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[Portrait] Pierre-Alexis, chargé contrat site peinture
Publié le 28/07/2020
Pierre-Alexis occupe le poste de chargé contrat site (CCS) peinture à l’EPR de Flamanville depuis 2017. Passionné par ce métier aux multiples interfaces il nous décrit son quotidien.
« En tant chargé de contrat site (CCS) peinture, je pilote l’ensemble des activités peinture du site de Flamanville 3. Cette mission est très transverse puisque tous les locaux doivent être peints, ce qui implique de nombreux métiers : les pilotes de tous les bâtiments, les pilotes coordination et les chefs de projets et conducteurs de travaux de nos entreprises titulaires. Au quotidien, je suis en charge de la planification des activités peinture, je vérifie sur le terrain que les activités sont bien enclenchées, je traite les aléas et débloque les situations difficiles. » explique Pierre-Alexis.
Il ajoute : « Idéalement mon temps devrait être réparti à parts égales entre le bureau et le terrain. J’ai tout de même l’opportunité de passer pas mal de temps sur le chantier et de suivre mes activités du début à la fin. Je suis le garant du respect du cahier des charges et, à ce titre, j’ai appris beaucoup concernant la technicité de la peinture et les aspects réglementaires associés. La connaissance technique d’un tel domaine s’apprend sur le terrain, c’est passionnant ! Au-delà de l’aspect technique je suis également le garant du respect des règles de sécurité et de l’environnement. Cela permet de développer des compétences et d’avoir une vision globale des activités en cours. A mon sens, les principales qualités pour exercer ce métier sont : une bonne organisation, un esprit critique et un bon relationnel. »
L’info en + :
A l’EPR de Flamanville 3, la finition des bâtiments est une activité clé pour terminer l’installation. La peinture de l’ensemble des locaux, dans le respect des critères réglementaires, représente une charge de travail importante pour les équipes. 30% de l’installation doit encore être peint.
« En tant chargé de contrat site (CCS) peinture, je pilote l’ensemble des activités peinture du site de Flamanville 3. Cette mission est très transverse puisque tous les locaux doivent être peints, ce qui implique de nombreux métiers : les pilotes de tous les bâtiments, les pilotes coordination et les chefs de projets et conducteurs de travaux de nos entreprises titulaires. Au quotidien, je suis en charge de la planification des activités peinture, je vérifie sur le terrain que les activités sont bien enclenchées, je traite les aléas et débloque les situations difficiles. » explique Pierre-Alexis.
Il ajoute : « Idéalement mon temps devrait être réparti à parts égales entre le bureau et le terrain. J’ai tout de même l’opportunité de passer pas mal de temps sur le chantier et de suivre mes activités du début à la fin. Je suis le garant du respect du cahier des charges et, à ce titre, j’ai appris beaucoup concernant la technicité de la peinture et les aspects réglementaires associés. La connaissance technique d’un tel domaine s’apprend sur le terrain, c’est passionnant ! Au-delà de l’aspect technique je suis également le garant du respect des règles de sécurité et de l’environnement. Cela permet de développer des compétences et d’avoir une vision globale des activités en cours. A mon sens, les principales qualités pour exercer ce métier sont : une bonne organisation, un esprit critique et un bon relationnel. »
L’info en + :
A l’EPR de Flamanville 3, la finition des bâtiments est une activité clé pour terminer l’installation. La peinture de l’ensemble des locaux, dans le respect des critères réglementaires, représente une charge de travail importante pour les équipes. 30% de l’installation doit encore être peint.
Réussite de la mise à jour du logiciel de pilotage de l’EPR de Flamanville
Publié le 20/07/2020
Depuis le 29 juin 2020, les équipes de l’EPR de Flamanville étaient mobilisées pour mettre à jour le logiciel du principal système de contrôle commande de l’EPR de Flamanville. Ces activités se sont achevées avec succès, le dimanche 19 juillet 2020, conformément au planning fixé.
Depuis plusieurs semaines, des équipes d’EDF, Framatome, Siemens et Ardatem étaient mobilisées pour mettre à jour tous les équipements qui composent le contrôle commande de l’EPR. Ce logiciel, appelé « contrôle commande standard », est constitué de systèmes qui effectuent des mesures et assurent des fonctions de régulation ou de protection du réacteur. La mise à jour du contrôle commande est réalisée pour prendre en compte des correctifs et/ou des modifications d’installation issus d’études d’ingénierie ou de retours essais.
Pour effectuer ces mises à jour, des équipements ont dû être mis hors tension. « La déconnexion des équipements du contrôle commande représentait la phase critique de l’activité puisqu’elle rendait indisponible certaines fonctions automatiques du pilotage de l’installation. Cette activité a été bien préparée et s’est parfaitement déroulée avec même un jour d’avance sur le planning prévisionnel. Suite à la mise à jour du contrôle commande, nous avons réalisé, pendant plusieurs jours, une phase de requalification des équipements pour vérifier leur aptitude à répondre à toutes les exigences définies à la conception.» explique Mohamed Ben El Mabrouk, chef de section équipe contrôle commande.
