comportement particulier à adopter dans le cadre de ce test.
Il n’y a pas de comportement particulier à adopter dans le cadre de ce test.
*Il s’agit d’un système de prévention qui permet d’avertir les personnes se trouvant aux alentours d’une installation industrielle d’un incident, par le biais d’un signal sonore.
Déclaration d’un événement significatif sûreté générique de niveau 1 (échelle INES), sur le risque de non tenue au séisme de certains matériels du circuit de refroidissement intermédiaire du palier CPY*
Publié le 09/10/2020
Indice 2 – mise à jour le 15/10/2020
Le circuit de refroidissement intermédiaire (RRI) a pour fonction d’assurer, en fonctionnement ou à l’arrêt, la réfrigération des circuits auxiliaires des installations nucléaires. Il est lui-même refroidi au travers d'échangeurs par le circuit d'eau brute secourue.
Lors de contrôles menés sur le circuit RRI des réacteurs du palier 900 MWe*, il est apparu que certains échangeurs pouvaient présenter un défaut de tenue de ces matériels en cas de séisme de niveau SMS**, voire de niveau SMHV** pour certains réacteurs.
Ces défauts portaient sur les supportages de ces matériels pour l’ensemble des réacteurs de Cruas, Gravelines, Saint-Laurent ainsi que pour les réacteurs de Chinon 1 & 4, de Dampierre 1, 2 & 3 et de Tricastin 3 & 4.
Cet évènement n’a eu aucun impact sur la sûreté des installations.
Les travaux de remise en conformité des matériels ont été réalisés pour les réacteurs identifiés à date. Par ailleurs, les contrôles se poursuivent sur les autres réacteurs du palier CPY* afin d’identifier d’éventuels nouveaux écarts.
EDF a déclaré cet évènement à l’Autorité de sûreté nucléaire le 29 septembre 2020 comme évènement significatif sûreté générique de niveau 1 sur l’échelle INES, qui en compte 7 pour l’ensemble des réacteurs de Cruas, Gravelines, Saint-Laurent ainsi que pour les réacteurs de Chinon 1 & 4, de Dampierre 1, 2 & 3 et de Tricastin 3 & 4.
* CPY trente-deux réacteurs au Blayais, au Bugey, à Chinon, à Cruas-Meysse, à Dampierre-en-Burly, à Gravelines, à Saint-Laurent-des-Eaux, et au Tricastin.
** Le dimensionnement des systèmes d’une centrale nucléaire implique la définition de deux niveaux de séisme de référence : le séisme maximal historiquement vraisemblable (SMHV) qui est supérieur à tous les séismes s’étant produit au voisinage de la centrale depuis mille ans, et le séisme majoré de sécurité (SMS), séisme hypothétique d’intensité encore supérieure.
Le circuit de refroidissement intermédiaire (RRI) a pour fonction d’assurer, en fonctionnement ou à l’arrêt, la réfrigération des circuits auxiliaires des installations nucléaires. Il est lui-même refroidi au travers d'échangeurs par le circuit d'eau brute secourue.
Lors de contrôles menés sur le circuit RRI des réacteurs du palier 900 MWe*, il est apparu que certains échangeurs pouvaient présenter un défaut de tenue de ces matériels en cas de séisme de niveau SMS**, voire de niveau SMHV** pour certains réacteurs.
Ces défauts portaient sur les supportages de ces matériels pour l’ensemble des réacteurs de Cruas, Gravelines, Saint-Laurent ainsi que pour les réacteurs de Chinon 1 & 4, de Dampierre 1, 2 & 3 et de Tricastin 3 & 4.
Cet évènement n’a eu aucun impact sur la sûreté des installations.
Les travaux de remise en conformité des matériels ont été réalisés pour les réacteurs identifiés à date. Par ailleurs, les contrôles se poursuivent sur les autres réacteurs du palier CPY* afin d’identifier d’éventuels nouveaux écarts.
EDF a déclaré cet évènement à l’Autorité de sûreté nucléaire le 29 septembre 2020 comme évènement significatif sûreté générique de niveau 1 sur l’échelle INES, qui en compte 7 pour l’ensemble des réacteurs de Cruas, Gravelines, Saint-Laurent ainsi que pour les réacteurs de Chinon 1 & 4, de Dampierre 1, 2 & 3 et de Tricastin 3 & 4.
* CPY trente-deux réacteurs au Blayais, au Bugey, à Chinon, à Cruas-Meysse, à Dampierre-en-Burly, à Gravelines, à Saint-Laurent-des-Eaux, et au Tricastin.
** Le dimensionnement des systèmes d’une centrale nucléaire implique la définition de deux niveaux de séisme de référence : le séisme maximal historiquement vraisemblable (SMHV) qui est supérieur à tous les séismes s’étant produit au voisinage de la centrale depuis mille ans, et le séisme majoré de sécurité (SMS), séisme hypothétique d’intensité encore supérieure.
