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[PORTRAIT] Haouari, adjoint au responsable des opérations de remise à niveau des soudures de traversées de l’EPR
Publié le 25/01/2021
Après un diplôme d’ingénieur à l’École nationale supérieure d’arts et métiers obtenu en 2007, Haouari a commencé sa carrière à EDF un an plus tard. Depuis bientôt 13 ans, il a acquis une solide expérience professionnelle, lui permettant d’arriver sur le site de l’EPR Flamanville début août afin d’épauler Rémy sur l’opération de remise à niveau des soudures de traversées du circuit secondaire principal (CSP).
Rémy est entouré de quatre adjoints dans son quotidien. Il les qualifie de « chefs d’orchestre technique de l’opération » car ceux-ci s’assurent du respect de la sécurité, de la qualité et du planning de réalisation. Chacun occupe un rôle différent, mais ils effectuent des missions similaires en pilotant et en coordonnant les activités de préparation nécessaires à la réalisation du chantier. Par exemple, les adjoints appuient Rémy dans l’attribution des missions confiées aux entreprises partenaires, comme la priorisation des activités, la gestion des interfaces avec les autres services et la programmation de la surveillance des travaux. Ils animent aussi les levées de préalables : c’est le moment où tous les prestataires se réunissent avec EDF pour examiner le dossier de réalisation des travaux afin de vérifier que ceux-ci répondent aux exigences réglementaires. Chaque semaine, ils assurent le suivi de la documentation nécessaire à la prochaine phase de travaux.
Haouari s’exprime sur sa routine quotidienne : « J’arrive à 5h00 du matin pour participer au briefing d’une entreprise partenaire à ses sous-traitants. Nous lançons les activités de la journée et dans la foulée je fais le point avec nos superviseurs en leur fixant les points d’attention pour sécuriser les activités du planning et pour la surveillance du jour. À 8h00, la réunion d’activité terrain débute et elle est suivie par d’autres points sur des sujets spécifiques de préparation moyen-terme et du quotidien. »
Lorsque l’on demande à Rémy et Haouari quel est le challenge le plus important à relever dans l’équipe, ils sont unanimes : réaliser les remises à niveau des soudures du CSP dans le respect du planning de démarrage de l’EPR en toute qualité et sécurité.
Pour exercer le métier d’adjoint au responsable d’opération CSP, Rémy et Haouari préconisent d’avoir un sens du relationnel, des compétences techniques dans l’installation de tuyauteries primaires ou secondaires ainsi qu’une connaissance des processus qualité. Il est aussi essentiel d’anticiper, d’être capable d’avoir une vision des événements jusqu’à la prochaine étape du chantier. Une expérience en pilotage de projet et en management d’équipe est également appréciée. De plus, savoir être flexible pour s’adapter à un chantier en perpétuel mouvement et travailler sur différents sujets en parallèle s’avèrent indispensables.
« Travailler sur le site de l’EPR permet d’acquérir une expérience terrain reconnue. Les ingénieurs obtiennent un réel avantage dans leur parcours professionnel, nous gagnons en compétences que ce soit sur l’installation ou sur le pilotage de projets. Nous devons aussi nous adapter à la situation du chantier ce qui développe notre capacité d’adaptation et de prise de recul. Aujourd’hui, nous avons des collaborateurs motivés avec un bon esprit d’équipe, c’est une valeur à laquelle nous attachons beaucoup d’importance. Nous avançons ensembles pour mener à bien ce projet dynamique et ambitieux. » concluent Rémy et Haouari.
L’INFO EN +
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EDF Flamanville accompagne le développement de l’entreprise PROBENT
Publié le 12/01/2021
Le 12 janvier 2021, le groupe PROBENT a posé le 1ère pierre de son futur siège social…En fait de pierre, parlons plutôt d’un large panneau de bois, car le futur bâtiment au design moderne sera traversé par une grande ossature en bois…
Mais qui est PROBENT ? « Je pense à eux à chaque fois que nous entrons dans la salle de commande de l’EPR de Flamanville… » déclare Alain Morvan, directeur du projet EPR Flamanville. En effet, PROBENT a participé à son montage et est aujourd’hui présent pour appuyer de nombreuses activités sur le chantier. PROBENT est un groupe industriel normand spécialisé dans l’ingénierie, la fabrication, le montage, la maintenance d’éléments chaudronnés, mécanosoudés, tuyauterie, logistique….qui travaille aujourd’hui jusqu’en Australie pour Naval Group.