La réussite des mises à jour du contrôle commande permettra aux équipes d’EDF et d’entreprises partenaires d’entamer une phase de finitions dans les bâtiments électriques en vue de les mettre dans un état « prêt au démarrage ».
Depuis plusieurs semaines, des équipes d’EDF, Framatome, Siemens et Ardatem étaient mobilisées pour mettre à jour tous les équipements qui composent le contrôle commande de l’EPR. Ce logiciel, appelé « contrôle commande standard », est constitué de systèmes qui effectuent des mesures et assurent des fonctions de régulation ou de protection du réacteur. La mise à jour du contrôle commande est réalisée pour prendre en compte des correctifs et/ou des modifications d’installation issus d’études d’ingénierie ou de retours essais.
Pour effectuer ces mises à jour, des équipements ont dû être mis hors tension. « La déconnexion des équipements du contrôle commande représentait la phase critique de l’activité puisqu’elle rendait indisponible certaines fonctions automatiques du pilotage de l’installation. Cette activité a été bien préparée et s’est parfaitement déroulée avec même un jour d’avance sur le planning prévisionnel. Suite à la mise à jour du contrôle commande, nous avons réalisé, pendant plusieurs jours, une phase de requalification des équipements pour vérifier leur aptitude à répondre à toutes les exigences définies à la conception.» explique Mohamed Ben El Mabrouk, chef de section équipe contrôle commande.
La réussite des mises à jour du contrôle commande permettra aux équipes d’EDF et d’entreprises partenaires d’entamer une phase de finitions dans les bâtiments électriques en vue de les mettre dans un état « prêt au démarrage ».
Mise à jour du logiciel de pilotage de l’EPR de Flamanville
Publié le 30/06/2020
Après la réussite des essais fonctionnels cuve ouverte, qui se sont déroulés du 21 mai au 25 juin 2020, de nouvelles activités ont débuté à l’EPR de Flamanville dès le lundi 29 juin 2020. Il s’agit de mettre à jour le logiciel du contrôle commande dit « standard » qui permet de piloter les installations.
Pendant plusieurs semaines, une trentaine de salariés d’EDF et de ses entreprises partenaires seront mobilisés pour mettre à jour le logiciel du principal système de contrôle commande de l’EPR de Flamanville. Ce logiciel, appelé contrôle commande standard, est constitué de systèmes qui, effectuent des mesures, assurent des fonctions de régulation ou de protection par l’envoi d’ordres vers des actionneurs. Ces systèmes permettent aux opérateurs d’interagir avec l’installation.
Régulièrement, des mises à jour du contrôle commande sont réalisées, à l’EPR, pour prendre en compte des correctifs et/ou des modifications d’installation. Ces évolutions sont issues d’études d’ingénierie ou de retours essais. L’intégration de ces évolutions se déroule selon un processus rigoureux et nécessite la prise en compte de nombreux documents d’études et bases de données. Dans le cas de la mise à jour actuellement en cours sur le site, un volume important de mises à jour doit être réalisé.
Cette activité concernera la mise à jour de tous les équipements qui composent le contrôle commande standard. Pour que la mise à jour du programme soit prise en compte, ces équipements devront être coupés puis remis en service. Cette séquence rendra indisponible le contrôle commande standard pendant quelques jours. De nombreuses études de risques ont donc été réalisées pour mettre en place des solutions palliatives afin de garantir le pilotage des installations en toute sûreté.
Les opérations de mises à jour du contrôle commande sont des activités réalisées régulièrement en phase de mise en service d’une installation. Elles sont également réalisées sur les réacteurs en exploitation pendant les arrêts pour maintenance. Elles contribuent à moderniser et à garantir un haut niveau de sûreté des installations.
LE SAVIEZ-VOUS :
Toutes les installations nucléaires sont constituées de systèmes de pilotage, appelés « contrôle commande », qui effectuent automatiquement des mesures et assurent des fonctions de régulation ou de protection. Ils permettent un pilotage aisé, plus sûr et une surveillance accrue des installations. Dans le cas de l’EPR Flamanville 3, le système du contrôle commande prend en compte différentes évolutions par rapport aux autres réacteurs du parc en exploitation en cohérence avec les standards de sûreté du palier EPR.
Pendant plusieurs semaines, une trentaine de salariés d’EDF et de ses entreprises partenaires seront mobilisés pour mettre à jour le logiciel du principal système de contrôle commande de l’EPR de Flamanville. Ce logiciel, appelé contrôle commande standard, est constitué de systèmes qui, effectuent des mesures, assurent des fonctions de régulation ou de protection par l’envoi d’ordres vers des actionneurs. Ces systèmes permettent aux opérateurs d’interagir avec l’installation.
Régulièrement, des mises à jour du contrôle commande sont réalisées, à l’EPR, pour prendre en compte des correctifs et/ou des modifications d’installation. Ces évolutions sont issues d’études d’ingénierie ou de retours essais. L’intégration de ces évolutions se déroule selon un processus rigoureux et nécessite la prise en compte de nombreux documents d’études et bases de données. Dans le cas de la mise à jour actuellement en cours sur le site, un volume important de mises à jour doit être réalisé.