2ème récolte de miel Made in Saint-Laurent
Publié le 21/09/2020
Depuis 2019, la centrale de Saint-Laurent dispose de 4 ruches installées en bord de Loire à proximité d’un des plans d’eau du site. Les deux premières récoltes de 2020 sont prometteuses avec déjà 52,25 kg de miel de printemps et d’acacia récolté. Près de 40 kg devraient encore être récoltés en miel d’été.
L'engagement des sapeurs-pompiers volontaires salué
Publié le 21/09/2020
Jeudi 2 juillet, Nicolas André, directeur de la centrale de Saint-Laurent, a remis un écusson aux salariés sapeurs-pompiers volontaires pour saluer leur engagement.

La centrale collabore en permanence avec les SDIS* 41 et 45. Ensemble, ils ont notamment mis en place un centre virtuel pour mobiliser rapidement les 14 salariés sapeurs-pompiers du site, en leur mettant à disposition les équipements adaptés. Le centre est qualifié de virtuel car il n'y a pas d'engin sur place.
Chargés d’affaires, techniciens ou ingénieurs, en cas d'intervention, ces salariés présents sur la centrale viennent renforcer les équipes de secours extérieurs. Cela évite la mobilisation de pompiers externes supplémentaires qui peuvent poursuivre leurs activités et se libérer pour une éventuelle autre sollicitation.
Pour souligner cette collaboration, Nicolas André, directeur, a remis à ces salariés engagés, un écusson aux couleurs du centre virtuel de la centrale, symbole du partenariat entre les SDIS 41 et 45 et le CNPE.
*SDIS : Service départemental d’incendie et de secours.

La centrale collabore en permanence avec les SDIS* 41 et 45. Ensemble, ils ont notamment mis en place un centre virtuel pour mobiliser rapidement les 14 salariés sapeurs-pompiers du site, en leur mettant à disposition les équipements adaptés. Le centre est qualifié de virtuel car il n'y a pas d'engin sur place.
Chargés d’affaires, techniciens ou ingénieurs, en cas d'intervention, ces salariés présents sur la centrale viennent renforcer les équipes de secours extérieurs. Cela évite la mobilisation de pompiers externes supplémentaires qui peuvent poursuivre leurs activités et se libérer pour une éventuelle autre sollicitation.
Pour souligner cette collaboration, Nicolas André, directeur, a remis à ces salariés engagés, un écusson aux couleurs du centre virtuel de la centrale, symbole du partenariat entre les SDIS 41 et 45 et le CNPE.
*SDIS : Service départemental d’incendie et de secours.
Les événements significatifs déclarés à l’ASN en août 2020
Publié le 07/09/2020
Les événements significatifs de niveau 0 de la centrale nucléaire de Saint-Laurent font l’objet d’une communication mensuelle sur son site internet, dans le cadre de son devoir de transparence.
Un événement significatif sûreté, de niveau 0 (échelle INES), sans conséquence sur la sûreté des installations a été déclaré par la direction de la centrale de Saint-Laurent à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) entre le 1er et le 31 août 2020.
Evénement déclaré le 14/08/2020
En juin 2020, un contrôle d’épaisseur est réalisé sur une tuyauterie de l’un des circuits d’eau de refroidissement de l’unité de production n°1 présentant des traces de corrosion. Les mesures effectuées montrent que la tuyauterie présente une épaisseur inférieure à celle attendue pour garantir sa tenue à un séisme majoré de sécurité*. Le coude de la tuyauterie concerné est remplacé le 25 juillet 2020 lors de l’arrêt pour maintenance de l’unité de production n°1. Cet événement n’a pas eu d’impact sur le la sûreté des installations.
* Le dimensionnement des systèmes d’une centrale nucléaire implique la définition de deux niveaux de séisme de référence : le séisme maximal historiquement vraisemblable (SMHV) qui est supérieur à tous les séismes s’étant produit au voisinage de la centrale depuis mille ans, et le séisme majoré de sécurité (SMS), séisme hypothétique d’intensité encore supérieure. Les systèmes de la centrale, dont la tenue au séisme est nécessaire, sont dimensionnés à un niveau au moins égal au séisme majoré de sécurité.
De plus, un événement significatif sûreté dit générique, car commun à plusieurs centrales, a été déclaré par la direction du groupe EDF.
Evénement déclaré le 21/08/2020
Dans une centrale nucléaire, le système LLS, composé d'un groupe turboalternateur, permet de fournir une alimentation électrique à certains appareils nécessaires à la conduite de l’installation en cas de perte totale des alimentations électriques.
Afin de garantir le bon fonctionnement des matériels en toute situation, une ventilation mécanique, régulée par des sondes de température, a été installée sur l’ensemble des systèmes LLS des réacteurs du palier CPY*.
En 2020, les équipes d’EDF identifient un réglage inadapté des protections électriques de la ventilation, réglage qui ne permettait pas de garantir le bon fonctionnement des matériels dans certaines situations exceptionnelles. Cela concerne 12 des 28 réacteurs du palier CPY*.
Le remplacement des matériels concernés est en cours de réalisation.
Cet événement n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations, le système LLS n’ayant jamais été sollicité durant la période de présence du défaut.
