Actualités
Un entraînement aux manœuvres électriques pour les mécaniciens
Publié le 25/01/2021
Le début de l’année 2021 est placé sous le signe du développement des compétences pour les salariés de la section Intervention Surveillance du service travaux de la centrale qui préparent activement le prochain arrêt programmé de l’unité n°2. Dans ce cadre, plusieurs techniciens, ainsi que deux salariés d’une entreprise partenaire ont participé mi-janvier à une session d’entraînement sur une maquette. Cette maquette leur a permis de se préparer aux manœuvres de débranchement/rebranchement d’un moteur 400 V triphasé, d’effectuer des mesures d’isolement et des mesures d’intensité. Autant de gestes qu’ils pourront ensuite effectuer en toute sûreté et sécurité sur l’installation.
Depuis trois ans, le service travaux ré-internalise progressivement un certain nombre d’activités, ce qui lui permet de maintenir les compétences « cœur de métier » des salariés du service. C’est le cas notamment des travaux mécaniques sur certaines pompes et vannes. Cependant, pour le débranchement/rebranchement des moteurs des pompes ou des servomoteurs, le service travaux est toutefois contraint de faire appel aux électriciens. Pour gagner en efficacité, en autonomie et éviter une interface, Sébastien, technicien du service mécanique, a eu l’idée de concevoir une maquette pour former ses collègues à ces manœuvres simples. Cette session initiale, concrète et dynamique, a été très appréciée des participants, comme en témoigne Julien, technicien et chargé de surveillance de la section : « Cette formation/sensibilisation, animée par Sébastien, permet de mettre en pratique les gestes précis nécessaires lors des différents contrôles électriques, contrôles d'isolement, contrôle d'intensité au démarrage et en fonctionnement, etc…. Ce type de formation en interne permet vraiment de balayer la théorie de fonctionnement d’un moteur asynchrone et les risques liés au travail sous tension, en ciblant les actions et les gestes à réaliser concrètement. »« Ces sensibilisations techniques qui associent salariés EDF et salariés prestataires, avec des profils variés et des expériences complémentaires permettent des échanges riches » se félicite également Anne-Sophie, référent métier du service travaux qui a assisté à la formation.
D’ici la prochaine campagne d’arrêts pour maintenance, d’autres entraînements et formations réactives sur maquettes sont prévues au sein de la section pour permettre aux équipes de préparer au mieux leurs interventions et d’être sereines le jour J.
Téléchargez la lettre Actualités et Environnement de décembre 2020
Publié le 22/01/2021
La lettre externe "Actualités et Environnement" de la centrale de Saint-Alban Saint-Maurice est parue.
Au sommaire ce mois-ci :
- La prise en compte des aléas climatiques : de forts enjeux de sûreté pour la centrale
- Des équipes mobilisées 7 J/7; 365 jours par an... y compris la nuit du réveillon
- Les propriétaires de locaux : les garants du maintien exemplaire des installations
- Une formation sur maquette et sur le terrain pour fiabiliser le geste professionnel
- La centrale renouvelle son partenariat avec le club de canoë-kayak d'Annonay
- Info groupe : le consortium EDF Renouvelables-Jinko Power finalise le financement du plus important projet photovoltaïque au monde à Abu Dhabi et lance sa construction
- Vie industrielle
- Résultats environnementaux à fin novembre 2020
Au sommaire ce mois-ci :
- La prise en compte des aléas climatiques : de forts enjeux de sûreté pour la centrale
- Des équipes mobilisées 7 J/7; 365 jours par an... y compris la nuit du réveillon
- Les propriétaires de locaux : les garants du maintien exemplaire des installations
- Une formation sur maquette et sur le terrain pour fiabiliser le geste professionnel
- La centrale renouvelle son partenariat avec le club de canoë-kayak d'Annonay
- Info groupe : le consortium EDF Renouvelables-Jinko Power finalise le financement du plus important projet photovoltaïque au monde à Abu Dhabi et lance sa construction
- Vie industrielle
- Résultats environnementaux à fin novembre 2020
Redémarrage de l'unité de production n°2 de la centrale de Saint-Alban Saint-Maurice
Publié le 17/01/2021
Dimanche 17 janvier 2021, à 8h14, l’unité de production n°2 de la centrale nucléaire a été reconnectée au réseau électrique et fonctionne maintenant à pleine puissance.