Cette activité concernera la mise à jour de tous les équipements qui composent le contrôle commande standard. Pour que la mise à jour du programme soit prise en compte, ces équipements devront être coupés puis remis en service. Cette séquence rendra indisponible le contrôle commande standard pendant quelques jours. De nombreuses études de risques ont donc été réalisées pour mettre en place des solutions palliatives afin de garantir le pilotage des installations en toute sûreté.
Les opérations de mises à jour du contrôle commande sont des activités réalisées régulièrement en phase de mise en service d’une installation. Elles sont également réalisées sur les réacteurs en exploitation pendant les arrêts pour maintenance. Elles contribuent à moderniser et à garantir un haut niveau de sûreté des installations.
LE SAVIEZ-VOUS :
Toutes les installations nucléaires sont constituées de systèmes de pilotage, appelés « contrôle commande », qui effectuent automatiquement des mesures et assurent des fonctions de régulation ou de protection. Ils permettent un pilotage aisé, plus sûr et une surveillance accrue des installations. Dans le cas de l’EPR Flamanville 3, le système du contrôle commande prend en compte différentes évolutions par rapport aux autres réacteurs du parc en exploitation en cohérence avec les standards de sûreté du palier EPR.
Réussite des essais fonctionnels cuve ouverte de l’EPR de Flamanville
Publié le 26/06/2020
Du 21 mai au 25 juin 2020, plusieurs essais ont été réalisés sur l’ensemble des installations de Flamanville 3. Appelés essais fonctionnels cuve ouverte, ces essais ont été réalisés conformément au planning et ont permis de valider de nombreuses fonctions de sûreté.
Les essais fonctionnels cuve ouverte désignent les essais qui nécessitent une configuration particulière : la cuve du réacteur est ouverte et la piscine du bâtiment réacteur prête à être mise en eau. 50 essais ont été réalisés, qui ont notamment permis de valider les débits d’injection de sécurité du circuit primaire principal, un système important pour la sûreté de l’installation.
L’ensemble du programme d’essais a été mené avec succès grâce à la mobilisation des équipes d’EDF et des salariés partenaires.
En parallèle, d’autres essais ont été menés comme la poursuite des essais sous eau des équipements de manutention combustible dans le bâtiment réacteur. Egalement, des essais de basculements de sources électriques pour tester le fonctionnement de l’installation en cas de perte du réseau électrique externe.
La réalisation des essais fonctionnels cuve ouverte avait été identifiée comme prioritaire dans le cadre de la reprise des activités à Flamanville 3 après la crise COVID. Pendant la période du confinement, la préparation de cette activité a pu se poursuivre grâce à la mobilisation des salariés EDF et des entreprises Framatome, General Electric et DB VIB.
Tous les essais programmés ont été réalisés dans les délais et les résultats sont satisfaisants. La réussite de ces essais, dans un contexte de reprise d’activité sur le site, est un très beau succès pour l’ensemble des équipes de Flamanville 3 » Sébastien Bachere, directeur mise en service à l’EPR Flamanville 3.
Dès le 29 juin 2020, une nouvelle étape démarrera avec les activités de mise à jour du contrôle commande principal qui permet de piloter, de façon automatique, de nombreux paramètres de l’installation.
Les essais fonctionnels cuve ouverte désignent les essais qui nécessitent une configuration particulière : la cuve du réacteur est ouverte et la piscine du bâtiment réacteur prête à être mise en eau. 50 essais ont été réalisés, qui ont notamment permis de valider les débits d’injection de sécurité du circuit primaire principal, un système important pour la sûreté de l’installation.
L’ensemble du programme d’essais a été mené avec succès grâce à la mobilisation des équipes d’EDF et des salariés partenaires.
En parallèle, d’autres essais ont été menés comme la poursuite des essais sous eau des équipements de manutention combustible dans le bâtiment réacteur. Egalement, des essais de basculements de sources électriques pour tester le fonctionnement de l’installation en cas de perte du réseau électrique externe.
La réalisation des essais fonctionnels cuve ouverte avait été identifiée comme prioritaire dans le cadre de la reprise des activités à Flamanville 3 après la crise COVID. Pendant la période du confinement, la préparation de cette activité a pu se poursuivre grâce à la mobilisation des salariés EDF et des entreprises Framatome, General Electric et DB VIB.
Tous les essais programmés ont été réalisés dans les délais et les résultats sont satisfaisants. La réussite de ces essais, dans un contexte de reprise d’activité sur le site, est un très beau succès pour l’ensemble des équipes de Flamanville 3 » Sébastien Bachere, directeur mise en service à l’EPR Flamanville 3.
Dès le 29 juin 2020, une nouvelle étape démarrera avec les activités de mise à jour du contrôle commande principal qui permet de piloter, de façon automatique, de nombreux paramètres de l’installation.
Essais à chaud de l’EPR de Flamanville 3 : une répétition générale réussie en vue du chargement
Publié le 18/02/2020
Lundi 17 février 2020, les essais à chaud de l’EPR de Flamanville 3 se sont achevés. La fin d’une période musclée d’essais marquée par des moments historiques pour le site de Flamanville 3. Retour sur le bilan de ces essais, un bilan positif tant sur le plan des résultats que sur la dynamique insufflée.