Ce groupe, grâce à plusieurs rachats d’entreprises à fort savoir-faire, a connu une croissance avec un personnel qui a quadruplé et qui justifie aujourd’hui un bâtiment afin de développer les activités du groupe. Cette belle histoire souligne la prise de risque économique de l’entreprise, sa recherche d’innovation et sa proposition de valeur ajoutée. Cette pose du premier panneau est aussi selon le maire de Cherbourg le symbole que la dynamique locale ne s’arrête pas malgré la crise sanitaire. Le Préfet n’a pas non plus tari d’éloges sur l’entreprise cotentinoise, ni sur EDF et sa filiale Safidi qui ont permis de prêter 300 000€ à PROBENT pour financer ce projet.
Selon Alain Morvan, c’est aussi le rôle d’EDF que d’aider à cette création d’emploi. Ce type de projet n’est pas qu’une simple extension de bâtiment. C’est avec ce type d’actions que le territoire attirera de nouveaux arrivants, et donc de nouvelles compétences. Au final, c’est toute l’activité industrielle qui en sort gagnante !
[Portrait] Fabien, chargé d’affaires et de projet combustible
Publié le 04/11/2020
« Je suis chargé d’affaires et de projet combustible à l’EPR de Flamanville. A ce titre, je travaille depuis plusieurs années pour préparer l’arrivée du combustible à Flamanville 3. J’ai notamment travaillé sur les essais des systèmes et outils permettant de réceptionner et manutentionner le combustible, l’élaboration des procédures associées, l’achat du matériel nécessaire à la réalisation de l’activité et la mise en place de plans d’action pour obtenir les autorisations nécessaires à la réception des premiers assemblages combustible sur le site. » explique Fabien.
La réception des premiers assemblages combustibles à Flamanville 3 était un jalon important pour le projet. C’est la raison pour laquelle un dispositif de formation spécifique a été mis en place et suivi par les salariés impliqués sur ces activités. « Au sein de mon service, j’ai développé un cursus de professionnalisation complet pour former les intervenants aux différentes configuration possibles pendant la réception. Nous avons ainsi mené des exercices de manutention de combustibles factices, en air, en eau mais aussi trois exercices de simulations de l’arrivée combustible pour tester toutes les étapes de la réception du combustible jusqu’à son stockage dans la piscine du bâtiment combustible. » poursuit Fabien.
Il ajoute : «, J’ai personnellement effectué plusieurs immersions dans d’autres sites pour me familiariser avec la réception et le chargement du combustible. J’ai participé au premier chargement de Taishan 2, en Chine, en avril 2018. J’ai également participé à plusieurs reprises aux opérations de renouvellements du combustible sur d’autres unités de production d’EDF. »
Il conclut : « Ce qui me plait dans mon métier c’est toute la partie technique et la rigueur qu’il faut avoir au quotidien. Nous avons réussi un jalon important du projet EPR avec la réception des premiers assemblages combustible. Ces mois de préparation étaient essentiels pour être prêt le jour J ! L’EPR de Flamanville a franchi un pas de plus vers l’exploitation. »
Retour sur la 1ère livraison de combustible à l’EPR de Flamanville
Publié le 30/10/2020
Lundi 26 octobre 2020 sera une date clé dans l’histoire de l’EPR, qui signe une nouvelle étape de son histoire. En effet, en fin de soirée, un camion a acheminé sur le site les premiers assemblages combustibles neufs, provenant de l’usine Framatome de Romans-sur-Isère.
Un site inspecté à tous niveaux pour recevoir le combustible
En février 2020, le Haut fonctionnaire de défense et de sécurité, avait réalisé une inspection sur le site de Flamanville pour valider la conformité des installations de l’EPR en vue de la livraison de matière nucléaire sur le site. Quelques mois plus tard, c’est l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) qui, les 18 et 19 août 2020, avait réalisé une inspection complète pour évaluer les installations et la préparation des équipes. Une consultation du public a ensuite été menée sur son site internet du 31 août au 31 septembre 2020 avant de signifier un accord favorable le 8 octobre 2020.