Elle avait été déconnectée la veille pour réaliser une opération de maintenance dans la partie nucléaire des installations.
Les deux unités de production sont en fonctionnement, à la disposition du réseau électrique.
Elle avait été déconnectée la veille pour réaliser une opération de maintenance dans la partie nucléaire des installations.
Les deux unités de production sont en fonctionnement, à la disposition du réseau électrique.
Mise à l’arrêt de l’unité n°2 de la centrale de Saint-Alban Saint-Maurice
Publié le 16/01/2021
Samedi 16 janvier 2021, à 11h25, les équipes de la centrale nucléaire ont procédé à la mise à l’arrêt de l’unité de production n°2.
Cet arrêt a été programmé afin de faire un appoint d’huile sur une des pompes du circuit primaire dans la partie nucléaire des installations.
Cet événement n'a aucun impact sur la sûreté des installations ni sur l'environnement.
L’unité de production n°1 est en fonctionnement et répond aux besoins du réseau électrique national.
Cet arrêt a été programmé afin de faire un appoint d’huile sur une des pompes du circuit primaire dans la partie nucléaire des installations.
Cet événement n'a aucun impact sur la sûreté des installations ni sur l'environnement.
L’unité de production n°1 est en fonctionnement et répond aux besoins du réseau électrique national.
LA PRISE EN COMPTE DES ALÉAS CLIMATIQUES : DE FORTS ENJEUX DE SÛRETÉ POUR LA CENTRALE
Publié le 15/01/2021
Compte-tenu de leurs enjeux vis-à-vis de la sûreté nucléaire, les événements climatiques, même les plus extrêmes (séisme, inondation, tempête, vents violents, canicule, grands froids, foudre …) sont pris en compte par les sites nucléaires dès la conception. Pendant toute la durée d’exploitation des installations, des dispositions sont mises en place pour garantir en permanence la robustesse de l’organisation et des installations vis-à-vis de ces phénomènes. Dans une volonté d’amélioration continue des performances de sûreté, ces mesures évoluent régulièrement pour prendre en compte le retour d’expérience et intégrer les nouvelles exigences règlementaires.
En cas d’inondation d’origine externe (forte crue, pluies diluviennes), le risque d’endommagement des matériels importants pour la sûreté fait partie des hypothèses prises en compte dans la conception et lors de la construction des installations. Dans ce cadre, les installations nucléaires de la centrale ont été construites sur une plateforme surélevée de 6 m par rapport au niveau initial.
Par ailleurs, une cinquantaine de batardeaux a été installée sur le site pour protéger les locaux industriels contre le risque d’inondation. Selon leur emplacement, ces ouvrages manuels, relevables ou automatiques empêchent l’arrivée d’eau dans les locaux contenant du matériel nécessaire à la sûreté des installations.
Le risque foudre est également pris en compte avec l’installation de nombreux paratonnerres et liaisons de raccordement à la terre. Les infrastructures sont installées sur la base des mesures d’impacts relevées après une période orageuse. Ces données sont transmises au site par Météorage, une filière de MétéoFrance.
Avec le réchauffement climatique, les épisodes de canicule sont plus fréquents et l’organisation mise en place par le site pour se prémunir de ce risque fait l’objet d’un plan d’action spécifique, élaboré par les équipes au cours de l’hiver précédent. Celles-ci définissent les actions de prévention et de surveillance à mettre en oeuvre pour protéger les matériels sensibles en cas de fortes chaleurs. Il s’agit notamment de maintenir une température «acceptable» dans les locaux afin d’en garantir le bon fonctionnement et la disponibilité, même en période de fortes chaleurs. Le plan « grands chauds » comporte différentes phases avec des actions graduées selon les températures extérieures. Une surveillance accrue peut être mise en place au niveau des locaux sensibles ainsi que l’installation de moyens complémentaires sur les installations (climatiseurs, ventilations renforcées…).De même, pour se prémunir du risque lié aux températures hivernales et au gel, un plan « grand froid » est élaboré pendant l’été.