Depuis le 21 septembre 2019, les équipes de Flamanville 3 étaient mobilisées, 7 jours sur 7 et 24h/24, pour mener à bien la répétition générale des installations et ainsi vérifier le bon fonctionnement du réacteur.
Plus de 1 000 personnes d’EDF et de ses entreprises partenaires étaient mobilisées pour la réussite de ces essais, et pour cause : « Cela faisait plus de 20 ans que nous n’avions pas réalisé d’essais à chaud sur une centrale en démarrage en France. C’est une étape dimensionnante pour le projet EPR. Avec plus de 1 000 essais réalisés, 10 000 critères de conception testés et un taux de conformité de plus de 95%, nous pouvons êtes satisfaits du bilan de ces essais » explique Sébastien Bachère, directeur mise en service à la direction de Projet Flamanville 3.
De nombreuses opérations ont ainsi été réalisées pour la première fois : l’atteinte des conditions normales d’exploitation (avec 303°C et 154bars dans le circuit primaire principal), le refroidissement du circuit primaire grâce au circuit secondaire et la première mise en service des générateurs de vapeur, la réalisation des essais coupures de courant ou encore, point d’orgue de cette aventure d’essais, le lancement de la turbine à 1 500 tours/minute.
Grâce aux essais à chaud, le fonctionnement de la chaudière nucléaire a pu être éprouvé y compris dans de nombreuses situations incidentelles ou accidentelles pour vérifier le bon fonctionnement des installations dans les configurations les plus contraignantes possibles. Cette séquence a également permis de vérifier la capacité des équipes à exploiter le réacteur de façon sure.
« Bravo aux équipes d’EDF et de nos entreprises partenaires qui, grâce à leur mobilisation collective, ont fait la démonstration de leur professionnalisme et ont lancé l’année 2020 de l’EPR de la plus belle des façons » Alain Morvan, Directeur de projet EPR Flamanville 3.
Revivez les essais en images :

Depuis le 21 septembre 2019, les équipes de Flamanville 3 étaient mobilisées, 7 jours sur 7 et 24h/24, pour mener à bien la répétition générale des installations et ainsi vérifier le bon fonctionnement du réacteur.
Plus de 1 000 personnes d’EDF et de ses entreprises partenaires étaient mobilisées pour la réussite de ces essais, et pour cause : « Cela faisait plus de 20 ans que nous n’avions pas réalisé d’essais à chaud sur une centrale en démarrage en France. C’est une étape dimensionnante pour le projet EPR. Avec plus de 1 000 essais réalisés, 10 000 critères de conception testés et un taux de conformité de plus de 95%, nous pouvons êtes satisfaits du bilan de ces essais » explique Sébastien Bachère, directeur mise en service à la direction de Projet Flamanville 3.
De nombreuses opérations ont ainsi été réalisées pour la première fois : l’atteinte des conditions normales d’exploitation (avec 303°C et 154bars dans le circuit primaire principal), le refroidissement du circuit primaire grâce au circuit secondaire et la première mise en service des générateurs de vapeur, la réalisation des essais coupures de courant ou encore, point d’orgue de cette aventure d’essais, le lancement de la turbine à 1 500 tours/minute.
Grâce aux essais à chaud, le fonctionnement de la chaudière nucléaire a pu être éprouvé y compris dans de nombreuses situations incidentelles ou accidentelles pour vérifier le bon fonctionnement des installations dans les configurations les plus contraignantes possibles. Cette séquence a également permis de vérifier la capacité des équipes à exploiter le réacteur de façon sure.
« Bravo aux équipes d’EDF et de nos entreprises partenaires qui, grâce à leur mobilisation collective, ont fait la démonstration de leur professionnalisme et ont lancé l’année 2020 de l’EPR de la plus belle des façons » Alain Morvan, Directeur de projet EPR Flamanville 3.
Revivez les essais en images :

Démarrage réussi pour la turbine de l’EPR de Flamanville 3
Publié le 10/02/2020
Samedi 8 février, dans le cadre des essais à chaud, le lancement à 1500 tours/minute de la turbine de l’EPR de Flamanville 3 a été réalisé. Une nouvelle opération inédite et historique pour le site de Flamanville 3.
Pour réaliser cette opération, plus de 50 salariés d’EDF et de General Electric ont été mobilisés et plusieurs mois de préparation ont été nécessaires. « C’est la première fois que la turbine de l’EPR atteint la vitesse de 1500 tours/minute. Il s’agit d’une étape inédite pour le site de Flamanville 3 » explique Adrien Mahé, EDF, chef de lot mécanique et essais classiques.
Pour permettre ce lancement, les conditions de fonctionnement normal du réacteur avaient été précédemment atteintes afin de créer la vapeur nécessaire à la rotation de la turbine. L’eau du circuit primaire, chauffée à 303°C grâce aux groupes motopompes primaires, et maintenue à une pression de 154 bars grâce au pressuriseur, était ainsi refroidie par le circuit secondaire afin de créer la vapeur.
Quatre paliers ont été réalisés pour monter progressivement la vitesse de rotation de la turbine et atteindre la vitesse nominale à laquelle elle tournera lorsque la centrale sera en fonctionnement. « A chaque palier, nous avons réalisé une phase de stabilisation puis de nombreux contrôles pour vérifier différents paramètres, comme le taux de vibration, afin de s’assurer du bon fonctionnement de ce composant de 58 mètres de long. » explique Mathilde Sézanne, ingénieure d’essais turbine.