Il a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 21 août 2020 comme Evènement significatif de sûreté générique au niveau 0 l’échelle INES qui en compte 7 pour les réacteurs de Blayais 2 et 4, Chinon B1, B2, B3 et B4, Cruas 1, 2 et 3, Dampierre 3 et Saint-Laurent B1, B2.
* Vingt-huit réacteurs de 900 MWe au Blayais, à Chinon, à Cruas-Meysse, à Dampierre-en-Burly, à Gravelines, à Saint-Laurent-des-Eaux et au Tricastin.
Un événement significatif sûreté, de niveau 0 (échelle INES), sans conséquence sur la sûreté des installations a été déclaré par la direction de la centrale de Saint-Laurent à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) entre le 1er et le 31 août 2020.
Evénement déclaré le 14/08/2020
En juin 2020, un contrôle d’épaisseur est réalisé sur une tuyauterie de l’un des circuits d’eau de refroidissement de l’unité de production n°1 présentant des traces de corrosion. Les mesures effectuées montrent que la tuyauterie présente une épaisseur inférieure à celle attendue pour garantir sa tenue à un séisme majoré de sécurité*. Le coude de la tuyauterie concerné est remplacé le 25 juillet 2020 lors de l’arrêt pour maintenance de l’unité de production n°1. Cet événement n’a pas eu d’impact sur le la sûreté des installations.
* Le dimensionnement des systèmes d’une centrale nucléaire implique la définition de deux niveaux de séisme de référence : le séisme maximal historiquement vraisemblable (SMHV) qui est supérieur à tous les séismes s’étant produit au voisinage de la centrale depuis mille ans, et le séisme majoré de sécurité (SMS), séisme hypothétique d’intensité encore supérieure. Les systèmes de la centrale, dont la tenue au séisme est nécessaire, sont dimensionnés à un niveau au moins égal au séisme majoré de sécurité.
De plus, un événement significatif sûreté dit générique, car commun à plusieurs centrales, a été déclaré par la direction du groupe EDF.
Evénement déclaré le 21/08/2020
Dans une centrale nucléaire, le système LLS, composé d'un groupe turboalternateur, permet de fournir une alimentation électrique à certains appareils nécessaires à la conduite de l’installation en cas de perte totale des alimentations électriques.
Afin de garantir le bon fonctionnement des matériels en toute situation, une ventilation mécanique, régulée par des sondes de température, a été installée sur l’ensemble des systèmes LLS des réacteurs du palier CPY*.
En 2020, les équipes d’EDF identifient un réglage inadapté des protections électriques de la ventilation, réglage qui ne permettait pas de garantir le bon fonctionnement des matériels dans certaines situations exceptionnelles. Cela concerne 12 des 28 réacteurs du palier CPY*.
Le remplacement des matériels concernés est en cours de réalisation.
Cet événement n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations, le système LLS n’ayant jamais été sollicité durant la période de présence du défaut.
Il a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 21 août 2020 comme Evènement significatif de sûreté générique au niveau 0 l’échelle INES qui en compte 7 pour les réacteurs de Blayais 2 et 4, Chinon B1, B2, B3 et B4, Cruas 1, 2 et 3, Dampierre 3 et Saint-Laurent B1, B2.
* Vingt-huit réacteurs de 900 MWe au Blayais, à Chinon, à Cruas-Meysse, à Dampierre-en-Burly, à Gravelines, à Saint-Laurent-des-Eaux et au Tricastin.
L'unité de production n°1 de la centrale EDF de Saint-Laurent à nouveau disponible sur le réseau électrique national
Publié le 05/09/2020
Le 04 septembre 2020, l’unité de production n°1 de la centrale nucléaire de Saint-Laurent a été reconnectée au réseau électrique national.
L’arrêt programmé pour maintenance annuelle de cette unité de production avait débuté le 03 juillet 2020*. Il a permis de renouveler une partie du combustible et de procéder à des opérations de maintenance, de contrôles et d’essais de matériels, qui ont mobilisées près de 2 000 salariés d’EDF et d’entreprises partenaires.
L’unité de production n°2 est également à la disposition du réseau électrique national.
* L’unité n°1 était déconnectée du réseau électrique national depuis le 15 juin 2020 suite à un arrêt automatique du réacteur.
L’arrêt programmé pour maintenance annuelle de cette unité de production avait débuté le 03 juillet 2020*. Il a permis de renouveler une partie du combustible et de procéder à des opérations de maintenance, de contrôles et d’essais de matériels, qui ont mobilisées près de 2 000 salariés d’EDF et d’entreprises partenaires.
L’unité de production n°2 est également à la disposition du réseau électrique national.
* L’unité n°1 était déconnectée du réseau électrique national depuis le 15 juin 2020 suite à un arrêt automatique du réacteur.
Les événements significatifs déclarés à l’ASN en juillet 2020
Publié le 21/08/2020
Les événements significatifs de niveau 0 de la centrale nucléaire de Saint-Laurent font l’objet d’une communication mensuelle sur son site internet, dans le cadre de son devoir de transparence.
Cinq événements significatifs sûreté, de niveau 0 (échelle INES), sans conséquence sur la sûreté des installations ont été déclarés par la direction de la centrale de Saint-Laurent à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) entre le 1er et le 31 juillet 2020.