Une présentation sur le sujet avait été faite par ailleurs en Commission Locale d’Information de Flamanville le 23 septembre 2020. Mardi 13 octobre, la dernière autorisation nécessaire a été délivrée par le Ministère de la transition écologique qui a lui aussi donné son accord au site de Flamanville 3 pour réceptionner et stocker du combustible nucléaire.
Un site préparé pour recevoir son combustible
Cette opération majeure a fait l’objet d’une importante préparation en amont : les salariés EDF ont été formés pendant plus de 100 heures et entraînés pour les opérations de chargement.
En effet, deux réceptions combustibles avaient été simulées dans des conditions réelles pour bien préparer les équipes. La formation des salariés va désormais porter sur la préparation à l’introduction du combustible dans la cuve du réacteur. En parallèle, tous les locaux nécessaires aux activités de réception et de stockage du combustible ont été préparés afin d’être opérationnels. Le site s’est doté des mêmes dispositifs sécuritaires et des mêmes règles sécuritaires qu’une centrale en exploitation, depuis le mois d’août 2019. L’arrivée du combustible signe un pas de plus vers l’entrée en exploitation de l’EPR.
Pourquoi recevoir le combustible maintenant si le chargement est prévu en 2022 ?
La réception de ces assemblages va s’étaler sur plusieurs mois, afin de préparer le site à un chargement du cœur composé de 241 assemblages combustible pour la fin d’année 2022.
Chaque réception et stockage de combustible requiert des contrôles et des moyens de manutentions spécifiques. Afin de ne pas gêner les autres activités prévues au planning industriel, l’arrivée des premiers assemblages combustibles devait démarrer à ce moment-là.
Que va-t-il se passer maintenant pour ces assemblages sur le site ?
Une fois livrés, les assemblages vont être déplacés dans le bâtiment Combustible. Ils seront déballés puis entreposés sous eau dans la piscine du bâtiment combustible , en attendant d’être chargés dans la cuve du réacteur fin 2022.
Prix start-up EDF Pulse 2020 : une start-up normande finaliste !
Publié le 22/10/2020

Depuis 2014, le programme EDF Pulse vise à soutenir le progrès technologique en récompensant les start-up européennes les plus innovantes. Quatre prix sont décernés, dont trois remis par un jury de personnalités, à l’issue d’une session d’audition, et un décerné par les internautes. La start-up qui comptabilise le plus grand nombre de votes bénéficie d’une campagne de communication grand public pour booster sa visibilité et d’une dotation financière pour soutenir son développement.

Jusqu’au 8 novembre, découvrez plus d’informations et votez pour la cabine connectée normande ici.
Le nouveau bâtiment de crise (CCL) de Flamanville est opérationnel
Publié le 01/10/2020

Le centre de crise local (CCL) de Flamanville est entré en service ce jeudi 1er octobre. Il s’agit du premier bâtiment dédié à la gestion de crise opérationnel sur le parc nucléaire français.
Après plusieurs années de travaux, le CCL de Flamanville, unique en son genre*, devient le nouveau lieu de regroupement de gestion de crise des équipes du site.
Un bâtiment unique au monde
Dimensionné pour résister à des niveaux d’agression (séisme, inondation, tornades, etc.) d’une ampleur bien plus importante que celle prévue à l’origine, le CCL de Flamanville permet d’assurer en toute autonomie la gestion d’un événement en toute situation.
Les travaux du CCL ont débuté en 2014 et se sont terminés à l’été 2019. Depuis un an des essais et améliorations ont été menés pour atteindre un haut niveau de performance.
Un haut niveau de performance
Situé à l’extérieur du site, le CCL prévoit une gestion de crise globale avec des moyens télécoms indépendants, une zone de décontamination, l’autonomie en eau et en électricité, la purification de l’air et une logistique de vie permettant aux équipiers de crise une gestion autonome durant trois jours.
L’organisation de crise est, depuis ce 1er octobre, unifiée et a été validée par l’autorité de sûreté nucléaire (ASN). Si nécessaire, les installations peuvent accueillir des équipes complètes d’exploitants et d’experts travaillant en lien direct avec le niveau national d’EDF et les pouvoirs publics.
L’organisation de crise à Flamanville
A Flamanville, ce sont plus de 500 salariés qui sont mobilisables dans le cadre d’une astreinte. Ainsi, 24h sur 24 et 7 jours sur 7, des équipes sont disponibles et opérationnelles pour gérer tout problème technique. Secouriste, technicien, ingénieurs ou encore informaticien ... tous les corps de métiers sont représentés pour assurer la continuité des fonctions du réacteur et garantir la sûreté des installations.