Compte-tenu de l’évolution de la règlementation et du retour d’expérience international, la maîtrise des risques liés aux événements et aléas climatiques constitue un enjeu majeur de la sûreté nucléaire et fait l’objet d’évaluations internes et externes régulières.
En cas d’inondation d’origine externe (forte crue, pluies diluviennes), le risque d’endommagement des matériels importants pour la sûreté fait partie des hypothèses prises en compte dans la conception et lors de la construction des installations. Dans ce cadre, les installations nucléaires de la centrale ont été construites sur une plateforme surélevée de 6 m par rapport au niveau initial.
Par ailleurs, une cinquantaine de batardeaux a été installée sur le site pour protéger les locaux industriels contre le risque d’inondation. Selon leur emplacement, ces ouvrages manuels, relevables ou automatiques empêchent l’arrivée d’eau dans les locaux contenant du matériel nécessaire à la sûreté des installations.
Le risque foudre est également pris en compte avec l’installation de nombreux paratonnerres et liaisons de raccordement à la terre. Les infrastructures sont installées sur la base des mesures d’impacts relevées après une période orageuse. Ces données sont transmises au site par Météorage, une filière de MétéoFrance.
Avec le réchauffement climatique, les épisodes de canicule sont plus fréquents et l’organisation mise en place par le site pour se prémunir de ce risque fait l’objet d’un plan d’action spécifique, élaboré par les équipes au cours de l’hiver précédent. Celles-ci définissent les actions de prévention et de surveillance à mettre en oeuvre pour protéger les matériels sensibles en cas de fortes chaleurs. Il s’agit notamment de maintenir une température «acceptable» dans les locaux afin d’en garantir le bon fonctionnement et la disponibilité, même en période de fortes chaleurs. Le plan « grands chauds » comporte différentes phases avec des actions graduées selon les températures extérieures. Une surveillance accrue peut être mise en place au niveau des locaux sensibles ainsi que l’installation de moyens complémentaires sur les installations (climatiseurs, ventilations renforcées…).De même, pour se prémunir du risque lié aux températures hivernales et au gel, un plan « grand froid » est élaboré pendant l’été.
Compte-tenu de l’évolution de la règlementation et du retour d’expérience international, la maîtrise des risques liés aux événements et aléas climatiques constitue un enjeu majeur de la sûreté nucléaire et fait l’objet d’évaluations internes et externes régulières.
[Portrait métier] - Délégué Sécurité Exploitation : sa priorité, la sécurité des intervenants
Publié le 15/01/2021
Au sein de chaque équipe de quart du service conduite, le Délégué Sécurité Exploitation a en charge la délivrance des autorisations de travail qui permettent aux intervenants de travailler en toute sécurité sur l’installation. Le DSE est un salarié expérimenté qui connaît parfaitement tous les métiers de l’exploitation, du terrain à la salle de commandes. Ils sont aujourd’hui 9 à occuper ce poste au service conduite, dont Philippe, salarié de l’équipe G. Rencontre…
Philippe, peux-tu nous décrire les grandes lignes de ton parcours ?
J’ai un parcours un peu atypique par rapport à mes collègues Délégués Sécurité Exploitation … Titulaire d’un Bac Pro comptabilité, j’ai été embauché au magasin de la centrale de Saint-Alban en 1996. J’ai ensuite passé un Bac Pro Electrotechnique en alternance par l’intermédiaire du GRETA. Cette expérience au magasin m’a permis de connaître les différentes pièces de rechange, ce qui m’est bien utile encore aujourd’hui, et de faire connaissance avec les interlocuteurs dans les métiers du site.
J’ai rejoint le service conduite en 1998 en tant qu’agent de terrain, puis technicien. Je suis resté 10 ans sur le terrain avant d’être nommé opérateur, puis opérateur chargé de consignation. Le passage en salle de commande est un pré-requis pour être DSE, tout comme la connaissance du terrain.