«Bravo à toutes les équipes d’EDF (Direction de projet, CNPE et CNEPE), les équipes de Framatome et de General Electric qui, grâce à leur mobilisation, ont permis le bon déroulé de cette opération historique» se réjouit Adrien Mahé.
Avec cette étape symbolique, les équipes de l’EPR de Flamanville 3 se dirigent désormais vers la fin des essais à chaud. Une étape dimensionnante dans l’histoire du projet vient d’être franchie.
Pour revivre l'essai en images :

Pour réaliser cette opération, plus de 50 salariés d’EDF et de General Electric ont été mobilisés et plusieurs mois de préparation ont été nécessaires. « C’est la première fois que la turbine de l’EPR atteint la vitesse de 1500 tours/minute. Il s’agit d’une étape inédite pour le site de Flamanville 3 » explique Adrien Mahé, EDF, chef de lot mécanique et essais classiques.
Pour permettre ce lancement, les conditions de fonctionnement normal du réacteur avaient été précédemment atteintes afin de créer la vapeur nécessaire à la rotation de la turbine. L’eau du circuit primaire, chauffée à 303°C grâce aux groupes motopompes primaires, et maintenue à une pression de 154 bars grâce au pressuriseur, était ainsi refroidie par le circuit secondaire afin de créer la vapeur.
Quatre paliers ont été réalisés pour monter progressivement la vitesse de rotation de la turbine et atteindre la vitesse nominale à laquelle elle tournera lorsque la centrale sera en fonctionnement. « A chaque palier, nous avons réalisé une phase de stabilisation puis de nombreux contrôles pour vérifier différents paramètres, comme le taux de vibration, afin de s’assurer du bon fonctionnement de ce composant de 58 mètres de long. » explique Mathilde Sézanne, ingénieure d’essais turbine.
«Bravo à toutes les équipes d’EDF (Direction de projet, CNPE et CNEPE), les équipes de Framatome et de General Electric qui, grâce à leur mobilisation, ont permis le bon déroulé de cette opération historique» se réjouit Adrien Mahé.
Avec cette étape symbolique, les équipes de l’EPR de Flamanville 3 se dirigent désormais vers la fin des essais à chaud. Une étape dimensionnante dans l’histoire du projet vient d’être franchie.
Pour revivre l'essai en images :

Retour sur l'année 2019 à l'EPR de Flamanville 3
Publié le 28/01/2020
L’année 2019 a débuté par un beau succès, le démarrage de la phase 1 des essais à chaud. Le 22 février, le remplissage en eau du circuit primaire marquait ainsi le début de ces essais qui, pendant un mois, ont permis de tester et valider 795 critères de sûreté et de performance des matériels.
Dès le 22 mars, date de fin de la phase 1 des essais à chaud, les équipes se sont mobilisées pour solder la mise en configuration définitive de la distribution électrique, intégrer les modifications de contrôle commande, effectuer des essais de basculements de sources électriques, mettre en gaz les premiers systèmes de l’installation et préparer tout le poste d’eau nécessaire à la réalisation de la phase 2 des essais à chaud.
A la fin du mois de mars, un important essai de ventilation a également été mené pour valider le concept two-rooms de l’EPR. Ce concept est une innovation propre à l’EPR qui permet de réaliser des activités de maintenance réacteur en fonctionnement, améliorant ainsi la disponibilité et donc la productivité de l’installation.
En parallèle de ces essais, les travaux de finitions se sont poursuivis tout au long de l’année avec la mise en place de calorifuges, la réalisation de calfeutrements, la pose des marquages d’identification des systèmes, les mises en peinture définitives ou encore la mise en propreté des locaux. Au total, 728 locaux ont été entièrement finalisés. Six bâtiments ont également été transférés à l’exploitant : les bâtiments diesel d’ultime secours, l’ouvrage de rejet, le bâtiment combustible et le bâtiment diesel Nord.
Le nombre de systèmes transférés à l’exploitant a augmenté en 2019. Ainsi, 75 systèmes ont été transférés au cours de l’année, soit plus d’un transfert par semaine.
D’un point de vue sécuritaire, le site de Flamanville 3 a adopté les règles d’accès propres à une centrale en exploitation avec la mise en place, en janvier de la zone à accès contrôlé et en juillet de la zone de protection renforcée.
En août, le remplissage en eau borée de la piscine du bâtiment combustible constituait également une étape marquante pour le site de Flamanville 3. Le bâtiment combustible entrait ainsi dans sa configuration définitive avant la livraison du combustible. Les conditions d’accès au bâtiment ont également été renforcées.