Evénement déclaré le 01/07/2020
Le 29 juin 2020, dans le cadre d’une opération de maintenance, un ventilateur est arrêté par erreur, conduisant à l’indisponibilité partielle pendant 40 minutes d’une fonction de filtration de l’air de la salle de commande de l’unité de production n°2. Cet événement n’a eu aucun impact sur la sécurité du personnel ni sur la sûreté des installations.
Evénement déclaré le 03/07/2020
Le 26 juin 2020, lors d’une opération d’exploitation, un salarié détecte une diminution du niveau d’eau dans le circuit primaire, provoquée par une fuite, supérieure aux valeurs autorisées. Cet événement n’a pas eu d’impact sur la sûreté des installations, la fuite ayant été collectée dans une rétention prévue à cet effet, et un appoint automatique d’un autre circuit a compensé la perte liquide.
Evénement déclaré le 09/07/2020
Le 15 juin 2020, lors d’une visite de contrôle, un salarié détecte la présence de corrosion sur plusieurs tuyauteries du circuit de refroidissement de la centrale. Leur non-tenue an cas de « séisme maximal historiquement vraisemblable » est avérée. Cet événement n’a pas eu d’impact sur la sûreté des installations, le circuit dans sa totalité est toujours resté disponible. De plus une nouvelle opération d’exploitation serait à déployer en cas de séisme, pour éviter l’indisponibilité de ce matériel.
Evénement déclaré le 22/07/2020
Le 18 juillet 2020, un défaut matériel rend indisponible, pendant 11h40, la retransmission automatique en salle de commande d’une alarme de détection incendie d’un diesel de secours. Dans cette situation, une ronde de surveillance aurait dû être effectuée une fois par heure. Cet événement n’a pas eu de conséquence sur la sécurité du personnel ou la sûreté des installations.
Evénement déclaré le 31/07/2020
Evénement déclaré le 10/07/2020
Le 02 juillet 2020, les équipes de la centrale de Saint-Laurent A détectent qu’un défaut matériel a rendu indisponible la retransmission automatique, hors heures ouvrées, d’une alarme de détection incendie. Cet événement n’a pas eu de conséquence sur la sécurité du personnel ou la sûreté des installations.
Evénement déclaré le 31/07/2020
Le 29 juillet, lors de la prise en charge d’un fût, un intervenant constate que ce dernier est vide contrairement aux informations transmises. Il aperçoit deux éclats dont un perforant sur les parois. Aucune contamination n’est détectée à l’extérieur du fût, ni dans la rétention. Cet événement n’a pas eu de conséquence sur la sécurité du personnel, sur la sûreté des installations ou sur l’environnement.
De plus, trois événements significatifs sûreté dits génériques, car communs à plusieurs centrales, ont été déclarés par la direction du groupe EDF.
Déclaration d’un événement significatif de sûreté générique de niveau 0
La montée en puissance après rechargement s’accompagne d’essais physiques du cœur. Le flux neutronique est mesuré au milieu du réacteur par des détecteurs (instrumentation interne du cœur). Ces mesures constituent une carte de flux neutronique, une image de la puissance et de sa répartition dans le cœur. Cela permet notamment de vérifier plusieurs critères de sûreté définis dans les règles générales d’exploitation.
D’autre part, les essais physiques permettent de calibrer les éléments du système qui assure notamment la surveillance de la puissance thermique du réacteur.
Deux écarts ont été détectés sur ces sujets :
En raison de défauts organisationnels entraînant l’utilisation de données d’entrée imprécises, EDF a déclaré un événement significatif du domaine sûreté générique de niveau 0 sous l’échelle INES auprès de l’ASN le 2 juillet 2020 pour tous les réacteurs du parc nucléaire.
Déclaration d’un événement significatif sûreté générique de niveau 0 (échelle INES) relatif à un seuil d’alarme inadapté pour certains réacteurs du palier CPY**
Les réacteurs nucléaires sont équipés d’outil de mesure pour surveiller le flux neutronique issu de la fission dans le cœur du réacteur et ainsi s’assurer de son bon équilibre.
En cas d’alarme, des mesures de température sont réalisées au-dessus du cœur du réacteur afin d’en identifier l’origine (défaillance des outils de mesure ou réel déséquilibre). Si un réel déséquilibre est identifié, les équipes d’EDF mènent alors des mesures plus précises conformément aux Spécifications techniques d’exploitation (STE).
En 2020, EDF détecte que le seuil utilisé pour déclencher les mesures plus précises requises par les STE en cas de déséquilibre azimutal* n’est pas adapté pour les réacteurs du palier CPY** utilisant du combustible MOX***.
La note technique définissant ce seuil a été mise à jour.
Les analyses menées a posteriori par les équipes d’EDF ont conclu à une absence d’impact réel sur la sûreté des installations. Toutefois, cela constitue un défaut d’assurance qualité dans l’élaboration d’une note technique.
Par conséquent, EDF a déclaré cet événement le 17 juillet 2020 comme Evènement significatif sûreté générique pour les sites du palier CPY** utilisant du combustible MOX***, au niveau 0 de l’échelle INES qui en compte 7.