Lors de la création des postes de DSE, j’ai immédiatement postulé. Après 7 ans passés en salle de commande, la perspective de pouvoir de nouveau aller sur le terrain m’attirait vraiment.
Justement, en quoi consiste ton métier ?
La délivrance des régimes de consignation (*) est notre mission essentielle et représente près de la moitié de notre charge de travail. Garantir la sécurité des intervenants en veillant à ce que les matériels soient exempts de tout risque est notre priorité !
Pendant les arrêts pour maintenance, les interfaces avec les métiers et les salariés des entreprises partenaires sont très nombreuses puisque le DSE est leur interlocuteur privilégié en matière de consignations.
Mais le DSE a d’autres responsabilités, notamment managériales puisque, par délégation du chef d’exploitation, nous assurons le management des agents de terrain (validation des pointages, réalisation des entretiens annuels, évaluation sur le terrain, gestion des formations et des habilitations, développement des compétences …). Pour l’équipe G, je gère ainsi 12 personnes.
Dans le domaine de l’incendie, je suis également, comme mes collègues, chef des secours. Et je suis par ailleurs référent en matière de pratiques de fiabilisation des interventions.
Quelle est la journée-type d’un DSE ?
Le rythme est très différent selon que nous sommes en arrêt ou en production, que nous sommes de quart de matin, d’après-midi ou de nuit… c’est également très différent la semaine et le week-end….
La nuit par exemple, nous préparons les régimes de travail pour le lendemain matin. Nous passons également du temps au sein de l’équipe pour animer des causeries sécurité ou des formations spécifiques.
L’après-midi, nous préparons les plannings pour les accords de retrait d’exploitation du chef d’exploitation pour les 2 jours suivants. Les vendredis après-midis, nous participons à l’exercice incendie en tant que chef des secours.
Les journées se suivent mais ne se ressemblent pas et c’est ce qui fait l’intérêt du poste !
Qu’aimes-tu particulièrement dans ton job ?
Comme dans tous les postes que j’ai occupés à la conduite, c’est l’esprit d’équipe et la cohésion du groupe que j’apprécie le plus, sans oublier le travail en poste qui plait beaucoup.
Mes nouvelles fonctions de management m’apportent également beaucoup sur le plan professionnel comme sur le plan des relations humaines. Elles nécessitent de la disponibilité et de l’écoute, des qualités que je m’efforce de mettre au service de l’équipe au quotidien.
Le métier de DSE me permet également de renouer avec le terrain, et c’est l’une des raisons qui m’ont poussé à quitter la salle de commande. Quand les agents de terrain ne sont pas disponibles, je suis ravi d’aller en salle des machines poser des pancartes de consignations…c’est un retour à mes premières années de conduite que j’affectionne tout particulièrement.
Au début, j’appréhendais un peu le fait de me retrouver seul au bureau de consignations, après toutes ces années en salle de commande où on est toujours entouré… mais au bout de 4 ans dans ce nouveau poste, je m’épanouis vraiment et je suis très heureux d’avoir découvert une autre facette du métier d’exploitant.
(*) pour que les salariés puissent intervenir sur le matériel en toute sécurité, les tuyauteries doivent être vidangées, les équipements électriques débranchés… . Les régimes de consignation sont des autorisations de travail, délivrées par le service conduite, qui garantissent que les ouvrages (circuits, matériels) ont été configurés de telle sorte que les interventions sur ces équipements ne présentent aucun risque pour la sécurité des salariés.
Philippe, peux-tu nous décrire les grandes lignes de ton parcours ?
J’ai un parcours un peu atypique par rapport à mes collègues Délégués Sécurité Exploitation … Titulaire d’un Bac Pro comptabilité, j’ai été embauché au magasin de la centrale de Saint-Alban en 1996. J’ai ensuite passé un Bac Pro Electrotechnique en alternance par l’intermédiaire du GRETA. Cette expérience au magasin m’a permis de connaître les différentes pièces de rechange, ce qui m’est bien utile encore aujourd’hui, et de faire connaissance avec les interlocuteurs dans les métiers du site.