Le 21 septembre, le site de Flamanville 3 débutait la seconde phase des essais à chaud. Véritable répétition générale du fonctionnement de l’installation, ces essais constituent une étape inédite puisqu’ils n’avaient pas été réalisés en France depuis plus de vingt ans. Depuis le mois de septembre, les équipes ont été pleinement mobilisées et de nombreuses étapes ont été franchies. En octobre, les conditions normales d’exploitation, appelées « palier d’arrêt à chaud », avec une pression de 155 bars et une température de 303°C étaient atteintes dans le circuit primaire principal. En novembre, les premiers essais de décharge vapeur à l’atmosphère, les essais de ventilation du bâtiment réacteur et les essais de coupures de courant avec le pilotage de l’installation depuis les moyens de conduite de secours se sont parfaitement déroulés. Enfin, en décembre, les premiers essais de lancement de la turbine ont permis de valider son comportement vibratoire.
En conclusion, de nombreux critères de sûreté et de performance ont été testés lors de ces phases d’essais permettant ainsi de valider plusieurs paramètres de fonctionnement et de récolter d’importantes informations pour l’exploitation du réacteur. Les essais à chaud se sont poursuivis en début d’année 2020.
Dès le 22 mars, date de fin de la phase 1 des essais à chaud, les équipes se sont mobilisées pour solder la mise en configuration définitive de la distribution électrique, intégrer les modifications de contrôle commande, effectuer des essais de basculements de sources électriques, mettre en gaz les premiers systèmes de l’installation et préparer tout le poste d’eau nécessaire à la réalisation de la phase 2 des essais à chaud.
A la fin du mois de mars, un important essai de ventilation a également été mené pour valider le concept two-rooms de l’EPR. Ce concept est une innovation propre à l’EPR qui permet de réaliser des activités de maintenance réacteur en fonctionnement, améliorant ainsi la disponibilité et donc la productivité de l’installation.
En parallèle de ces essais, les travaux de finitions se sont poursuivis tout au long de l’année avec la mise en place de calorifuges, la réalisation de calfeutrements, la pose des marquages d’identification des systèmes, les mises en peinture définitives ou encore la mise en propreté des locaux. Au total, 728 locaux ont été entièrement finalisés. Six bâtiments ont également été transférés à l’exploitant : les bâtiments diesel d’ultime secours, l’ouvrage de rejet, le bâtiment combustible et le bâtiment diesel Nord.
Le nombre de systèmes transférés à l’exploitant a augmenté en 2019. Ainsi, 75 systèmes ont été transférés au cours de l’année, soit plus d’un transfert par semaine.
D’un point de vue sécuritaire, le site de Flamanville 3 a adopté les règles d’accès propres à une centrale en exploitation avec la mise en place, en janvier de la zone à accès contrôlé et en juillet de la zone de protection renforcée.
En août, le remplissage en eau borée de la piscine du bâtiment combustible constituait également une étape marquante pour le site de Flamanville 3. Le bâtiment combustible entrait ainsi dans sa configuration définitive avant la livraison du combustible. Les conditions d’accès au bâtiment ont également été renforcées.
Le 21 septembre, le site de Flamanville 3 débutait la seconde phase des essais à chaud. Véritable répétition générale du fonctionnement de l’installation, ces essais constituent une étape inédite puisqu’ils n’avaient pas été réalisés en France depuis plus de vingt ans. Depuis le mois de septembre, les équipes ont été pleinement mobilisées et de nombreuses étapes ont été franchies. En octobre, les conditions normales d’exploitation, appelées « palier d’arrêt à chaud », avec une pression de 155 bars et une température de 303°C étaient atteintes dans le circuit primaire principal. En novembre, les premiers essais de décharge vapeur à l’atmosphère, les essais de ventilation du bâtiment réacteur et les essais de coupures de courant avec le pilotage de l’installation depuis les moyens de conduite de secours se sont parfaitement déroulés. Enfin, en décembre, les premiers essais de lancement de la turbine ont permis de valider son comportement vibratoire.
En conclusion, de nombreux critères de sûreté et de performance ont été testés lors de ces phases d’essais permettant ainsi de valider plusieurs paramètres de fonctionnement et de récolter d’importantes informations pour l’exploitation du réacteur. Les essais à chaud se sont poursuivis en début d’année 2020.
EPR de Flamanville : un premier bilan positif pour l’accord de performance territoriale
Publié le 12/12/2019
Le 12 décembre 2019, les signataires de l’accord de performance territoriale se sont réunis pour dresser le bilan, à mi-parcours, des actions engagées depuis octobre 2018.
Le 25 octobre 2018, un accord a été signé pour trois ans entre l’Etat, EDF et les collectivités. C’est l’accord de performance territoriale qui se déclinait sous deux axes : le maintien de l’emploi des salariés en fin de mission sur le chantier de l’EPR et la fidélisation des compétences au profit du territoire et de ses filières économiques.
Un an après la signature de l’accord, un premier bilan a été effectué :
Pour traiter les conséquences directes de la fin du chantier de l’EPR sur la main d’œuvre locale, des réunions d’information collectives et un point conseil emploi, animé par la Maison de l’emploi et de la formation (MEF), en partenariat avec les employeurs, ont été mis en place. Ces dispositifs ont permis de rassembler et d’informer près de 700 salariés. Parmi eux, 93 ont été reçus en entretien et 65 ont bénéficié d’un accompagnement personnalisé par les services de Pôle emploi. 26 salariés ont également bénéficié d’un dispositif de formation.