* Il existe trois types de déséquilibre du flux neutronique : axial, radial et azimutal
** Vingt-huit réacteurs de 900 MWe au Blayais, à Chinon, à Cruas-Meysse, à Dampierre-en-Burly, à Gravelines, à Saint-Laurent-des-Eaux et au Tricastin.
*** Le combustible nucléaire dit MOX (pour Mélange d’OXyde de plutonium et d’OXyde d’uranium) permet de recycler une partie des matières nucléaires issues du traitement des combustibles à Uranium naturel enrichi (UNE) à l’issue de leur utilisation dans les réacteurs électronucléaires. Il est aujourd’hui utilisé sur vingt-deux réacteurs de 900 MWe : au Blayais, à Chinon, à Dampierre-en-Burly, à Gravelines, à Saint-Laurent-des-Eaux et au Tricastin.
Déclaration d’un événement significatif sûreté générique de niveau 0 (échelle INES) relatif au paramétrage d’un référentiel inadapté dans un outil de calcul sur certains réacteurs du palier CPY*
Afin de déterminer la capacité des réacteurs à fonctionner à puissance intermédiaire dans la durée, les équipes d’EDF utilisent un outil de calcul qui précise, les possibilités et durées autorisées de fonctionnement à puissance réduite. Cet outil propose à l’utilisateur un choix entre plusieurs référentiels en cohérence avec les Spécification techniques d’exploitation (STE).
En 2020, EDF identifie qu’un des référentiel proposés dans l’outil pour les réacteurs du palier CPY* utilisant du combustible MOX** n’était pas décrit dans les STE (bien qu’il ait été préalablement instruit et approuvé il n’a jamais été mis en œuvre ni intégré aux STE). Il a depuis été supprimé dans l’outil de calcul.
Il n’y a eu aucun impact réel sur la sûreté. Toutefois, une utilisation inadaptée de l’outil aurait pu conduire, dans certains états, à fonctionner à puissance intermédiaire sur un nombre de jours plus important que celui autorisé par les STE.
Cet événement a été déclaré le 17/07/20 à l’Autorité de sûreté nucléaire pour les réacteurs du palier CPY* utilisant du combustible MOX**, au niveau 0 de l’échelle INES qui en compte 7.
* Vingt-huit réacteurs de 900 MWe au Blayais, à Chinon, à Cruas-Meysse, à Dampierre-en-Burly, à Gravelines, à Saint-Laurent-des-Eaux et au Tricastin.
** Le combustible nucléaire dit MOX (pour Mélange d’OXyde de plutonium et d’OXyde d’uranium) permet de recycler une partie des matières nucléaires issues du traitement des combustibles à Uranium naturel enrichi (UNE) à l’issue de leur utilisation dans les réacteurs électronucléaires. Il est aujourd’hui utilisé sur vingt-deux réacteurs de 900 MWe : au Blayais, à Chinon, à Dampierre-en-Burly, à Gravelines, à Saint-Laurent-des-Eaux et au Tricastin.
Cinq événements significatifs sûreté, de niveau 0 (échelle INES), sans conséquence sur la sûreté des installations ont été déclarés par la direction de la centrale de Saint-Laurent à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) entre le 1er et le 31 juillet 2020.
Evénement déclaré le 01/07/2020
Le 29 juin 2020, dans le cadre d’une opération de maintenance, un ventilateur est arrêté par erreur, conduisant à l’indisponibilité partielle pendant 40 minutes d’une fonction de filtration de l’air de la salle de commande de l’unité de production n°2. Cet événement n’a eu aucun impact sur la sécurité du personnel ni sur la sûreté des installations.
Evénement déclaré le 03/07/2020
Le 26 juin 2020, lors d’une opération d’exploitation, un salarié détecte une diminution du niveau d’eau dans le circuit primaire, provoquée par une fuite, supérieure aux valeurs autorisées. Cet événement n’a pas eu d’impact sur la sûreté des installations, la fuite ayant été collectée dans une rétention prévue à cet effet, et un appoint automatique d’un autre circuit a compensé la perte liquide.
Evénement déclaré le 09/07/2020
Le 15 juin 2020, lors d’une visite de contrôle, un salarié détecte la présence de corrosion sur plusieurs tuyauteries du circuit de refroidissement de la centrale. Leur non-tenue an cas de « séisme maximal historiquement vraisemblable » est avérée. Cet événement n’a pas eu d’impact sur la sûreté des installations, le circuit dans sa totalité est toujours resté disponible. De plus une nouvelle opération d’exploitation serait à déployer en cas de séisme, pour éviter l’indisponibilité de ce matériel.
Evénement déclaré le 22/07/2020
Le 18 juillet 2020, un défaut matériel rend indisponible, pendant 11h40, la retransmission automatique en salle de commande d’une alarme de détection incendie d’un diesel de secours. Dans cette situation, une ronde de surveillance aurait dû être effectuée une fois par heure. Cet événement n’a pas eu de conséquence sur la sécurité du personnel ou la sûreté des installations.