J’ai rejoint le service conduite en 1998 en tant qu’agent de terrain, puis technicien. Je suis resté 10 ans sur le terrain avant d’être nommé opérateur, puis opérateur chargé de consignation. Le passage en salle de commande est un pré-requis pour être DSE, tout comme la connaissance du terrain.
Lors de la création des postes de DSE, j’ai immédiatement postulé. Après 7 ans passés en salle de commande, la perspective de pouvoir de nouveau aller sur le terrain m’attirait vraiment.
Justement, en quoi consiste ton métier ?
La délivrance des régimes de consignation (*) est notre mission essentielle et représente près de la moitié de notre charge de travail. Garantir la sécurité des intervenants en veillant à ce que les matériels soient exempts de tout risque est notre priorité !
Pendant les arrêts pour maintenance, les interfaces avec les métiers et les salariés des entreprises partenaires sont très nombreuses puisque le DSE est leur interlocuteur privilégié en matière de consignations.
Mais le DSE a d’autres responsabilités, notamment managériales puisque, par délégation du chef d’exploitation, nous assurons le management des agents de terrain (validation des pointages, réalisation des entretiens annuels, évaluation sur le terrain, gestion des formations et des habilitations, développement des compétences …). Pour l’équipe G, je gère ainsi 12 personnes.
Dans le domaine de l’incendie, je suis également, comme mes collègues, chef des secours. Et je suis par ailleurs référent en matière de pratiques de fiabilisation des interventions.
Quelle est la journée-type d’un DSE ?
Le rythme est très différent selon que nous sommes en arrêt ou en production, que nous sommes de quart de matin, d’après-midi ou de nuit… c’est également très différent la semaine et le week-end….
La nuit par exemple, nous préparons les régimes de travail pour le lendemain matin. Nous passons également du temps au sein de l’équipe pour animer des causeries sécurité ou des formations spécifiques.
L’après-midi, nous préparons les plannings pour les accords de retrait d’exploitation du chef d’exploitation pour les 2 jours suivants. Les vendredis après-midis, nous participons à l’exercice incendie en tant que chef des secours.
Les journées se suivent mais ne se ressemblent pas et c’est ce qui fait l’intérêt du poste !
Qu’aimes-tu particulièrement dans ton job ?
Comme dans tous les postes que j’ai occupés à la conduite, c’est l’esprit d’équipe et la cohésion du groupe que j’apprécie le plus, sans oublier le travail en poste qui plait beaucoup.
Mes nouvelles fonctions de management m’apportent également beaucoup sur le plan professionnel comme sur le plan des relations humaines. Elles nécessitent de la disponibilité et de l’écoute, des qualités que je m’efforce de mettre au service de l’équipe au quotidien.
Le métier de DSE me permet également de renouer avec le terrain, et c’est l’une des raisons qui m’ont poussé à quitter la salle de commande. Quand les agents de terrain ne sont pas disponibles, je suis ravi d’aller en salle des machines poser des pancartes de consignations…c’est un retour à mes premières années de conduite que j’affectionne tout particulièrement.
Au début, j’appréhendais un peu le fait de me retrouver seul au bureau de consignations, après toutes ces années en salle de commande où on est toujours entouré… mais au bout de 4 ans dans ce nouveau poste, je m’épanouis vraiment et je suis très heureux d’avoir découvert une autre facette du métier d’exploitant.
(*) pour que les salariés puissent intervenir sur le matériel en toute sécurité, les tuyauteries doivent être vidangées, les équipements électriques débranchés… . Les régimes de consignation sont des autorisations de travail, délivrées par le service conduite, qui garantissent que les ouvrages (circuits, matériels) ont été configurés de telle sorte que les interventions sur ces équipements ne présentent aucun risque pour la sécurité des salariés.