D’autre part, EDF et ses partenaires (Pôle emploi, la MEF, l’AFPA, la Direccte, la CCI Ouest Normandie, la Communauté d’agglomération du Cotentin, l’Agence de Développement Normandie et SAFIDI*) ont rassemblé une offre de services complète à destination des entreprises du chantier (ressources humaines, financement, conseil, expertise…). Une douzaine d’entreprises bénéficient de ce dispositif innovant pour développer et maintenir les compétences acquises grâce à l’EPR. De plus, EDF a facilité la mise en relation d’une soixantaine d’entreprises du chantier avec la Communauté d’agglomération du Cotentin pour leur proposer une offre foncière et immobilière.
Concernant les commerces de proximité, une rencontre a été organisée entre l’association des commerçants de Les Pieux, EDF, la Communauté d’Agglomération du Cotentin, la Chambre des métiers et de l’artisanat ainsi que la CCI pour informer sur les évolutions des effectifs du chantier. Des mesures d’accompagnement ont été proposées aux commerces demandeurs.
Par sa filiale de financement SAFIFI, EDF soutient également la création d’emplois sur le territoire en proposant à des entreprises des prêts participatifs. Une dizaine d’entreprises bénéficient de l’accompagnement financier de SAFIDI pour un total de 1,2 millions d’euros visant la création de 120 emplois. Les secteurs concernés sont l’industrie, les services, la pêche, l’agro-alimentaire, le tourisme et l’Economie Sociale et Solidaire (ESS). EDF a également subventionné l’appel à projet ESS de la Communauté d’agglomération du Cotentin. Quatre projets ont été primés appelant à créer une dizaine d’emplois sur le territoire.
Ce 12 décembre, les signataires de l’accord se sont réunis pour définir la suite des actions à engager. Les actions déjà mises en œuvre vont ainsi se poursuivre et un plan d’action est actuellement en cours d’élaboration avec les agences de travail temporaire. L’EDEC** sera également prolongé pour l’année 2020 afin de poursuivre l’accompagnement des salariés en fin de mission. Pour l’accompagnement des commerces locaux, EDF a décidé de renforcer le dispositif Initiative Cotentin par une subvention de 120 000 euros pour aider à la création de 60 nouveaux emplois.
Retrouvez les témoignages de bénéficiaires en vidéo :
http://www.youtube.com/watch?v=2u4TqtoDhdU
* SAFIDI : la Société d'Aide au Financement du Développement Industriel est une société de financement au service des politiques du groupe EDF sur les territoires (en France et dans les DOM) ; SAFIDI est détenue à 100% par EDF via la holding EDEV
**EDEC : l’Engagement pour le Développement de l’Emploi et des Compétences) est un accord pluriannuel entre l’Etat et les acteurs de l’emploi visant à sécuriser les parcours professionnels des salariés locaux précaires.
Le 25 octobre 2018, un accord a été signé pour trois ans entre l’Etat, EDF et les collectivités. C’est l’accord de performance territoriale qui se déclinait sous deux axes : le maintien de l’emploi des salariés en fin de mission sur le chantier de l’EPR et la fidélisation des compétences au profit du territoire et de ses filières économiques.
Un an après la signature de l’accord, un premier bilan a été effectué :
Pour traiter les conséquences directes de la fin du chantier de l’EPR sur la main d’œuvre locale, des réunions d’information collectives et un point conseil emploi, animé par la Maison de l’emploi et de la formation (MEF), en partenariat avec les employeurs, ont été mis en place. Ces dispositifs ont permis de rassembler et d’informer près de 700 salariés. Parmi eux, 93 ont été reçus en entretien et 65 ont bénéficié d’un accompagnement personnalisé par les services de Pôle emploi. 26 salariés ont également bénéficié d’un dispositif de formation.
D’autre part, EDF et ses partenaires (Pôle emploi, la MEF, l’AFPA, la Direccte, la CCI Ouest Normandie, la Communauté d’agglomération du Cotentin, l’Agence de Développement Normandie et SAFIDI*) ont rassemblé une offre de services complète à destination des entreprises du chantier (ressources humaines, financement, conseil, expertise…). Une douzaine d’entreprises bénéficient de ce dispositif innovant pour développer et maintenir les compétences acquises grâce à l’EPR. De plus, EDF a facilité la mise en relation d’une soixantaine d’entreprises du chantier avec la Communauté d’agglomération du Cotentin pour leur proposer une offre foncière et immobilière.
Concernant les commerces de proximité, une rencontre a été organisée entre l’association des commerçants de Les Pieux, EDF, la Communauté d’Agglomération du Cotentin, la Chambre des métiers et de l’artisanat ainsi que la CCI pour informer sur les évolutions des effectifs du chantier. Des mesures d’accompagnement ont été proposées aux commerces demandeurs.
Par sa filiale de financement SAFIFI, EDF soutient également la création d’emplois sur le territoire en proposant à des entreprises des prêts participatifs. Une dizaine d’entreprises bénéficient de l’accompagnement financier de SAFIDI pour un total de 1,2 millions d’euros visant la création de 120 emplois. Les secteurs concernés sont l’industrie, les services, la pêche, l’agro-alimentaire, le tourisme et l’Economie Sociale et Solidaire (ESS). EDF a également subventionné l’appel à projet ESS de la Communauté d’agglomération du Cotentin. Quatre projets ont été primés appelant à créer une dizaine d’emplois sur le territoire.