Evénement déclaré le 31/07/2020
Le 19 juillet 2020, les équipes du site détectent que la mauvaise installation d’un SAS a impliqué la perte du confinement, pendant plusieurs semaines, de certains locaux situés en zone nucléaire. Cet événement n’a pas eu de conséquence sur la sécurité du personnel, sur la sûreté des installations ou sur l’environnement.
Deux événements significatifs sûreté, de niveau 0 (échelle INES), sans conséquence sur la sûreté des installations ont été déclarés par la direction de la centrale de Saint-Laurent A (en démantèlement) à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) le 1er et le 31 juillet 2020.Evénement déclaré le 10/07/2020
Le 02 juillet 2020, les équipes de la centrale de Saint-Laurent A détectent qu’un défaut matériel a rendu indisponible la retransmission automatique, hors heures ouvrées, d’une alarme de détection incendie. Cet événement n’a pas eu de conséquence sur la sécurité du personnel ou la sûreté des installations.
Evénement déclaré le 31/07/2020
Le 29 juillet, lors de la prise en charge d’un fût, un intervenant constate que ce dernier est vide contrairement aux informations transmises. Il aperçoit deux éclats dont un perforant sur les parois. Aucune contamination n’est détectée à l’extérieur du fût, ni dans la rétention. Cet événement n’a pas eu de conséquence sur la sécurité du personnel, sur la sûreté des installations ou sur l’environnement.
De plus, trois événements significatifs sûreté dits génériques, car communs à plusieurs centrales, ont été déclarés par la direction du groupe EDF.
Déclaration d’un événement significatif de sûreté générique de niveau 0
La montée en puissance après rechargement s’accompagne d’essais physiques du cœur. Le flux neutronique est mesuré au milieu du réacteur par des détecteurs (instrumentation interne du cœur). Ces mesures constituent une carte de flux neutronique, une image de la puissance et de sa répartition dans le cœur. Cela permet notamment de vérifier plusieurs critères de sûreté définis dans les règles générales d’exploitation.
D’autre part, les essais physiques permettent de calibrer les éléments du système qui assure notamment la surveillance de la puissance thermique du réacteur.
Deux écarts ont été détectés sur ces sujets :
- Le premier suite à des questionnements de l’IRSN dans le cadre de l’instruction de la quatrième visite décennale de BUGEY. Il est apparu que le critère figurant dans les règles d’essais physiques et qui permet d’appréhender la répartition du flux neutronique dans le cœur du réacteur n’était pas cohérent avec les études de sûreté.
- Le second sur l’unité n° 2 de Chooz à la suite d’une perte de production. Il concerne le calcul du coefficient permettant de calibrer l’instrumentation de mesure de la puissance thermique du cœur du réacteur.
En raison de défauts organisationnels entraînant l’utilisation de données d’entrée imprécises, EDF a déclaré un événement significatif du domaine sûreté générique de niveau 0 sous l’échelle INES auprès de l’ASN le 2 juillet 2020 pour tous les réacteurs du parc nucléaire.
Déclaration d’un événement significatif sûreté générique de niveau 0 (échelle INES) relatif à un seuil d’alarme inadapté pour certains réacteurs du palier CPY**
Les réacteurs nucléaires sont équipés d’outil de mesure pour surveiller le flux neutronique issu de la fission dans le cœur du réacteur et ainsi s’assurer de son bon équilibre.
En cas d’alarme, des mesures de température sont réalisées au-dessus du cœur du réacteur afin d’en identifier l’origine (défaillance des outils de mesure ou réel déséquilibre). Si un réel déséquilibre est identifié, les équipes d’EDF mènent alors des mesures plus précises conformément aux Spécifications techniques d’exploitation (STE).
En 2020, EDF détecte que le seuil utilisé pour déclencher les mesures plus précises requises par les STE en cas de déséquilibre azimutal* n’est pas adapté pour les réacteurs du palier CPY** utilisant du combustible MOX***.
La note technique définissant ce seuil a été mise à jour.
Les analyses menées a posteriori par les équipes d’EDF ont conclu à une absence d’impact réel sur la sûreté des installations. Toutefois, cela constitue un défaut d’assurance qualité dans l’élaboration d’une note technique.
Par conséquent, EDF a déclaré cet événement le 17 juillet 2020 comme Evènement significatif sûreté générique pour les sites du palier CPY** utilisant du combustible MOX***, au niveau 0 de l’échelle INES qui en compte 7.
* Il existe trois types de déséquilibre du flux neutronique : axial, radial et azimutal
** Vingt-huit réacteurs de 900 MWe au Blayais, à Chinon, à Cruas-Meysse, à Dampierre-en-Burly, à Gravelines, à Saint-Laurent-des-Eaux et au Tricastin.
*** Le combustible nucléaire dit MOX (pour Mélange d’OXyde de plutonium et d’OXyde d’uranium) permet de recycler une partie des matières nucléaires issues du traitement des combustibles à Uranium naturel enrichi (UNE) à l’issue de leur utilisation dans les réacteurs électronucléaires. Il est aujourd’hui utilisé sur vingt-deux réacteurs de 900 MWe : au Blayais, à Chinon, à Dampierre-en-Burly, à Gravelines, à Saint-Laurent-des-Eaux et au Tricastin.