Beau succès pour 1er e-forum de la mobilité interne en Auvergne Rhône-Alpes
Publié le 07/01/2021
Depuis 5 ans, les entités du groupe EDF organisent chaque année, un forum de la mobilité interne par plaque régionale. Pour les unités de la plaque Auvergne Rhône-Alpes (la plus importante en termes d’entités du groupe représentées), ce rendez-vous était traditionnellement organisé à l’espace de la Tête d’Or à Lyon. Compte-tenu du contexte sanitaire, la délégation régionale de l’emploi a expérimenté un format 100 % digital les 16 et 17 décembre 2020. Une formule inédite mais séduisante puisqu’elle a attiré virtuellement près de 430 salariés, de tous horizons.
29 stands, 184 conseillers mobilisés, plus de 10 000 visites virtuelles de stands : le premier e-forum mobilité en AURA s’est révélé un franc succès. Ce rendez-vous annuel permet aux entités du groupe présentes dans la région de présenter leurs métiers et leurs offres d’emplois et de compétences aux salariés ayant un projet de mobilité interne dans la région en 2021 ou 2022. L’objectif du e-forum 2020 était le même, mais l’organisation forcément différente, basée sur des échanges par Tchat, des conférences thématiques et des visites virtuelles.428 salariés ayant un projet de mobilité interne en AURA se sont inscrits au forum. La première journée était consacrée à des visites « libres » des stands virtuels, permettant à chacun de recueillir des premières informations sur le ou les entités et métiers susceptibles de les intéresser.
La deuxième journée était dédiée aux échanges par Tchat entre les salariés et les représentants des unités, les conseillers. Cécile, chef de mission parcours professionnels et conseillère pour la centrale de Saint-Alban a répondu à la fois aux questions concernant les besoins spécifiques du site mais également aux questions plus générales sur les compétences recherchées. « Le forum a permis d’identifier 9 contacts concrets pour Saint-Alban, dont les aspirations professionnelles peuvent à court ou moyen terme coïncider avec des besoins de compétences en interne. Selon les profils de ces candidats, je pourrai être amenée à les rencontrer pour un entretien exploratoire ou à les orienter vers les chefs de service concernés. »
Si le forum est LE rendez-vous phare de l’année, la démarche de mobilité interne vit tout au long de l’année. Elle se construit par l’implication de 3 personnes : le salarié lui-même, qui est le 1er acteur de sa mobilité, son manager, qui peut l’orienter vers une évolution professionnelle dans le service ou le métier, et le chef de mission parcours professionnel. "Le plus important à retenir, c’est qu’un projet professionnel, cela se construit, se mûrit. Il ne faut donc pas hésiter à anticiper, en discuter et bien sûr, il faut prendre connaissance des besoins de l’entreprise pour que ça matche, et être sur du gagnant-gagnant ! " conclut Cécile.
La mobilité interne est une réalité concrète pour la centrale de Saint-Alban qui accueille chaque année de nombreux salariés venus d'autres entités du groupe.
La centrale s’est mobilisée pour le Téléthon 2020
Publié le 21/12/2020
Malgré la pandémie et le confinement, l’ensemble des salariés de la centrale se sont mobilisés pour cette 34ème édition nationale du Téléthon.
Différentes actions ont été mises en oeuvre à la centrale pendant 3 semaines afin de collecter des dons au profit de l’Association française contre les myopathies (AFM).
Une vente d’objets à l’effigie du Téléthon a été organisée en « click&collect » auprès des salariés en échange de dons.
Egalement, le personnel s’est mobilisé autour d’un challenge sportif individuel. Chaque participant était libre de faire la distance souhaitée sur l’activité de son choix : marche, course, vélo, rameur,… dans le strict respect des règles fixées par le protocole sanitaire.
Pour toutes ces activités sportives, chaque kilomètre parcouru est converti en euros, abondés par la centrale et reversé à l’AFM, soit plus de 7 047 kilomètres cette année.
Enfin, les salariés peuvent participer à un don d’heures (opération toujours en cours jusqu’au 31 décembre 2020), qui permet à chacun d’offrir des heures de congés converties en euros, au profit de l’AFM.
Grâce à cette mobilisation, Nicolas Delecroix, directeur de la centrale EDF, a remis un chèque de 14 094 euros au représentant régional de l’AFM Téléthon.