Ce 12 décembre, les signataires de l’accord se sont réunis pour définir la suite des actions à engager. Les actions déjà mises en œuvre vont ainsi se poursuivre et un plan d’action est actuellement en cours d’élaboration avec les agences de travail temporaire. L’EDEC** sera également prolongé pour l’année 2020 afin de poursuivre l’accompagnement des salariés en fin de mission. Pour l’accompagnement des commerces locaux, EDF a décidé de renforcer le dispositif Initiative Cotentin par une subvention de 120 000 euros pour aider à la création de 60 nouveaux emplois.
Retrouvez les témoignages de bénéficiaires en vidéo :
http://www.youtube.com/watch?v=2u4TqtoDhdU
* SAFIDI : la Société d'Aide au Financement du Développement Industriel est une société de financement au service des politiques du groupe EDF sur les territoires (en France et dans les DOM) ; SAFIDI est détenue à 100% par EDF via la holding EDEV
**EDEC : l’Engagement pour le Développement de l’Emploi et des Compétences) est un accord pluriannuel entre l’Etat et les acteurs de l’emploi visant à sécuriser les parcours professionnels des salariés locaux précaires.
Les essais à chaud se poursuivent à Flamanville 3
Publié le 05/12/2019
Les équipes de Flamanville 3 sont mobilisées pour mener à bien la répétition générale du fonctionnement des installations de l’EPR. Depuis le 4 novembre, la dernière séquence des essais à chaud a été engagée pour vérifier la capacité des équipes à exploiter le réacteur de façon sure ainsi que les réactions des matériels dans des situations incidentelles ou accidentelles.
Coupures d’alimentation électriques, pertes de contrôle commande ou encore basculements d’un moyen de conduite normal à un moyen de conduite de secours … voici quelques-uns des nombreux scénarios qui sont testés pendant cette dernière phase des essais à chaud.
« Nous simulons des coupures d’alimentation de nos armoires électriques et des pertes de contrôle-commande (systèmes qui effectuent automatiquement des mesures et assurent des fonctions de régulation ou de protection de l’installation) pour vérifier que tous les systèmes fonctionnent tel que prévu à la conception, dans ce type de scénario. Ces essais nous permettent de vérifier de nombreux critères de sûreté. Cela nous permet également d’utiliser les procédures de conduite à appliquer dans ces situations » explique Caroline, ingénieure analyse.
Des essais de baisse de température et de pression sont également réalisés. Ils permettent de tester d’autres matériels de l’installation, notamment le système de décharge de la vapeur issue du circuit secondaire à l’atmosphère qui, à plusieurs reprises, peut laisser apparaître un panache de vapeur d’eau depuis l’extérieur du site. En parallèle, les essais sur la chaudière nucléaire se poursuivent également.
Au cours de cette séquence, la turbine sera également mise en service pour atteindre, pour la première fois, sa vitesse normale d’exploitation à 1500 tours/minute. Une nouvelle étape inédite pour l’EPR de Flamanville 3.
Coupures d’alimentation électriques, pertes de contrôle commande ou encore basculements d’un moyen de conduite normal à un moyen de conduite de secours … voici quelques-uns des nombreux scénarios qui sont testés pendant cette dernière phase des essais à chaud.
« Nous simulons des coupures d’alimentation de nos armoires électriques et des pertes de contrôle-commande (systèmes qui effectuent automatiquement des mesures et assurent des fonctions de régulation ou de protection de l’installation) pour vérifier que tous les systèmes fonctionnent tel que prévu à la conception, dans ce type de scénario. Ces essais nous permettent de vérifier de nombreux critères de sûreté. Cela nous permet également d’utiliser les procédures de conduite à appliquer dans ces situations » explique Caroline, ingénieure analyse.
Des essais de baisse de température et de pression sont également réalisés. Ils permettent de tester d’autres matériels de l’installation, notamment le système de décharge de la vapeur issue du circuit secondaire à l’atmosphère qui, à plusieurs reprises, peut laisser apparaître un panache de vapeur d’eau depuis l’extérieur du site. En parallèle, les essais sur la chaudière nucléaire se poursuivent également.
Au cours de cette séquence, la turbine sera également mise en service pour atteindre, pour la première fois, sa vitesse normale d’exploitation à 1500 tours/minute. Une nouvelle étape inédite pour l’EPR de Flamanville 3.
EDF Flamanville 3e du classement entreprises aux Foulées de la Presse de la Manche
Publié le 12/11/2019
L’équipe EDF Flamanville était, cette année encore, présente aux Foulées de la Presse de la Manche, lundi 11 novembre. Pour cette 38e édition, 104 salariés ont couru sous les couleurs d’EDF permettant ainsi à l’équipe de monter sur la 3e marche du podium du challenge entreprises. Bravo à tous les participants qui sont venus à bout des 7 kilomètres dans la bonne humeur, contribuant cette année encore à la réussite de cet événement populaire !
Rendez-vous pour la 39e édition !
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Lettre d'information - février 2021