Déclaration d’un événement significatif sûreté générique de niveau 0 (échelle INES) relatif au paramétrage d’un référentiel inadapté dans un outil de calcul sur certains réacteurs du palier CPY*
Afin de déterminer la capacité des réacteurs à fonctionner à puissance intermédiaire dans la durée, les équipes d’EDF utilisent un outil de calcul qui précise, les possibilités et durées autorisées de fonctionnement à puissance réduite. Cet outil propose à l’utilisateur un choix entre plusieurs référentiels en cohérence avec les Spécification techniques d’exploitation (STE).
En 2020, EDF identifie qu’un des référentiel proposés dans l’outil pour les réacteurs du palier CPY* utilisant du combustible MOX** n’était pas décrit dans les STE (bien qu’il ait été préalablement instruit et approuvé il n’a jamais été mis en œuvre ni intégré aux STE). Il a depuis été supprimé dans l’outil de calcul.
Il n’y a eu aucun impact réel sur la sûreté. Toutefois, une utilisation inadaptée de l’outil aurait pu conduire, dans certains états, à fonctionner à puissance intermédiaire sur un nombre de jours plus important que celui autorisé par les STE.
Cet événement a été déclaré le 17/07/20 à l’Autorité de sûreté nucléaire pour les réacteurs du palier CPY* utilisant du combustible MOX**, au niveau 0 de l’échelle INES qui en compte 7.
* Vingt-huit réacteurs de 900 MWe au Blayais, à Chinon, à Cruas-Meysse, à Dampierre-en-Burly, à Gravelines, à Saint-Laurent-des-Eaux et au Tricastin.
** Le combustible nucléaire dit MOX (pour Mélange d’OXyde de plutonium et d’OXyde d’uranium) permet de recycler une partie des matières nucléaires issues du traitement des combustibles à Uranium naturel enrichi (UNE) à l’issue de leur utilisation dans les réacteurs électronucléaires. Il est aujourd’hui utilisé sur vingt-deux réacteurs de 900 MWe : au Blayais, à Chinon, à Dampierre-en-Burly, à Gravelines, à Saint-Laurent-des-Eaux et au Tricastin.
Du nouveau combustible pour l’unité de production n°1
Publié le 30/07/2020
Depuis début juillet, l'unité de production numéro 1 de la centrale connaît un arrêt programmé de maintenance. Durant cet arrêt, appelé « arrêt pour simple rechargement », des opérations de contrôle et de maintenance sont réalisées. Des activités qui se préparent depuis plusieurs mois, comme le renouvellement d’un tiers du combustible.
La préparation
A chaque arrêt pour maintenance programmée, un tiers du combustible est remplacé. Il faut compter environ deux à trois années depuis l’extraction du minerai d’uranium pour disposer du combustible utilisé dans le réacteur d’une centrale nucléaire. Finalisés dans des usines de fabrication des fournisseurs d’EDF, les assemblages combustible sont ensuite acheminés jusqu’à la centrale par le train ou par la route dans des emballages adaptés. Une fois réceptionnés et inspectés par les équipes de la centrale, les assemblages sont entreposés sous eau dans une piscine située dans le bâtiment combustible en zone nucléaire, en attendant d’être chargés dans le réacteur pour la prochaine phase de production.
Le jour J
Lors de l’arrêt programmé de juillet, les assemblages combustible actuellement utilisés dans le réacteur sont retirés un à un de la cuve du réacteur pour être transférés dans la piscine dite de « désactivation » ou de « stockage » située dans le bâtiment combustible. Une fois toutes les activités menées dans le bâtiment réacteur, les équipes EDF rechargeront les assemblages combustible, dont un tiers sera neuf. Placés au cœur des réacteurs, les assemblages y séjournent 4 à 5 ans, avant de commencer à perdre leur puissance progressivement.
La préparation
A chaque arrêt pour maintenance programmée, un tiers du combustible est remplacé. Il faut compter environ deux à trois années depuis l’extraction du minerai d’uranium pour disposer du combustible utilisé dans le réacteur d’une centrale nucléaire. Finalisés dans des usines de fabrication des fournisseurs d’EDF, les assemblages combustible sont ensuite acheminés jusqu’à la centrale par le train ou par la route dans des emballages adaptés. Une fois réceptionnés et inspectés par les équipes de la centrale, les assemblages sont entreposés sous eau dans une piscine située dans le bâtiment combustible en zone nucléaire, en attendant d’être chargés dans le réacteur pour la prochaine phase de production.
Le jour J
Lors de l’arrêt programmé de juillet, les assemblages combustible actuellement utilisés dans le réacteur sont retirés un à un de la cuve du réacteur pour être transférés dans la piscine dite de « désactivation » ou de « stockage » située dans le bâtiment combustible. Une fois toutes les activités menées dans le bâtiment réacteur, les équipes EDF rechargeront les assemblages combustible, dont un tiers sera neuf. Placés au cœur des réacteurs, les assemblages y séjournent 4 à 5 ans, avant de commencer à perdre leur puissance progressivement.