Plus que jamais, les salariés de la centrale restent solidaires et mobilisés. EDF est l’un des premiers contributeurs du Téléthon grâce à l’exceptionnel engagement de ses salariés aux côtés des malades et de leurs familles.
Différentes actions ont été mises en oeuvre à la centrale pendant 3 semaines afin de collecter des dons au profit de l’Association française contre les myopathies (AFM).
Une vente d’objets à l’effigie du Téléthon a été organisée en « click&collect » auprès des salariés en échange de dons.
Egalement, le personnel s’est mobilisé autour d’un challenge sportif individuel. Chaque participant était libre de faire la distance souhaitée sur l’activité de son choix : marche, course, vélo, rameur,… dans le strict respect des règles fixées par le protocole sanitaire.
Pour toutes ces activités sportives, chaque kilomètre parcouru est converti en euros, abondés par la centrale et reversé à l’AFM, soit plus de 7 047 kilomètres cette année.
Enfin, les salariés peuvent participer à un don d’heures (opération toujours en cours jusqu’au 31 décembre 2020), qui permet à chacun d’offrir des heures de congés converties en euros, au profit de l’AFM.
Grâce à cette mobilisation, Nicolas Delecroix, directeur de la centrale EDF, a remis un chèque de 14 094 euros au représentant régional de l’AFM Téléthon.
Plus que jamais, les salariés de la centrale restent solidaires et mobilisés. EDF est l’un des premiers contributeurs du Téléthon grâce à l’exceptionnel engagement de ses salariés aux côtés des malades et de leurs familles.
Les propriétaires de locaux : des garants du maintien d'un état exemplaire des installations
Publié le 17/12/2020
1975 : c’est le nombre total de locaux industriels du site, regroupés en 144 zones. Chaque zone est affectée à un service propriétaire, qui est chargé, a minima une fois par an, de réaliser une évaluation complète de sa zone. La grille d'évaluation 2021 a été testée et validée le 10 décembre par les représentants des services porteurs de la démarche. Répartis en deux groupes dans les locaux des groupes diesels, les participants à la visite avaient un objectif : se glisser dans la peau d’un propriétaire de zone et tester « à blanc » la fiche d’évaluation. Celle-ci est désormais validée et sera mise à la disposition des propriétaires qui pourront l'utiliser dès le début de l'année prochaine pour réaliser leur évaluation.
"Les propriétaires de zones ont un rôle-clé pour garantir le maintien d'un état exemplaire des installations placées sous leur responsabilité. Ils impulsent également la dynamique qui permet à chaque salarié d'être moteur dans la démarche " conclut Didier, le pilote opérationnel de la démarche sur le site.
L'état exemplaire des installations est un levier essentiel pour garantir un haut niveau de performance en matière de sûreté, de sécurité, d'environnement.
"Les propriétaires de zones ont un rôle-clé pour garantir le maintien d'un état exemplaire des installations placées sous leur responsabilité. Ils impulsent également la dynamique qui permet à chaque salarié d'être moteur dans la démarche " conclut Didier, le pilote opérationnel de la démarche sur le site.
L'état exemplaire des installations est un levier essentiel pour garantir un haut niveau de performance en matière de sûreté, de sécurité, d'environnement.
Formation sur maquette et sur le terrain pour fiabiliser le geste professionnel
Publié le 17/12/2020
Apporter une réponse rapide et concrète aux besoins de formation exprimés par les agents. Plus qu’une ambition, c’est une réalité au service travaux de la centrale qui a initié et engagé de nombreuses formations réactives et entraînements sur maquettes en 2020, la plupart faisant suite aux besoins exprimés lors des Comités Compétences. Le dernier exemple en date est la session de formation expérimentale aux MCE (Manchons Compensateurs en Elastomère) organisée à la base maquettes le 2 décembre, à l’initiative d’Anne-Sophie, référent métier du service. Les MCE sont des éléments de tuyauterie qui permettent d’absorber les mouvements et les débattements axiaux et latéraux provoqués par le débit du fluide. Sur les installations, 2 types de MCE sont installés, de conception et de technologie différente.