En cas de situation anormale, une organisation est mise en œuvre de façon réactive : le Plan d’urgence interne (PUI). Commun à l’ensemble du site, il permet le déploiement de toute l’organisation de crise et notamment la mobilisation des astreintes dans un temps restreint.
*À la suite de l’accident de Fukushima et après la tenue d’un vaste audit sur ses centrales nucléaires (les évaluations complémentaires de sûreté), EDF a mis en place un ensemble de dispositions exceptionnelles visant à pérenniser le parc nucléaire français en garantissant son intégrité en toute situation. L’installation de centre de crise local est une des mesures importantes du dispositif post-Fukushima. Un design simplifié a été retenu pour les autres CCL du parc nucléaire.
Zoom sur les finitions de bâtiments à l’EPR de Flamanville
Publié le 02/09/2020
La peinture des locaux, la protection des câbles électriques ou encore le bouchage des trémies sont des activités clés qui contribuent à la sécurité et la sûreté des installations.
Souvent dans l’ombre, ces activités de finitions mobilisent de nombreux salariés d’EDF et de ses entreprises partenaires avec des enjeux peu connus. « L’enrubannage des câbles électrique est une activité de finitions qui participe à la sectorisation incendie des locaux, mais aussi à la protection des câbles importants pour la sûreté. En cas d’incendie, la matière utilisée protège les câbles électriques qui alimentent les systèmes importants pour la sûreté du réacteur, et limite la propagation de l’incendie. Cet été, nous avons finalisé le quatrième kilomètre de câbles enrubanné, sur un total de sept. » explique Guillaume, EDF.
Côté peinture, sur une installation nucléaire, cette activité, à priori commune, n’est pas sans contraintes. Une réglementation spécifique existe dans ce domaine pour encadrer le choix des matériaux et surtout ne pas impacter la sûreté des installations. C’est pourquoi, pour chaque local peint, une surveillance spécifique est réalisée pour vérifier la qualité des travaux, le choix des matériaux et la résistance dans le temps. « Il nous reste désormais moins de 30% des locaux à peindre. Lorsque nous peignons un local, cela nécessite de bloquer complétement son accès. La maîtrise de la co-activité a donc une dimension importante pour tenir nos plannings. » explique Pierre-Alexis, chargé de contrat site peinture EDF.
Au total, ce sont plusieurs centaines de personnes qui travaillent quotidiennement à la réalisation des finitions de l’EPR de Flamanville et qui contribuent pleinement à la sécurité et la sûreté des installations.
*La technique utilisée pour protéger les câbles électriques de l’installation s’appelle l’« enrubannage ». Elle consiste à entourer les câbles de différentes matières isolantes (type laine minérale)
[Portrait] Ségolène Dessort, ingénieure contrôle commande
Publié le 04/08/2020
« Je pilote un plateau d’une trentaine de personnes composé d’équipes d’Edvance, d’Ardatem, de Framatome, de Modis, d’Assystem et de Siemens. Je travaille en étroite collaboration avec ces différents acteurs ainsi que la Direction de projet d’EDF. Mon rôle consiste à coordonner les équipes et de faire le lien quotidiennement avec les équipes contrôle commande du site EPR de Flamanville pour programmer les mises à jour du logiciel de pilotage de l’installation.
Nous sommes tous regroupés dans un espace sécurisé sur le site de Malakoff. Les opérations de mise à jour du contrôle commande sont des opérations complexes qui nécessitent beaucoup de rigueur et de précaution en termes de qualité et de sécurité.» explique Ségolène.
Concernant la continuité des activités pendant le confinement, elle explique : « La mise à jour du contrôle commande de l’EPR de Flamanville avait été identifiée comme prioritaire dans le cadre du plan de reprise des activités. Nous avons donc pu revenir de façon anticipée sur le site, afin de préparer puis réaliser au plus tôt la programmation sur les serveurs destinés à être livrés à Flamanville 3. Les données déjà programmées avaient également pu être récupérées, fin mars, pour être traitées à distance pendant les premiers jours du confinement. Cette période nous a notamment permis de faire le diagnostic et un état des lieux des modifications à intégrer, permettant ainsi une reprise des activités efficace dès notre retour au bureau.