Réaliser des économies combustible : une conséquence de la crise COVID-19
Publié le 29/07/2020
La crise sanitaire a eu deux impacts notables sur l’équilibre production/consommation d’électricité : la diminution de la consommation d’électricité de l’ordre de 10 à 15 % pendant le confinement, ce qui a nécessité la mise à l’arrêt de plusieurs réacteurs pour laisser la place aux énergies renouvelables prioritaires sur le réseau car non pilotables ; et l’augmentation de la durée de certains arrêts de maintenance sur le parc nucléaire.
Dans ce contexte, EDF a adapté le programme d'arrêts pour maintenance de l’ensemble des centrales du parc nucléaire. Cela a notamment entraîné le report en 2021 de l’arrêt pour maintenance de type visite partielle de l’unité de production n°2 de la centrale de Saint-Laurent, initialement prévu au second semestre 2020.
Objectif : sécuriser les capacités de production pour l’hiver 2020/2021
En liaison avec RTE, EDF a contribué à la sécurisation de l'approvisionnement en électricité pendant l'hiver 2020-2021. La production de plusieurs réacteurs nucléaires a été et sera suspendue pour économiser le combustible et être au rendez-vous de la forte demande en électricité cet hiver.
Comment économise-t-on le combustible ?
L’énergie produite par un réacteur ne se stocke pas. Pour économiser du combustible, il faut donc abaisser volontairement la puissance du réacteur en le faisant fonctionner à faible puissance ou en réalisant des arrêts temporaires. A Saint-Laurent, conformément au report de son arrêt pour maintenance, l’unité de production n°2 a été arrêtée dans la nuit du 30 avril au 1er mai et reconnectée au réseau électrique dans la nuit du 20 au 21 mai, puis une seconde fois, dans la nuit du 10 au 11 juin et reconnectée le 29 juin.
Les assemblages de combustible sont chargés dans le cœur du réacteur au moment où celui-ci est à l’arrêt. Ils produiront, pendant une période de 4 à 5 ans, l’énergie nécessaire à la production d’électricité. Le cœur d’un réacteur de 900 MW, comme ceux de Saint-Laurent, est constitué de 157 assemblages de combustible. Après 3 à 4 cycles d’utilisation, les assemblages de combustibles usés sont déchargés du réacteur et entreposés un à deux ans dans la piscine de désactivation du bâtiment combustible de la centrale.
Dans ce contexte, EDF a adapté le programme d'arrêts pour maintenance de l’ensemble des centrales du parc nucléaire. Cela a notamment entraîné le report en 2021 de l’arrêt pour maintenance de type visite partielle de l’unité de production n°2 de la centrale de Saint-Laurent, initialement prévu au second semestre 2020.
Objectif : sécuriser les capacités de production pour l’hiver 2020/2021
En liaison avec RTE, EDF a contribué à la sécurisation de l'approvisionnement en électricité pendant l'hiver 2020-2021. La production de plusieurs réacteurs nucléaires a été et sera suspendue pour économiser le combustible et être au rendez-vous de la forte demande en électricité cet hiver.
Comment économise-t-on le combustible ?
L’énergie produite par un réacteur ne se stocke pas. Pour économiser du combustible, il faut donc abaisser volontairement la puissance du réacteur en le faisant fonctionner à faible puissance ou en réalisant des arrêts temporaires. A Saint-Laurent, conformément au report de son arrêt pour maintenance, l’unité de production n°2 a été arrêtée dans la nuit du 30 avril au 1er mai et reconnectée au réseau électrique dans la nuit du 20 au 21 mai, puis une seconde fois, dans la nuit du 10 au 11 juin et reconnectée le 29 juin.
Les assemblages de combustible sont chargés dans le cœur du réacteur au moment où celui-ci est à l’arrêt. Ils produiront, pendant une période de 4 à 5 ans, l’énergie nécessaire à la production d’électricité. Le cœur d’un réacteur de 900 MW, comme ceux de Saint-Laurent, est constitué de 157 assemblages de combustible. Après 3 à 4 cycles d’utilisation, les assemblages de combustibles usés sont déchargés du réacteur et entreposés un à deux ans dans la piscine de désactivation du bâtiment combustible de la centrale.
#Le Saviez-vous ? Le rapport annuel 2019 de la centrale de Saint-Laurent est sorti
Publié le 29/07/2020
Établi au titre des articles L.125-15 et L.125-16 du code de l’environnement, ce rapport reprend l’ensemble des activités menées sur le site en 2019 et notamment les résultats en matière de sûreté nucléaire, radioprotection et environnement.
Pour télécharger le rapport, rendez-vous à la la rubrique « sûreté et environnement » puis « les rapports de la centrale ».
Pour obtenir une version papier de ce rapport annuel, une demande par courrier est à adresser à : EDF – Service communication - BP 42 - 41220 Saint-Laurent-Nouan ou par mail : com-saint-laurent@edf.fr.
Pour télécharger le rapport, rendez-vous à la la rubrique « sûreté et environnement » puis « les rapports de la centrale ».
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Lettre Actualité et Environnement - janvier 2021