Les interventions sur les matériels équipés de MCE étant pour la plupart externalisées, les techniciens du service travaux ont exprimé le besoin de développer leurs compétences sur ce type de matériel.
Et tout s’est enchaîné très rapidement pour mettre au point une formation réactive, comme l’explique Anne-Sophie : « L’objectif de cette formation, qui dure 3 heures, est de sensibiliser les agents aux prescriptions associées à la règle nationale de maintenance relative aux MCE. Nous voulions surtout redonner du sens aux évolutions des prescriptions ». La formation, co-animée par Anne-Sophie et Geoffroy, chargé de préparation méthode, s’est déroulée en 2 temps : un premier temps d’échanges techniques sur le terrain « Nous sommes allés sur les groupes diesels car on y trouve 2 MCE de technologie différente. Les 6 stagiaires (chargés d’affaire, technicien/chargé de surveillance) ont pu partager leur expérience et leurs pratiques, au plus près du matériel. Ils avaient des niveaux de connaissance et d’expérience très hétérogènes, ce qui a permis des échanges techniques très riches ».
La 2ème partie de la sensibilisation s’est déroulée dans la base maquettes, sur une des maquettes équipées d’un MCE.
Cette session expérimentale a été très appréciée des participants. D’autres sessions seront organisées en amont de l'arrêt programmé de l'unité n°2 au printemps 2021.
« Je tiens à jour un calendrier de déploiement des formations réactives et des entrainements, précise Anne-Sophie. Certaines actions se joueront sur du court terme, notamment avant la campagne d’arrêts, d’autres sont des actions de fond qui peuvent s’échelonner sur du plus long terme ».
Cet exemple de formation réactive vient s’ajouter aux nombreuses initiatives mises en place au sein du service travaux cette année, malgré la crise sanitaire. Fabrication de maquettes sur mesure par les équipes de l’atelier ou utilisation des maquettes existantes, le service ne manque pas d’esprit d’innovation pour trouver la bonne réponse au bon moment !
Les interventions sur les matériels équipés de MCE étant pour la plupart externalisées, les techniciens du service travaux ont exprimé le besoin de développer leurs compétences sur ce type de matériel.
Et tout s’est enchaîné très rapidement pour mettre au point une formation réactive, comme l’explique Anne-Sophie : « L’objectif de cette formation, qui dure 3 heures, est de sensibiliser les agents aux prescriptions associées à la règle nationale de maintenance relative aux MCE. Nous voulions surtout redonner du sens aux évolutions des prescriptions ». La formation, co-animée par Anne-Sophie et Geoffroy, chargé de préparation méthode, s’est déroulée en 2 temps : un premier temps d’échanges techniques sur le terrain « Nous sommes allés sur les groupes diesels car on y trouve 2 MCE de technologie différente. Les 6 stagiaires (chargés d’affaire, technicien/chargé de surveillance) ont pu partager leur expérience et leurs pratiques, au plus près du matériel. Ils avaient des niveaux de connaissance et d’expérience très hétérogènes, ce qui a permis des échanges techniques très riches ».
La 2ème partie de la sensibilisation s’est déroulée dans la base maquettes, sur une des maquettes équipées d’un MCE.
Cette session expérimentale a été très appréciée des participants. D’autres sessions seront organisées en amont de l'arrêt programmé de l'unité n°2 au printemps 2021.
« Je tiens à jour un calendrier de déploiement des formations réactives et des entrainements, précise Anne-Sophie. Certaines actions se joueront sur du court terme, notamment avant la campagne d’arrêts, d’autres sont des actions de fond qui peuvent s’échelonner sur du plus long terme ».
Cet exemple de formation réactive vient s’ajouter aux nombreuses initiatives mises en place au sein du service travaux cette année, malgré la crise sanitaire. Fabrication de maquettes sur mesure par les équipes de l’atelier ou utilisation des maquettes existantes, le service ne manque pas d’esprit d’innovation pour trouver la bonne réponse au bon moment !
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Lettre Actualités et Environnement du mois de janvier 2021