Ce qui me plait dans mon métier c’est l’interface avec des interlocuteurs vraiment différents, à la fois le projet, les équipes métiers, le fournisseur et les équipes cybersécurité. Je n’ai pas forcément besoin d’être hyper pointue techniquement mais je dois comprendre le fonctionnement et les enjeux pour prendre les bonnes décisions. J’ai ainsi une vision complète du cycle du contrôle commande mais également une bonne connaissance des retours d’expériences d’autres sites et des études. » conclut Ségolène.
L’info en + :
Dimanche 19 juillet 2020, les activités de mise à jour le logiciel du principal système de contrôle commande de l’EPR de Flamanville se sont achevées avec succès conformément au planning fixé. Pour en savoir plus 👉 https://www.edf.fr/groupe-edf/nos-energies/carte-de-nos-implantations-industrielles-en-france/centrale-nucleaire-de-flamanville-3/actualites/reussite-de-la-mise-a-jour-du-logiciel-de-pilotage-de-l-epr-de-flamanville
[Portrait] Pierre-Alexis, chargé contrat site peinture
Publié le 28/07/2020
« En tant chargé de contrat site (CCS) peinture, je pilote l’ensemble des activités peinture du site de Flamanville 3. Cette mission est très transverse puisque tous les locaux doivent être peints, ce qui implique de nombreux métiers : les pilotes de tous les bâtiments, les pilotes coordination et les chefs de projets et conducteurs de travaux de nos entreprises titulaires. Au quotidien, je suis en charge de la planification des activités peinture, je vérifie sur le terrain que les activités sont bien enclenchées, je traite les aléas et débloque les situations difficiles. » explique Pierre-Alexis.
Il ajoute : « Idéalement mon temps devrait être réparti à parts égales entre le bureau et le terrain. J’ai tout de même l’opportunité de passer pas mal de temps sur le chantier et de suivre mes activités du début à la fin. Je suis le garant du respect du cahier des charges et, à ce titre, j’ai appris beaucoup concernant la technicité de la peinture et les aspects réglementaires associés. La connaissance technique d’un tel domaine s’apprend sur le terrain, c’est passionnant ! Au-delà de l’aspect technique je suis également le garant du respect des règles de sécurité et de l’environnement. Cela permet de développer des compétences et d’avoir une vision globale des activités en cours. A mon sens, les principales qualités pour exercer ce métier sont : une bonne organisation, un esprit critique et un bon relationnel. »
L’info en + :
A l’EPR de Flamanville 3, la finition des bâtiments est une activité clé pour terminer l’installation. La peinture de l’ensemble des locaux, dans le respect des critères réglementaires, représente une charge de travail importante pour les équipes. 30% de l’installation doit encore être peint.
Réussite de la mise à jour du logiciel de pilotage de l’EPR de Flamanville
Publié le 20/07/2020
Depuis plusieurs semaines, des équipes d’EDF, Framatome, Siemens et Ardatem étaient mobilisées pour mettre à jour tous les équipements qui composent le contrôle commande de l’EPR. Ce logiciel, appelé « contrôle commande standard », est constitué de systèmes qui effectuent des mesures et assurent des fonctions de régulation ou de protection du réacteur. La mise à jour du contrôle commande est réalisée pour prendre en compte des correctifs et/ou des modifications d’installation issus d’études d’ingénierie ou de retours essais.
Pour effectuer ces mises à jour, des équipements ont dû être mis hors tension. « La déconnexion des équipements du contrôle commande représentait la phase critique de l’activité puisqu’elle rendait indisponible certaines fonctions automatiques du pilotage de l’installation. Cette activité a été bien préparée et s’est parfaitement déroulée avec même un jour d’avance sur le planning prévisionnel. Suite à la mise à jour du contrôle commande, nous avons réalisé, pendant plusieurs jours, une phase de requalification des équipements pour vérifier leur aptitude à répondre à toutes les exigences définies à la conception.» explique Mohamed Ben El Mabrouk, chef de section équipe contrôle commande.
La réussite des mises à jour du contrôle commande permettra aux équipes d’EDF et d’entreprises partenaires d’entamer une phase de finitions dans les bâtiments électriques en vue de les mettre dans un état « prêt au démarrage ».
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